1837 CORAN (POLÉMIQUE CHRÉTIENNE CONTRE LE CORAN)
1838
êx çu<TC/t(5v >.oyi<7nù)v, P. G., t. cv, col. 673, sans négliger toutefois les arguments puisés dans l’Écriture-’AvaTpo 7r » i tï|ç r.’xr.-x -o> "Apaooc Mcopet Tt/.adToypaço f J£tTriçP ! ê).o-j, P. G., t. cv, col. 669-842. Cf. Pelrovsky, Nicétas de Byzance, considéré comme apologiste du christianisme contre les mahométans (en russe), Saint-Pétersbourg, 1882. Il ne trouve pas d’expression assez forte pour anathématiser le Coran, tt, v jj.uo-aptoTit / ; v xal 4<eoôïiYÔpov [îfêXov, col. 704. Après lui, les meilleurs polémistes contre le Coran sont les empereurs li a Cantacuzène et Manuel Paléologue II. Le premier appelle le Coran une collection de toutes les hérésies : awayctyôtt yop tr^eSôv nâaay a’t’peoiv, -P. G., t. cliv, col. 589, voir t. il, col. 1674 ; et le second, dans ses dialogue ? , nous a donné, dit Krumbacher, p. 111, le plus id ouvrage de polémique bvzantine contre le Coran. /’. G., t. cliv, col. 371-692 ; ’t. clviii, col. 125-174. Gennados Scholarios est le dernier des polémistes byzantins contre le Coran. Son traité rkp’t ttjç opO ?, ç xac à).i]80û ; - :.t-im ; -ù>i -/pioriavtôv, dont l’authenticité n’est pas à l’abri du doute, Zinkeisen, Gescliiclite des osmanischen Reiches, t. n. p. 10, expose d’une manière simple et avec beaucoup de clarté les points du christianisme, qui sont rejetés par les musulmans. P. G., t. clx, col. 333-352. Cf. Lebedev, Istoriia greko-vostotchnoi tzerkvi pod vlastiu Turok, Serghievo, 1893, l. i, p. 209-210.
Après la chute de Constantinople, les Grecs ne s’occupèrent presque plus de polémique musulmane. On ne cite qu’un court exposé de la foi des sarrasins, par PachomiosRoussanos, au xvie siècle, Sathas, NeoeXXïivix ?)
v fia, p. 151 : la version en grec vulgaire par Mélétios S 1664) de l’ouvrage de Jean Cantacuzène
Saili un ouvrage insignifiant de Cyrille Luca ris, Pichler, Gescliicltte des Protestanlismus in der orientalischen Kirche, Munich, 1862, p. 130 ; une dispute .1.’Panaghiotes Nikousios († 1673), publiée par Stamatiades, Bioypaçfat tûv’).).r, vtov ityàlw Step|tY]véa>v ro0 68cou.aviy.o0 y.pâ-ou ;, Athènes, 1865, p. 35-42 ; un écrit d’Anastasios Gordios († 1717), mentionné par Sathas, p. 438. Le Coran a été aussi réfuté par plusieurs écrivains
pies, arméniens et arabes. Cf. Duval, La littérature syriaque, Paris, 1899, p. 378 ; Assémani, Bibtiothecæ apostolù manuscripti, Rome,
-1759, t. ii, ni ; Graf, Die christlich-arabitche Liltcratur bis -.mfrânkischen Zcit, 1905.
. Ziimietka k voprosu o vizanliiskoi protivomu
- nes au sujet de la littérature’Sobesiednik,
Kazan. 1878, t. iii, p. 97-121, 149-188 ; Sabloukov, Zamielka k
musulmanskoi litteraturie,
Potemik des Islam, Salzbourg,
2, p. 15-35.
II. La pou’i.k Coran en
IDENT. — Les th.le l’Occident traitèrent le
plude -m i |. n. encore que
n. ils donnèrent libre cours
a leur Imagination pour accabler la religion du pro pour attirer sur lui « lu monde chrétien. Les croisades
tirut connaître en Occident l’œuvre de Mahomet, mais
. la mau
- il racontars fantastique ! ’Idén I Mahomet Connue
un iposl’i’lu me, que l’ambition déçue avait
li - plui horribli s., t la guerre la plus
contre l’Ég i. rrétor de Brunetlo Latini
ndait l’erreui que Mahomet était un cardinal
que la soif des honneur et.1. |
1 ici, . ! Orient, h Aie ona, / a
i’:)tda di Maomelli o Occidentc, d nalc
storico délia letleratura ilaliana, 1889, t. xiii, p. 2. Mahomet était considéré comme un semeur de schismes et d’hérésies ; on l’appelait la trompette du diable, /(’stula diaboli, chef des brigands, ibid., p. 36, un faux dieu, à qui l’on offrait des sacrifices humains. Renan, Etudes d’histoire religieuse, p. 223. Il était à la fois un sorcier, un infâme débauché, un voleur de chameaux, un cardinal qui, n’ayant pas réussi à enlever la tiare, s’était vengé de ses collègues, en déchaînant la tempête de l’islam. Sa biographie devint ainsi un répertoire de tous les crimes imaginables. Ibid., p. 224. Ludolph von Ludheim débutait en ces termes au sujet de Mahomet : Anno Domini dcxx, diabolus, permit tente Dco, heeresim seminavil machumetistarum. Archives de l’Orient latin, I. il, p. 371. Dans le Coran, désigné sous le nom à’A Iterianus, Mahomet autorisait les pires dérèglements, ubi suis sequacibus totius turpidinis per quod magis Iraherentur, frxiia remisit. Historiens des croisades, t. iv, p. 138.
Les polémistes chrétiens du xif siècle font généralement bon accueil aux contes les plus étranges et les plus invraisemblables que les croisés colportaient d’Orient. L’abbé Guibert de Sainte-Marie de Nogent († 1121) avoue qu’il s’en tient pour la vie de Mahomet à des ouï-dire. P. L., t. clvi, col. 689. Le prophète est mort en état d’ivresse dévoré par les porcs : porcus ipse porcis devorandus exponitur. Gesta Dei per Francos, P. L., t. CLVI, col. 689-691. Hildebert de Tours se livre à tous les écarts de l’imagination dans son récit de la vie de Mahomet, et dans l’exposé de ses doctrines. P. L., t. Ci.xxi, col. 1345-1366. Pierre le Vénérable, qui eut le premier l’idée de faire traduire en latin le Coran, appelle le système religieux du prophète fœx universarum hseresum, omnium diabolicarum sectarum. La fausseté du Coran est démontrée par le caractère moral de Mahomet, le grand imposteur. P. L., t. clxxxix, col. 661-720. Alain de Lille, Contra hæreticos, se fait l’écho des légendes les plus absurdes sur le compte du prophète. P. L., t. eex, col. 121-443. Le Coran, selon Alphonse Vivaldo, est un livre qui ne doit pas être lii, mais qui, au contraire, doit être bafoué, méprisé et jeté dans les llammes partout où on le trouvera ; comme c’est une production tout à fait bestiale, elle ne mérite pas d’être conservée dans la mémoire des hommes. De Cas tries, L’islam, impressions et études, Paris, 1897, p. 25 ; Scholl, L’islam et son. fondateur, Neuchâtel, 1874, p. v-vin.
Les franc i cains et les dominicains eurent le mérite de connaître le Coran d’une manière plus exacte. Archives d, : l’Orient latin, t. n. p. 259. Ils n’ont pas toutefois fait preuve d’impartialité’dans leur polémique : Mahomet est toujours pour eux le prophète des ténèbres, scelerosus, lubricus, blasphemus contra Deuni « / ni Srripluram, bestia, mendacissimus, uuus de maximis imitaloribus diaboli, famosus Antichristi
ursor. Ibid., p. 268, 275. 278. 380. < : es épith et d’autres plugrossières encore sont semées à pleini s mains dans lis écrits des polémistes chrétiens de l’Occident jusqu’à la fin du xviie siècle. Maisles frannei les dominicains puisaient des renseignements aux sources arabes, et inauguraient l’apologie scientifique du christianisme contre les musuln Les plus illustres ^ont Raymond Lulle et Ricold de Mon » tecroix. I * ir lobe de convei til
musulmans à la foi chrétienne, se livra avec ardeur a l’étude de l’arabe, et dans son An major ou generalis il ex ; ient les pluaptes a combattre les
lu Coran. Zwemer, Raymond l.uli, th » first mUsionary to Moslems, Londn rond
1320 a composé une Confutati >, qui lut
traduite en t : rec par Démélrius Cydonius, et que
Rôhrichl appi ip pour la ri hi di n
contenu théologique et la connaissance approfondie du