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CORAN (SA théologie ;


tuer, en faire un grand carnage, xlvii, 4 (Mahomet fait ici allusion aux intidèles de La Mecque et des autres tribus arabes, Kasimirsky, p. 466) ; viii, 68, et serrer les entraves des captifs qu’on aura pris, xlvii, 4. Quand les croyants s’aperçoivent qu’ils sont supérieurs en force et en nombre, il leur est défendu d’inviter les infidèles à la paix, xlvii, 37 ; cependant un autre texte du Coran conseille de faire des propositions de paix, lorsque les infidèles expriment le désir de la conclure, vin, 63. Après la victoire, il ne faut pas s’arrêter à poursuivre les ennemis, iv, 105. Lorsque la guerre aura cessé, on peut mettre en liberté les captifs, recevoir une rançon pour leur délivrance. XLVII, 5. Ceux qui auront embrassé l’islam, jouiront des droits que Dieu accorde aux croyants, et recevront de lui des richesses plus précieuses que celles qu’on leur a enle. vin. 71. Le butin (anfâl) est permis, xlviii, 20 ; vin. 70. Ce butin appartient tout d’abord à Dieu et à son envoyé-, et lorsqu’il s’élève des disputes au sujet du partage, il faut s’arranger à l’amiable et éviter les discordes, vin. I, 48. Le cinquième du butin revient à Dieu, au prophète, aux orphelins, aux pauvres et aux voyageurs ; le reste doit être partagé entre les combattants, vin, 42 ; lix, 6-10. Le but religieux de la guerre sainte, but de propagande de l’islam, est clairement énoncé’dans le Coran : il faut combattre les infidèles jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’autre culte que celui du Dieu unique, ir, 189 ; jusqu’à ce que toute sédition soit anéantie, et que tous croient en Dieu, viii, 40 ; jusqu’à ce qu ils payent le tribut de leurs propres mains, et qu ils soient soumis, ix, 29.

Les apologistes du Coran ont essayé de laver le prophète du reproche d’intolérance et de fanatisme. Barthélémy Saint-Hilaire, Gibbon, Renan, de Castries ont affirmé’que la guerre répugnait au caractère modeste et paisible de Mahomet. Les événements politiques, l’hostilité de ses ennemis, la nécessité d’affermir son édifice religieux et social, et de satisfaire en quelque sorte le besoin qu’éprouvaient les Arabes de se battre et de piller, l’ont forcé à entrer dans une voie où il n’eût pas aimé à s’engager. Nous n’avons pas ici à réfuter ces assertions, à montrer que les sentimenls de Mahomet ne sont pas si humanitaires qu’il plaît à Renan de les dépeindre, et que le Coran, surtout à l’égard du prochain, n’est pas un cinquième Évangile. Sans doute,

au commence nt de l’islam, des raisons politiques

conseillèrent au prophète une certaine tolérance : il

h retirer des fruits de conversion, et gagner

les juifs. Mais après une année de séjour à Médine, se

ut déi u visions, méprisé par les juifs,

et il hites, dans la crainte d’assister

l’écroulement de son œuvre, il adopta le parti

de l’intoli roue, i >. lie. aussi bien que du désir ardent

d La Mecque, naquirent la

rre sainte, qui devait

r l’islam hors des frontières de l’Arabie à la con quéte politique et religieuse du monde entier. Les

lune du Coran a produits à l’huma qu’elle a amoncelées partout, li

Ile a fut couler sur toutes les plages, sont atl

i e. Même au sixe siècle la haine que le Coran a im deptes a immolé di

i. <n Grèce, en Asie-Mineui Bulgarie, eu trménie. Le principe fondamental de la

la manifestation la

me est la guerre sainte,

ur satisfaire les instincts brutaux de

pillage et >ie largir les fron | | | Ul | I. !

ont isolé l’islam, el

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DICT. DE Tlllol.. i’, IIIOL.

lité d’un peuple, on ne peut faire abstraction de la condition de la femme, de l’estime dont elle y jouit, du degré de considération qu’elle y occupe. La femme, comme mère ou épouse, est un des facteurs les plus importants de la moralité d’un peuple, et lorsqu’elle est dépouillée de cette double auréole, la société porte en elle-même un germe de dissolution, le bonheur de la famille est sérieusement menacé, et la corruption se glissera dans les mœurs. Le Coran ne considère pas la femme comme la compagne de l’homme, mais plutôt comme son esclave, comme un être de nature inférieure, destiné par Dieu à satisfaire aux plaisirs sensuels de l’homme. La doctrine de la supériorité de l’homme est clairement formulée dans le Coran : « Les hommes sont supérieurs aux femmes, à cause des qualités par lesquelles Dieu lésa élevés au-dessus d’elles, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter leurs femmes, » IV, 38. La tradition musulmane a développé l’enseignement du prophète, et appelé les femmes des êtres à l’esprit borné, les ficelles de Satan ; elle’assure que l’enfer est en grande partie peuplé par elles. Voronetz, Le mahométanisme, ses théories sociales et ses relations avec le christianisme, Kazan, 1877, p. 44. En admettant que les maris sont supérieurs à leurs femmes, H, 228, le Coran a isolé la femme hors de la société. 11 ignore cet amour chaste qui est la source du bonheur domestique, et unit les cœurs par des liens plus spirituels que sensuels. La femme est un objet de scandale ; elle doit donc se cacher aux yeux des hommes pour leur éviter de mauvais désirs. Mahomet introduisit l’usage du voile : les épouses et les filles des croyants doivent porter sur leur visage un voile qui est la marque de leur vertu et un abri contre les propositions des hommes, xxxiii, 57. Elles doivent couvrir leurs seins et ne montrer leurs ornements qu’à leurs maris, à leurs proches parents ou aux enfants en bas âge, xxiv, 31 ; XXXIII, 53. La femme n’existe que pour l’homme ; llieu a créé- des épouses pour qu’elles habitent avec lui, xx.x, 20. La femme est votre champ, dit le prophète ; cullive /.-le de la manière que vous l’entendrez, ayant fait auparavant quelques actes de piété, II, 223. De là est dérivée la polygamie. Mahomet l’a prèchée d’exemple. Il avouait n’avoir aimé sur la terre que trois choses, les femmes, les parfums et la prière. Sprengèr, t. iii, p. 87. Le nombre de ses femmes et concubines s’élève à 26 selon les uns. à ->. G u 15 selon les autres. Les musulmans ont essayé de justifier ses excès voluptueux par l’exemple de Salomon, et par l’étrange théorie qui jouissances de la terre sont une prérogative des prophi les. Sprengèr, t. iii, p. 87. La polygamie est autorisée à plusieurs reprises parle

Coran. « N’épouse/, que deux ou trois le ies, ou quatre

parmi celles qui vous auront plu, » IV, .’S. Ceux qui ont de l’argent peuvent se procurer des épouse-., autant qu’ils en désirent ; ceux qui ne sont pas assez riches pour se mariera des femmes honnêtes et croyantes, peuvent prendre des esclaves croyantes, iv, 28-29 ; i w, 30. La virginité est inconnue. La feiouie est née pour

l’homme, et elle serait méprisai. le si elle ne se donnait

pas à I homme. Le mariage est un Bimple contrat civil, et île l’origine de l’islam â aujourd’hui, un achat la de la femme. IMchon. Der Einflust des Islams, Leip 1881, p. I<i. Il n’a jamais eu de caractère religieux, et la présence de l’iman à la stipulation du contrat matrimonial ressemble à celle d’un notaire qui légalise an acte civil. Machanov, Lem ahométanconu

içe chrétien, ha/an. 1*7(1 mari est obligé de procurer à sa femme une dot (merh), bat lui donne sur sa femme la souveraineté du despote. Il a le droit non seulement de réprimander -a femme, maibum ! de la reli u< < > part, et de la battre iv, "’s. de la tromper même par de faux

tenta, i wi. i. de s’abstenir du commerce ivec i Ha

III. - ES