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1519 CONSTANTINOPLE (ÉGLISE) — CONSTITUTIONS APOSTOLIQUES 1520

la vie et les œuvres des patriarches grecs, enfin l’organisation intérieure du patriarcat ; A. Lopoukbine, Histoire de l’Église chrétienne au xix’siècle (en russe), Saint-Pétersbourg, 1901, t. i, p. 1-210 ; enfin, trois ouvrages récents de l’archimandrite

Callinique Délicanès, sur les rapports du patriarcat œcuménique -avec les couvents du mont Athos, de 1630 à 1803, Ileptyçet ?ix<>< ;

xotç xuiotçi… EXxXvjfflccffttxwv ey^pâ i, *A8 « 

(iovSv, 1030-1*63, Constantinople, 1902 ; avec les Eglises d’Alexandrie, Antioclie, Jérusalem et Chypre, de 1575 à 1863, Ta Ivtoîj

xû$(£l… txxX7)fftaa » Etxâl Eff^cces : xà &90pôîvTa ïîç xàç <7/_i<TEt ; xo3 oîx. raxçtaç ^tiov TTpô - xâ : EXxXvjfflOCÇ’A’/.E ; ay<$ç£Îa ;, Avuo/efaç, ’IcpoO’oXlJfUilv XflH

Kùnpou, Constantinople, 1904 ; avec les autres Églises autocéphales,

Ta èv x’À ; x, ; St ; t -cjb ; xi ; ixxXi)(r ?Ci< Puovîa ; …, Constantinople,

1905. Pour l’autorité religieuse des basileis, E. Beurlier, Sur les vestiges du culte impérial à Byzance, dans la Revue des questions historiques, 1892, t. LI, p. 5-56 ; A. Gasquet, L’autorité impériale en matière religieuse à Byzance, Paris, 1879 ; H. Gelzer, Das Verhâltnis von Staat und Kirche in Byzanz, dans Historische Zeitsnlirift, nouv. série, 1901, t. L, p. 195252.

4* Géographie ecclésiastique. — En dehors des ouvrages de M. Gelzer, qui ont été cités plusieurs fois au cours de l’article, et du grand travail de Lequien, Orieris christianus, si universellement connu, il n’y a pas d’ouvrage d’ensemble et récent sur ce sujet. Comme études particulières, citons K. Lùbeck, Reichseinteilung und kirchliche Hiérarchie des Orients bis zum Ausgange des vierten Jalirhunderts, Munster, 1901 ; H. Gelzer, Die Genesis der byzantinischen Themenverfassung, Leipzig, 1899 ; Pergamon unter Byzantinern und Osmanen, Berlin, 1903 ; P. Leporskij, Histoire de l’exarchat de Thessalonique jusqu’au moment de sa réunion avec le patriarcat de Constantinople (en russe), Saint-Pétersbourg, 1901 ; A. Wâchter, Der Ver (ail des Griechentums in Kleinasien im iiJahrhundert, Leipzig, 1903 ; W. Ramsay, The cities and bishopries of Phrygia, 2 vol., Oxford, 1897 ; H. Gelzer, Der Patriarchat von Achrida, Leipzig, 1902, ouvrage capital pour les diocèses de Macédoine ; les évêques de Serrés, dans la Byzant. Zeitschrift, 1894, t. iii, p. 262-276 ; les évêques de Mélénic, dans la’Exx’/.r, diKtrxixri 4Xi)6eh, t. xil, p. 143, 151 ; les évêques de Janina de 879 à 1889, dans la NsoXôyou éSSo^- lm(li « ç> 1 <n « ) 1893, t. il, p. 864-866 ; Vis. Vremennik, Saint-Pétersbourg, t. I, p. 742 ; les évêques de Larissa, de 525 à 1895, mais sans aucune indication de sources, ibid., t. iii, p. 1033 ; les évêques de Kérasonte, de 431 à 1613, ibid., t. ii, p. 221-224, 266-269, 290 sq. ; Vis. Vremennik, t. i, p. 742 ; les évêques de Proconnèse se trouvent dans l’ouvrage de M. Gédéon, IIjoixoïvYj<ro « , Constantinople, 1895. Les Échos d’Orient contiennent toute une série d’articles sur ce sujet : Les premiers évêques de Chalcédoine qusqu’en 451), t. iii, p. 85-91, 204-209 ; t. IV, 21-30, 104-113 ; Les évêques de Pliilippes, t. iii, p. 262-272 ; Les Pères de Nicée et Lequien, t. IV, p. 92 sq. ; Les évêques de Thessalonique, t. IV, p. 136-145, 212-221 ; t. V, p. 26-33, 90-97, 150-161 212-221 ; t. VI, p. 292-298 ; Les évêques de Skiathos et Skopélos, t. vi, p. 386389 ; Les évêques de Pergame, t. vii, p. 123 ; Les métropolites d’Éphèse au xiii’siècle, t. viii, p. 286-290 ; Les évêques de Patras, t. vii, p. 103-107. Les évêques de Stroumitza sont dans Le monastère de Notre-Dame de Pitié en Macédoine, Sofia, 1900, p. 94-101. Sur le projet de rééditer YOriens christianus de Lequien, en le refondant de fond en comble, voir l’article des Échos d’Orient, t. iii, p. 326-333. Un prélat grec, M sr Anthime Alexoudis, métropolite d’Amasée, a dressé des listes pour un fort grand nombre de sièges épiscopaux dans l"AycrcoXixl ; i-a-.’.f, revue défunte de Constantinople, 1890-1891, t. xxx, et dans le NioXoyoç, journal grec de Constantinople, mais ses catalogues ne comprenant qu’une nomenclature de noms propres, sans indication d’aucune source, n’ont à peu près aucune utilité. C’est, du reste, sur le même patron que sont taillés les autres catalogues des Grecs modernes, que j’omets à dessein.

Théologie et auteurs ecclésiastiques.

On trouvera sur

eux et sur leurs ouvrages des renseignements dans les diverses palrologies, pour la période antérieure à Justinien jusqu’en 1453 ; voir le volume de M. Krumbacher, Gcschichte der byzantinischen Litteratur, 2’édil., Munich, 1897 ; Fabricius, Bibliotheca grveca, 14 vol., Hambourg, 1712-1728. De 1453 à nos jours, Ph. Meyer, Die theologische Litteratur der griechischen Kirahe im 16 Jahrhundert, Leipzig, 1899 ; E. Legrand, Bibliographie hellénique aux xv" et xvr siècles, 3 in-8°, Paris, 18851903 ; Bibliographie hellénique au xvir siècle, 5 in-8°, Paris, 1894-1903 ; Vrétos, Ne « XXi|VHiî| *iXoXo T iii, 2 vol., Athènes, 18541857 ; K. Sathas, NsoeXX^vix » ! <t>ù.ol » -t’« t, Athènes, 1808 ; A. Demetracopoulos, ’OfOoSoÇo ?’EXXà ?, Leipzig, 1868 ; ’ExxXtimusrixr, p16XioO ;, xi), Leipzig. 1866, t. I ; G. Zavira, Nia’EXXà « , Athènes, 1872.

S. VailuÉ.

CONSTANTIOS Y", patriarche de Constantinople, naquit dans cette ville en 1770. Il lit ses études à Constantinople et à Jassy, et en 1789, par l’entremise du général Roinantzov, qui avait occupé la Roumanie avec une armée russe, il fut envoyé à I de Kiev.

Ses études de théologie achevées, il rentra dans sa ville natale en 1790, et en 1795 il se rendit au monastère du mont Sinaï, où il fut consacré hiérornoine en 1797. En 1805, il fut élevé au siège archiépiscopal du mont Sinaï, et six années durant, il résida au metochion de son monastère à Chypre. En 1830, il devint patriarche de Constantinople et se distingua par son zèle pour l’instruction et le progrès littéraire de ses sujets. En 1834, à la suite d’accusations portées contre lui à la Sublime-Porte, il fut déposé, et se retira à l’Ilot d’Antigoni, où il mourut le 5 janvier 1859. Il a écrit deux ouvrages d’archéologie et d’histoire sur Constantinople et Alexandrie et plusieurs ouvrages théologiques dont voici la liste : 1° l Yt16 u.vi, u.a Ttsp rïjç tôSv’Apu.£v : tov ; j.e ?3c ir, ; ’AvaToXixf ?’OpÔooôEo’j’Ey.y./ïjTia ; àcjvu.sw/i’a ;, Constantinople, 1850 ; 2° £uvo7rrL-/.T, Sia-rpiër) « îpe roû ttote, 7C(5ç xal 7toi TpÔ7r<o xatà ciaçipov ;  ; È-o/à ; rjpÇavTO à7tooTc).).£tv oî Ilâuai toùç Mio-tnovaptovt ; e :  ; tïjv’Avaro-Xr, V upb ; SiàSoTiv Tr ( ; IlaTtiy.r, ; ~i : l).r, z, p. 169-177 ; 3° S-JvTou, o ; à71àvTr)(nç 71pb ;  : à ; ï â".ci : r ; avepuOptâorou ; xoéi èxiÔTtoviç xatà Te Tr, ç KvaToXixfjç’Op608050-j’ExxXïjci’aç xa’i toû yévovç f, p.à)v Xoiôopc’aç xa ûëpsi ; toû Àsyopivou’Apy^e.mvY.ôno-j IlÉTpa ; ’Iopiavo-j Mapt’a TXXepa » , Athènes, 1844 ; 4°’AirâvTï)<uç tt, ç ôp805ôÇou’AvaToXixijs’ExxXv^o-ia ; eîc tyjv âpiio) ; 71eu, ç9sïffav 7tpô ; tovç’AvaTO-Xixoùç’Eyy.jxXtov È7r : <7ToX-J]v toO M. IIa~a tt, ç’Palu/n ; licou toû’Ewâtou, Constantinople. 1848 ; 5°’AitâvTYjtnc xarà TOJ ^r)Tr|U.aTo ; toû x. E-jyv/io-j Bore îrspi tôv iv’Ispo(70Xj|j.oi ; àyidiv-ÔTïtov, Constantinople, 1851 ; 6° Ospl TÔv u.£Ta Tr, v âXtiJO-iv iI. ToO xX^pou àp£T ?, /.ïi r.x : ’J.-t. &t27rpe<l/àvT<ov, p. 144-163. Ces écrits ont été réunis par Théodore Aristoclès sous le titre suivant : Ktovoravri’ou A’T&0à7rci S-jvaiou’AocSipiou Tca-rpt’apyo’j KojvinavTivou7u6Xe(jûç toû Bj^avT : ’ou avyypaçai êXâccovs ; èxxXï]0"tao"Tixa> xa çtXoXoycxai, xai tive ; è7rio-ToXai to-j av-oC, Constantinople, 1886.

Uufçasia Kuvixxavxloj a’par Th. Aristoclès, en tête de l’édition

des EuYYçarai ÊX&vaovcç, p. 1-77 ; Sathas, NutXXtinxi) çtXoXoyîtt,

Athènes, 1868, p. 741-744 ; Gédéon, Haxtiiap/ixoî icivaxe ;, Constantinople, 1890, p. 679-682 ; Bazili, Otcherki Konstantinopoliia, Saint-Pétersbourg, 1835, t. ii, p. 152-153 ; Lébédev, Istoria grekuvostotchuoi tzerkai pod vlastiu Turok, Saint-Pétersbourg, 1896, t. I, p. 241-243 ; Sokolov, Konstantinopolskaia tzerkovv xix viekic, 1904, t. I, p. 224-231, 522-537.

A. P.W.MIERI.

    1. CONSTITUTIONS APOSTOLIQUES##


CONSTITUTIONS APOSTOLIQUES. Elles sont

intitulées ; AtaTayai tûv ay : <ov à~oo"rôXojv 3 : à KXr, jiEVTo ; xoO Pto|iata)v È711<TXÔ7ro’J te xai zio’i i’O’J, r, xa60Xixr, StSaTxaXîa. Elles sont divisées en huit livres et contiennent les matières d’un cours complet de droit canon ou, comme saint Épiphane le disait d’une de leurs parties, « elles renferment toute la discipline canonique. » Hser., lxx, 10, cité P. G., t. I, col. 511. Toutes les références de cet article sont faites à l’édition de la P. G., t. I, col. 556-1156, par la simple indication de la colonne. Quand le texte présentera des difficultés, nous renverrons aussi à la magistrale édition de F. X. Funk, Didascalia et conslilutxones apostolorum, 2 in-8°, Paderhorn, 1906. Nous citerons souvent encore l’ouvrage fondamental du même auteur, Die apostolischen Konslitulionen, eine litterar-historische Untersuchung, Rottenhourg, 1891, par le seul nom de l’auteur, suivi de la page.

Les Constitutions apostoliques ne forment pas un tout homogène. Les six premiers livres sont un remaniement de la Didascalie ; le 1. VU commence par un remaniement de la Didachè et se termine par de nomhreuses formules de prières ; le 1. VIII renferme une liturgie, les rites des diverses ordinations et des canons ecclé-