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CONSTANTINOPLE (ÉGLISE DE)


comptant 1413 instituteurs, 98907 élèves, et coûtant chaque année 829342 francs ; pour les filles, à "244, comptant 353 institutrices, 20 452 élèves et coûtant 264000 francs. Sur ce nombre, l’Asie-Mineure, la contrée la plus étendue, ne comprenait que 248 écoles de garçons et 87 de filles avec 22 231 élèves d’une part et 7707 de l’autre. Depuis, de grands progrès ont été faits et chaque communauté compte au moins une école mixte tenue par un instituteur. Comme la statistique n’est guère cultivée dans l’empire turc, je ne saurais donner de chiffre global ; mais voici celles de deux provinces qui passent à bon droit pour les plus favorisées, Samos et Constantinople. L’Ile de Samos, qui jouit d’une autonomie fort restreinte, compte 53000 habitants ; en 1899, il y avait un gymnase, une école commerciale et 48 écoles primaires de garçons et de filles, ayant 1Il professeurs, 5501 élèves, dont 3732 garçons et 1709 filles, et coûtant chaque année 185685 piastres. A Constantinople et dans les environs, il y avait, en 1892, 70 écoles primaires ou moyennes, dont 41 de garçons et 29 de filles, comptant, les premières 4463 élèves, les secondes 5253. En 1899, il y avait 65 écoles de garçons, élémentaires ou moyennes, avec 8302 élèves, 49 écoles de filles avec 6248 élèves. Les premières étaient tenues par 159 professeurs, les secondes par 129 institutrices. Si l’on ajoute à ces chiffres six gymnases pour les garçons, comptant 91 professeurs et 1079 élèves, 3 lycées de jeunes filles comptant 630 élèves et 39 maitPi sses, on voit que, à cette époque, la capitale avait 123 écoles grecques, 16 259 élèves et 418 instituteurs ou institutrices. Il convient de faire remarquer qu’il y avait, en outre, des écoles privées et que nombre d’enfants se rendent dans les écoles européennes.

Même avant l’insurrection de 1821, l’instruction secondaire était assez répandue en Turquie. Depuis lors, elle se présente sous trois formes différentes. Il y a pour les jeunes gens : 1° les écoles helléniques élémentaires, dans lesquelles un professeur, pourvu d’un diplôme de gymnase, instruit des (lèves sortis des écoles primaires partis par lui en deux ou trois classes ; en 1879, il exi-tnit 273 de ces écoles, ayant 296 professeurs, 8189 élèves et coûtant 272 i 87 francs par an ; 2° les écoles helléniques supérieures, dans lesquelles cinq à six professeurs distribuent l’enseignement à quatre ou cinq classes, dont deux sont al l’enseignement

second. lire ; en l s 7’. » . il y avait 14 de i col ayant 153 professeurs, :  ; » T’i élèves et coûtant 243590 francs par an ; 3° les’gymnases ou lycées, comme l’école Zos de Janina, celle de Srnyrne, les gymnase : de Chio, de Samos, de Mitylène, de Salonique, d’Andrinople, le Zographéion de Constantinople : tous sont reconnus par l’université d’Athènes. Kn 1879. il n’avait que sept de ces écoles, ayant 63 professeurs, 1443 élèves et coûtant par an 728792 francs ; depuis leur nombre a considérablement augmenté. A Constantinople, en dehors de la Grande École, qui existe depuis Gennadios Scholarios, il j a le Zographéion, qui donne

ique et I (levés ; l’école

commerciale de Halkl, une des Iles des Princes, fondée en 1831, qui donne l’enseignement classique et compte plot de 200 élèves ; le 1 o-frani ais de

enfin, deux nuin gymnases. En oc

. (m devait ouvrir une école de langues, que

vient de créer le patriarche Joachim III. Pour les jeunes

filles, il a le Zappéion, fondé en 1875, l’école de Pal lus, fondé n 1874, enfin le Joachimion fondé pai

chim III durant son premier patriarcat. Les deux pri mil 1 1 i vent en même temps d

normale pour la formation di la titutri I trol ont 39 malti t 690 éh quant aux su

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lei encore, il cal bon de remarquer qu’un* bonne partie di la jeui i levée

dans les collèges et les pensionnats des communautés religieuses, surtout françaises. Les deux plus célèbres écoles du patriarcat œcuménique sont : l’école évangélique de Smyrne et la Grande École de Constantinople. Fondée en 1708, interrompue à plusieurs reprises au cours du XVIIIe siècle, l’école évangélique est devenue le principal établissement d’enseignement secondaire en Turquie. Kn 1898, elle comptait 32 professeurs et 1500 élèves, une bibliothèque qui a plus de 22000 volumes, un musée archéologique, qui a réuni plus de 43000 monuments divers, enfin une revue à elle. Voir l’Ecole évangélique de Smyrne, dans les Échos d’Orient, t. ii, p. 297-301. La Grande École de la nation, sise au quartier du Pbanar, qui a porté à deux reprises le titre d’académie, remonte à la seconde moitié du xve siècle, mais elle a subi toutes sortes de transformations ou de déformations. Les patriarches n’ont jamais cessé de s’intéresser à elle et, au xixe siècle surtout, elle a pris un accroissement merveilleux. Elle comprend aujourd’hui huit classes, compte environ 350 (’lèves, non compris les auditeurs, et est dirigée par un métropolite in pcuiibus avec le concours d’une éphorie spéciale. N’oublions pas d’ajouter que, jusqu’en 1870, on ne comprit pas en Turquie la nécessité de créer des écoles spéciales pour former des instituteurs. Deux ans après, Ch. Zographos, le célèbre évergète, établissait deux écoles normales, une de garçons, l’autre de filles, à Kestorati d’Épire, sa patrie ; d’autres furent établies à Salonique en 1875, à Serrés et à Bitolia pour la Macédoine, Philippopoli, Épivatès et Constantinople pour la Thrace, etc. L’enseignement primaire et l’enseignement secondaire, tout en relevant du patriarcat œcuménique, sont loin de l’intéresser autant que l’enseignement théologique, qui est donné au clergé grec dans des écoles spéciales ou séminaires. La première école théologique du patriarcat fut fondée au l’hanar, en 1839, sous le patriarche Grégoire VI ; elle ne dura qu’un an. En 1844, l’école fut définitivement établie dans l’Ile de Halki, au monastère de la Sainte-Trinité, sur le sommet d’une colline boisée. Renversée par le tremblement de terre de 1894, la maison a été complètement rebâtie aux frais du riche banquier Paul Stéphanovich, Officiellement elle s’appelle : Ecole théologique de la Grande Église du Christ. Les dépenses annuelles pour l’entretien de l’école sont couvertes par une contribution forcée que tous les membres du haut clergé sont tenus de fournir au prorata de leurs émoluments, par des revenus particuliers, enfin par les offrandes des fidèles. De plus, le gouvernement russe fournirait chaque année une somme de 2000 roubles, 5 à 6000 francs. Tout cela ne Suffit pas, parait-il, à procurer des finances prospères budget scolaire de 1904-1905 s’est solde par un déficit de 2000 livres turques, c’est-à-dire de 45000 fr. Au point de vue administratif, l’école dépend immédiatement du patriarche et du saint-synode, qui en confient lion a quatre éphores spéciaux, sous la présidence d’un membre tUi saint-synode ; pour les études, elle e du directeur ou scholarque, assiste d un conseil (le professeurs. Le nombre des élèves, fixé à soixante en 1867, a presque toujours dépassé ce chiffre ; en millet 19(15. à la tin de l’année scolaire, l’école comptait Kl (’levés, dont treize avaient été admis au début de

l’année. Onze élèves avaient terminé leurs études et, lait remarquable, un seul avait embrassé définitivement la

carrière ecclésiastique d reçu le diaconat ; les dix autoul eu portant l’habit clérical, ne s’étaient pas encop ou peut calculer que la moitié au maxi mum se décidera pour le sanctuaire, pendant qui

sni ron :, .|.or rdin.iire. L’école Comprend huit ri.| les

quatre dernières seulement rentrent dans le pro( ramme d’un séminaire ; (m parle beaucoup de supprimer les quatre autn ;, qui t r., . ni m _ i où