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CALATAYUD

CALÉCAS

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tica) ; Erercicios espirituales pnr los ecclesiasticos, y ordenados, in-4o, Valadollid, 1748 ; Doctrina practica, que hizo et P. Pedro de Calalayud… à los ministros publicos de la Real Chancitleria de Valladolid, in-’i", Vullatlolid, 1748 ; Methodo practica y doctrinal… para la instruction de ïas religiosas en las obligaciones de su estado, in-4o, Valladolid, 1749 ; Meditaciones brevas y praclicas sobre los nuvisimos nùsterios del Salvador y de su santisima Madré, in-16, Saragosse, 1752 ; Misiones y sermones del P. Pedro de Calalayud…, arte y nietodo con que las establece…, 2 in-4o, Madrid, 1754 ; Modo practico y facil de hacer una confesion gênerai, in-4o, Salamanque, 1757 ; Moral analhomiadel hombrc…, que tralan de oracion, y morli/i cation, in-8o, s. 1. n.d. ; El magisterio de la fe y de la razon, in-fol., Séville, 1761 ; Tratados, y doctrinas praclicas, sobre ventas y compras de lanas merinas y otros generos, in-4o, Tolède (l’approbation estde 1761). La plupart de ces ouvrages ont eu de nombreuses éditions.

Caballero, Bibliotheca scriptorum Soc. Jesu supplementn, Rome, 1814-1816, art. Calntayud ; Boero, Menologio ili pie memorie d’alcuni relhjiosi délia Compagnia di Giesù, Venise, 1730, t. il, p. 503-512 ; de Backer et Sommervogel, Bibliothèque de la C" de Jésus, t. ii, col. 524-535 ; Hurler, Nomenclator, t. iii, col. 15.

P. Bernard.


2. CALATAYUD Vincent, né à Albaida, dans la province de Valence en Espagne, prit les grades de mai Ire es arts et de docteur en théologie à l’université de Valence où il enseigna ensuite avec beaucoup d’éclat la philosophie et la théologie. Entré plus tard dans la congrégation de saint Philippe de Néri, il y consacra tout son temps à l’étude et à la composition d’écrits variés. Il mourut le 10 janvier 1771. Ses principaux ouvrages sont : 1° Divus Thomas cum Palribus ex prophetis locutus priscorum et recenlium errorum spurcissimas tenebras mysticam theologiatn obscurare molienles angelicc dissipans, 5 in-fol., Valence, 17441752 ; ouvrage très érudit et très estimé, où l’auteur combat par la doctrine de saint Thomas les quiétistes, les molinosistes, et tous ceux qui dès les premiers siècles de l’Église jusqu’à cette époque pourraient être cités comme favorisant ces erreurs ; 2° Opusculum mystico-dogmaticum pseudomysticorum anathemalizalas propositioncs confodiens, in-4° Valence, 1758 ; 3° La verdad acrisolada, disertaciôn apologetica teologio myslico dogmatica sobre et senlido nias genuino y usual de estas voces : consumada mortification y purgacionconiraiaas a iaæscrvocion de lamuerte mislica, in-12, Vaîence, 1753 ; 4° Apclogia pro mellifluo Salesiu nliisque viiæ spiriiualis maçiistris, in-4o, Valence, 1758 ; 5° une lettre au médecin André Piquer datée du 7 mars 4758, traitant de l’application de la philosophie aux’DroKlèmes rsligieu ::, in-4o, Valence, 1758 ; 6° plusieurs autres jeiires au même kûtlré Piquer, du 3 décembre 1758 au 20 avril 1750, in-4o, Valence, 1759 ; 7° quelques autres lettres sur l’application de la philosophie aux problèmes religieux, datées de juillet et d’août 1758, in-l Valence, 1758 ; 8° quelques ouvrages de dévotion en l’honneur de la très sainte Vierge.

Journal des savants, 1751, p. 825 ; Hurter, Nomenclator literarius. 2’édit., Inspiuck, 1895, t iii, coJ. 15 ; Biografla echsiaslica compléta de los personages del A. y N. T., Madrid, 1850, t. iii, p. 182 sq.

E. DOBLANCIIY.


CALCO Jacques, carme italien, né à Laudi, ville épiscopale dans l’archidiocèse de Milan. Cependant on l’appelle parfois Jacques Calco de Pavie, soit parce que, docteur de l’université de cette ville, il y avait enseigné, soit parce que ce serait à Pavie qu’il aurait émis ses vœux de religion. Il vint à Paris dans l’intention de prendre ses grades. Malheureusement il s’y lia avec quelques théologiens qui, séduits par les présents et les largesses des Anglais, soutenaient le parti de Henri VIII. En punition Jacques Calco fut interné au couvent de Rouen. Sur les instances du roi de France François I er et de l’ambassadeur d’Angleterre, le général des carmes lui permit de passer en Grande-Bretagne. Là, il fut comblé des faveurs du roi, des grands de la cour et de l’ambassadeur de Venise, mais au chapitre général tenu à Padoue en 1532, il fut frappé des peines les plus sévères. En 1533, il mourut de la peste à Londres. Il a écrit : 1° De genealogià Christi ; 2° De filio hominis ; 3° De purgatorii loco ; i° De primatu pontificis romani ; 5° Dedivortio Henrici VIII Anglorum régis ; et quelques autres dissertations théologiques.

Cosme de VilUers, Bibliotheca carmelitana, Orléans, 1752, t. i, p. 678.

P. Etienne.


CALDERON Antoine, né à Baeça (diocèse de Tolède) et mort, en 1654, très versé dans les lettres profanes et sacrées, enseigna la philosophie dans sa patrie, puis à Salamanque. Dans cette ville, il fut d’abord attaché au collège de Conques ; devenu chanoine théologal, il interpréta l’Écriture sainte aux chaires de Scot et de saint Thomas à l’université et à la cathédrale. Ayant passé à la cathédrale de Tolède, il y continua le même enseignement. Il fut chargé aussi de l’éducation des infants d’Espagne ; il était nommé par Philippe IV à l’archevêché de Grenade, mais il mourut avant d’avoir reçu la consécration épiscopale. Il a écrit : 1° Pro titulo immaculatæ conceptionis beatissimai Mariée adversus duos anonymi libellas liber unus, in-4o, Madrid, 1650 ; les deux libelles qu’il réfutait avaient paru à Rome ; il avait déjà publié en 1618 à Baeça un opuscule en espagnol sur le même sujet ; 2° De las excelenlias del glorioso apostel Santiago unico, y singular patron de Espaîïa entre los demas apostoles, in-fol., Madrid, 1657, ouvrage posthume.

N. Antonio, Bibliotheca Hispana nova, t. i, p. 106-107 ; Hurter, Nomenclator, t. i, p. 382-383.

E. MANGENOT.


CALÉCAS Manuel. Issu d’une des plus illustres familles de Constantinople, de laquelle était déjà sorti le patriarche Jean Calécas, 1334-1347, Manuel parait avoir embrassé la vie monastique dans le monastère des dominicains à Péraj il mourut à Mitylène en 1410. Codex eux (fonds grec) de la Marciane de Venise. Cf. Grseca divi Marti bibliotheca codicum manuscriptorum, Venise, 1710, p. 90. C’est à peu près tout ce que l’on connaît de son existence. Manuel est, avec André Colossensis, le dernier théologien oriental qui ait lutté avec succès contre Palamas et ses théories hésychastes. Son livre : Ikpi o-Juiaç xa âvepyeia ;, dirigé surtout contre cette hérésie, ne fait guère que reproduire les arguments des théologiens, ses prédécesseurs, imitation qui va le plus souvent jusqu’au servi lisme dans les diverses citations des Pères. Au sujet de la vieille controverse, débattue entre les deux Églises, sur la procession du Saint-Esprit, Calécas se range parmi les Latins ; il exposa ses vues dans un grand ouvrage, dont les quatre livres tendent à démontrer que les principaux théologiens du IV et du V siècle, tant de l’Orient que del’Occident, étaient pleinement d’accord sur ce point de doctrine. Mais il faut avouer, que par suite sans don le de sa formation théologique, le religieux dominicain connaît beaucoup mieux les écrits des Pères latins que ceux de ses anciens coreligionnaires. Petau, De dogmatici » disciplini », I. VIII, c. i, Pans le 1. IV. il réfute les autres erreurs que les Grecs reprochent aux Latins. Un troisième ouvrage, assez considérable, de Cal est une Dogmatique byzantine en trois livres, Mans

laquelle est exposée la doctrine BUT Pieu, la Trinité’,

l’Incarnation, les sacrements et les Uns dernières, u s’y distingue par assez d’originalité, évitant de grouper

d une manière purement mécanique les citations de sis