1331
CALATAYUD
CALÉCAS
1332
tica) ; Erercicios espirituales pnr los ecclesiasticos, y ordenados, in-4o, Valadollid, 1748 ; Doctrina practica, que hizo et P. Pedro de Calalayud… à los ministros publicos de la Real Chancitleria de Valladolid, in-’i", Vullatlolid, 1748 ; Methodo practica y doctrinal… para la instruction de ïas religiosas en las obligaciones de su estado, in-4o, Valladolid, 1749 ; Meditaciones brevas y praclicas sobre los nuvisimos nùsterios del Salvador y de su santisima Madré, in-16, Saragosse, 1752 ; Misiones y sermones del P. Pedro de Calalayud…, arte y nietodo con que las establece…, 2 in-4o, Madrid, 1754 ; Modo practico y facil de hacer una confesion gênerai, in-4o, Salamanque, 1757 ; Moral analhomiadel hombrc…, que tralan de oracion, y morli/i cation, in-8o, s. 1. n.d. ; El magisterio de la fe y de la razon, in-fol., Séville, 1761 ; Tratados, y doctrinas praclicas, sobre ventas y compras de lanas merinas y otros generos, in-4o, Tolède (l’approbation estde 1761). La plupart de ces ouvrages ont eu de nombreuses éditions.
Caballero, Bibliotheca scriptorum Soc. Jesu supplementn, Rome, 1814-1816, art. Calntayud ; Boero, Menologio ili pie memorie d’alcuni relhjiosi délia Compagnia di Giesù, Venise, 1730, t. il, p. 503-512 ; de Backer et Sommervogel, Bibliothèque de la C" de Jésus, t. ii, col. 524-535 ; Hurler, Nomenclator, t. iii, col. 15.
P. Bernard.
2. CALATAYUD Vincent, né à Albaida, dans la province
de Valence en Espagne, prit les grades de mai Ire
es arts et de docteur en théologie à l’université de Valence
où il enseigna ensuite avec beaucoup d’éclat la
philosophie et la théologie. Entré plus tard dans la
congrégation de saint Philippe de Néri, il y consacra
tout son temps à l’étude et à la composition d’écrits
variés. Il mourut le 10 janvier 1771. Ses principaux
ouvrages sont : 1° Divus Thomas cum Palribus ex prophetis
locutus priscorum et recenlium errorum spurcissimas
tenebras mysticam theologiatn obscurare
molienles angelicc dissipans, 5 in-fol., Valence, 17441752 ; ouvrage très érudit et très estimé, où l’auteur
combat par la doctrine de saint Thomas les quiétistes,
les molinosistes, et tous ceux qui dès les premiers siècles
de l’Église jusqu’à cette époque pourraient être
cités comme favorisant ces erreurs ; 2° Opusculum
mystico-dogmaticum pseudomysticorum anathemalizalas
propositioncs confodiens, in-4° Valence, 1758 ;
3° La verdad acrisolada, disertaciôn apologetica teologio
myslico dogmatica sobre et senlido nias genuino
y usual de estas voces : consumada mortification y purgacionconiraiaas
a iaæscrvocion de lamuerte mislica,
in-12, Vaîence, 1753 ; 4° Apclogia pro mellifluo Salesiu
nliisque viiæ spiriiualis maçiistris, in-4o, Valence, 1758 ;
5° une lettre au médecin André Piquer datée du 7 mars
4758, traitant de l’application de la philosophie aux’DroKlèmes rsligieu ::, in-4o, Valence, 1758 ; 6° plusieurs
autres jeiires au même kûtlré Piquer, du 3 décembre
1758 au 20 avril 1750, in-4o, Valence, 1759 ; 7° quelques
autres lettres sur l’application de la philosophie aux
problèmes religieux, datées de juillet et d’août 1758,
in-l Valence, 1758 ; 8° quelques ouvrages de dévotion
en l’honneur de la très sainte Vierge.
Journal des savants, 1751, p. 825 ; Hurter, Nomenclator literarius. 2’édit., Inspiuck, 1895, t iii, coJ. 15 ; Biografla echsiaslica compléta de los personages del A. y N. T., Madrid, 1850, t. iii, p. 182 sq.
E. DOBLANCIIY.
CALCO Jacques, carme italien, né à Laudi, ville
épiscopale dans l’archidiocèse de Milan. Cependant on
l’appelle parfois Jacques Calco de Pavie, soit parce que,
docteur de l’université de cette ville, il y avait enseigné,
soit parce que ce serait à Pavie qu’il aurait émis ses
vœux de religion. Il vint à Paris dans l’intention de
prendre ses grades. Malheureusement il s’y lia avec
quelques théologiens qui, séduits par les présents et les
largesses des Anglais, soutenaient le parti de Henri VIII.
En punition Jacques Calco fut interné au couvent de
Rouen. Sur les instances du roi de France François I er
et de l’ambassadeur d’Angleterre, le général des carmes
lui permit de passer en Grande-Bretagne. Là, il fut
comblé des faveurs du roi, des grands de la cour et de
l’ambassadeur de Venise, mais au chapitre général tenu
à Padoue en 1532, il fut frappé des peines les plus
sévères. En 1533, il mourut de la peste à Londres. Il a
écrit : 1° De genealogià Christi ; 2° De filio hominis ;
3° De purgatorii loco ; i° De primatu pontificis romani ;
5° Dedivortio Henrici VIII Anglorum régis ; et quelques
autres dissertations théologiques.
Cosme de VilUers, Bibliotheca carmelitana, Orléans, 1752, t. i, p. 678.
P. Etienne.
CALDERON Antoine, né à Baeça (diocèse de Tolède)
et mort, en 1654, très versé dans les lettres profanes et
sacrées, enseigna la philosophie dans sa patrie, puis à
Salamanque. Dans cette ville, il fut d’abord attaché au
collège de Conques ; devenu chanoine théologal, il interpréta
l’Écriture sainte aux chaires de Scot et de saint
Thomas à l’université et à la cathédrale. Ayant passé à
la cathédrale de Tolède, il y continua le même enseignement.
Il fut chargé aussi de l’éducation des infants
d’Espagne ; il était nommé par Philippe IV à l’archevêché
de Grenade, mais il mourut avant d’avoir reçu
la consécration épiscopale. Il a écrit : 1° Pro titulo
immaculatæ conceptionis beatissimai Mariée adversus
duos anonymi libellas liber unus, in-4o, Madrid, 1650 ;
les deux libelles qu’il réfutait avaient paru à Rome ; il
avait déjà publié en 1618 à Baeça un opuscule en espagnol
sur le même sujet ; 2° De las excelenlias del glorioso
apostel Santiago unico, y singular patron de
Espaîïa entre los demas apostoles, in-fol., Madrid, 1657,
ouvrage posthume.
N. Antonio, Bibliotheca Hispana nova, t. i, p. 106-107 ; Hurter, Nomenclator, t. i, p. 382-383.
E. MANGENOT.
CALÉCAS Manuel. Issu d’une des plus illustres
familles de Constantinople, de laquelle était déjà sorti
le patriarche Jean Calécas, 1334-1347, Manuel parait
avoir embrassé la vie monastique dans le monastère des
dominicains à Péraj il mourut à Mitylène en 1410. Codex
eux (fonds grec) de la Marciane de Venise. Cf. Grseca
divi Marti bibliotheca codicum manuscriptorum, Venise,
1710, p. 90. C’est à peu près tout ce que l’on connaît
de son existence. Manuel est, avec André Colossensis,
le dernier théologien oriental qui ait lutté avec
succès contre Palamas et ses théories hésychastes. Son
livre : Ikpi o-Juiaç xa âvepyeia ;, dirigé surtout contre
cette hérésie, ne fait guère que reproduire les arguments
des théologiens, ses prédécesseurs, imitation qui
va le plus souvent jusqu’au servi lisme dans les diverses
citations des Pères. Au sujet de la vieille controverse,
débattue entre les deux Églises, sur la procession du
Saint-Esprit, Calécas se range parmi les Latins ; il exposa
ses vues dans un grand ouvrage, dont les quatre
livres tendent à démontrer que les principaux théologiens
du IV et du V siècle, tant de l’Orient que del’Occident,
étaient pleinement d’accord sur ce point de
doctrine. Mais il faut avouer, que par suite sans don le
de sa formation théologique, le religieux dominicain
connaît beaucoup mieux les écrits des Pères latins que
ceux de ses anciens coreligionnaires. Petau, De dogmatici » disciplini », I. VIII, c. i, Pans le 1. IV. il réfute les
autres erreurs que les Grecs reprochent aux Latins.
Un troisième ouvrage, assez considérable, de Cal
est une Dogmatique byzantine en trois livres, Mans
laquelle est exposée la doctrine BUT Pieu, la Trinité’,
l’Incarnation, les sacrements et les Uns dernières, u s’y distingue par assez d’originalité, évitant de grouper
d une manière purement mécanique les citations de sis