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Mm adait, d’après eux, l’espace élhéré, le

m le ii iii, ci, , nt le pre mi( i. Ogdoade, étail habité par le grand Archon, nommé Abraxas ou Abrasax, terme qui représente, si l’on établit l’adi nombres figures par les lettres du mot,

le chiffre de 365 unités. Seuls les pneumatiques Beront Bauvés ; seuls les hommes de la filiation ou uWtru quiiteronl la ti i re pour ce séjour, el après une série il illuminations touj mtes, li iir destinée sera de

oûti i une sorte de bonheur négatif, loin de tuut commerce avec le monde supérieur, s. Irénée, I I. I. c.. n. -J : c. xxiv, n. 7. P. G., t. vu. col. 679 S. Épiphane, Har., c. xxiv.n. 7. P.’.'., t. xii. col. 316 ; cf. Atzberger, Geschichte dei, , Eschatologie

innerkalb dei u’xi hen Zeit, I i u-Bris gau, 1899, p. -Ji :  ;  ; voir I ; ol. 167-469.

Logiquement, en vertu de ses théories individualistes outréi s, le protestantisme devait i > i oncep tion dubonheur éternel toul caractère impliquant pour les élus un lien de vie commune dans un séjour commun. Luthi i. avec ci’tour d’esprit irrespectueux ri railleur i]in le servait m bien pour jeter le discrédit surles doctrines les plus saintes dei Église catholique, déclare légèrement, dans son Commentaire sue la II Épître de saint Pierre, iii, 13, que le ciel sera partout. « Cherche qui voudra si les bienheureux iront voleter dans les cicux ou sur la terre. Ce texte prouve à l’évidence qu’ils habiteront la terre, el que terre et ciel ne formeront qu’un seul paradis où Dieu résidera, car il n’a point coutume d’habiter seulement les cieux, mais il est partout. Donc là mi sera Dieu, seront aussi les élus. » Opéra, édit.de Wittemberg, t. v. p. 333.

Iles critiques modernes ont prétendu, sur un sstérne de prnnepurement négatives, que telle était la croyance de la primitive Église. Cf. VVabnilz, art. Ciel, dans VEm yclopédie des sciences religieuses, Paris, 1878, t. m. p. I.x-J.

De leur côté, les ubiquistes sont arrivés par une voie toute différente aux mêmes conclusions. Dans leur théorie, le ciel était identifié en quelque sorte avec l’humanité glorieuse du Christ, qui se trouve en tons lieux. L’ubiquité du Christ entraînait naturellement l’ubiquité du ciel, qui comprenait ainsi dans sa sphère universelle renier et les démons. Brentz se lit le champion ardent de ces assertions blasphi matoires : il n’j a pas de ciel, si l’enfer n’est pas au cul. fwio cœlum est ea conditione ni m eu non tantum sancti homxiies, m. ii, , Satan et angeli ejus inveniantur. Et Satan et infernus sunt in regno cmlesti. De majestate Christi hominis, cité par Gretser, Opéra, Ratisbonne, I7.’ii. t., je 245. Mêmes excès d’impiété dans sa Pgêner aliter loquamur de domo Dei Patris, tune in (iiiiiiu Patris et regno cmlesti non continentur tantum sancti, verum eliam hommes inipii et diaboli, infernus ipse, Numa Pompilius, atque adeo omnes ethnici, li Iser, mut., p. 247 ; cf. Werner, hichte iter Apologelik, Vienne, 1865, t. t, p. 624, 656.

A ces erreurs dénuées d’un caractère particulièrement dangereux ou discréditées par leur extravagance même, l l glise n’a jamais jugé opportun d’opposer une définition spéciale et explicite. Mais Ba croyance ressort manifestement des formules employées par elle dans les doi un matiques. Du aymbole alexandrin, on

di iluiie dans ses grandes lignes. Il ..-. avaoTx/Tï : x vtxp&v… xsi.

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il reviendra sur terre au d< i ni mains, est identiqui inauguré après la résurrei lion

le souverain juj, ii, ii, .„

i’suite qui commun à i au*

seuls élus, séjour ultraTerrestre où les saints rivront i c leui roi t. sus Christ. Mans la confession de foi pi Michel P il

logue par Clément IV, en 1267, et revue par Grégoire X au II’concile cecumi niqi, ih-tinc tion est formulée explicitement enti ci lui des damnés et celui qui ont i

après la mort. De ces âmes, il est dit qu’elles sont n dans le cii I. au terme de leur épn uve, recipi. Denzinf il union d

dans la bulle d’Eugène IV La t< ntu paroli itant quedès leur entrée au ciel les maints

jouissent de la vision intuitive. Denzinger, n Professio fidei Gi m u /

constitutionem Ll Sa Den zinger, n.. x 711 ; Pro, j, ta

ah Vrbano Vil I et Bénédicte XI V per constiluiu LXXIX Nuper ad no », Di nzinger, n

dernier point avait été défini I I enofl XII’i 1336, dans la constitution / a ré ponse aux erreurs di Jean XXII <. ocei liant I la vision béatifique. Jean XXII distinguait l’admit au ciel et la jouissance parfaite du Liens que comporte ce séjour. Selon lui. les.’.mes i

de tOUt péché et de toute peine atlu

reçues au ciel après la mort, mais vraisemblablement elles ne devaient être admises la vision béatifique qu’après la résurrection du corps et le jugement s rai. Benoit Xll lixa sur ce point la doctrine de 11 en définissant que le séjour du ciel implique tenant la vision intuitive pour les bienheureux. En même temps les termes de cette de finition reproduisent, en les résumant, les traits principaux qui, dans la doctrine traditionnelle, sont consai rés gi m ralement à exprimer les divers aspects ou les différents biens du séjour de la gloire. Les âmes des justes se trouvent au ciel, au royaume des cieux. dans le paradis céleste avec le Cl i réunies aux saints angi s et en communauté de vie avec

eux. jouissant de la isuai intuitive et faciale, sans intérim cliaire entre elles et l’essence divine dansl’ordn la Connaissant’. diso cmlesti cum Christo, sortie aggregatm… et i aient d intuitiva et faciali, i

objecti visi se Uabenle. Ces âmes sont vraiment beureusi ossèdent la vie et le i >

bealmel habent rilani et requiem setemam. l>enzinger, Enchit :.u|s ( | (. ui con troverse et l’historique de la définition, voir BenoIt XJJ col. 657-696.

Outre les nombreux pourra consulter utilement, ,

-. Betlarmin, ilale sanctorum, Lyon,

i. Disputât

l’itiianis, i I I tculis et ha « t : d. i v, Muratoi i, Oi

I

117,

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