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CHRISTIANISME IRATIONNEL - CHRISTOPHE

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nciLi : k il foui lire l< I

va la même Indépendance d’esprit qui des’éj et : t La révi lation est

pour un peuple et pour un temps, el elle i il subordon., la raison qui est la révélation permanente et profonde <lil’essi nce divine, i C’est aussi le moment des premii rs essais d un.- étude comparée îles religions qui . onclu :  ! h li ni similitude, ainsi le / H< dibus et earum rationibm libri 1res. La Haye, 1686, de Spencer. Enfin les doctrines des di

i -ut du i sensualisme de Locke et de l’évolution atifique déterminée par Newton. Elles se développent donc pleinement dans le Chrutianitme sans myi !, ndn. 1696, de Toland < 1 CTO- 1 7-2-2 1. dans le Christianisme aussi ancien que le monde ou l’Évangile reproduisant la religion de nature, Londres, 1730, de Tindal (1657-1733), dans le Discours sur la liberté de penser, Londres, 1713, et le Discours sur les fondements el les raisons de la religion chrétienne, Loadres, 1724, de Collins (1677-1729), enfin dans le Discours sur les miracles, Londres, 1727-1729, de Woolston (1669-17 : 31. Le mouvement se continue, mais avec moins de force, dans la Lettre sur Rome ou la religion des Romains d’aujourd’hui dérivant du culte île leurs ancêtres paient, Londres, 1729, de Middleton 11682-1750), dans le l’è ritable Évangile de Jésus-Christ, Londres, 1738, deChubbs (1679-1747), dans Le moraliste ou dialogue entre Pldlalèthes, déiste chrétien, et 1’liéopliane, juif chrétien, Londres, 1737-1739, de.Morgan (1743). Il aboutit en Angleterre au déisme de Uolingbrocke, voir col. 917-919, et en France au déisme de Voltaire qui doit beaucoup aux déis.tes anglais, spécialement à Tindal. Les déistes n’exposèrent pas leurs idées sans s’attirer quelques persécutions et surtout sans provoquer d’ardentes polémiques. Mais leurs adversaires, Clarkc, Waterland. Browne, Conybeare, Leland. William Law, etc., comme plus tard les adversaires français de Voltaire et des encyclopédistes, ne surent pas leur répondre. Ils leur opposèrent trop souvent de hautes et lourdes considérations agnostiques et manquèrent leur but. La controverse n’aboutit qu’à répandre l’athéisme, à préparer le scepticisme de Hume et par contre-coup le mouvement méthodiste de Westey.

J. Leland, A View of the principal deistical tvriters in Eng(and, 2 vol., 1754 ; trad. allemande, Hanovre, 1755 ; Cabaraud, Histoire du philosophisme anglais, 2 in-8’, Paris, 1806 ; Leschler, Geschichte des englischen Deismus, Stuttgart, 1841 : Cb. de Rémusat, L’Angleterre au icvm’siècle. Études et portraits, - in-8°, Paris, 1850 ; Philosophie religieuse. De la théologie naturelle en France et en Angleterre, in-12, Paris, 1804 ; Lestie Stephen, History of english thought in the eigltteenth centurg. Londres, 1876 ; Sayous, Les déistes anglais et le christianisme, Paris, 1882 ; F. Vigouroux, Les Livres saints et la critique rôti itiste, in-8°, Paris, isso. t. ri, p. 1-176 ; Nourrisson, Philosophies de la nature. Paris, IsnT ; L. Carrau, La philosophie en Angleterre depuis Locke jusqu’à nos

. in-s. l’.iris, 1888 ; Kirehenle.r, kon, . UI, COI. 1472-1478 ; BeaU lie fur protestan’.ische Théologie und Kirche,

1898, t. iv, p. 532-550.

C. Constantin.

    1. CHRISTOLYTES##


CHRISTOLYTES. Ceux qui divisent ou scindent le Christ, tel est le nom d’une secte, dont l’existence n’est attestée que par saint Jean Damascène, User., xcill, P. G., t. xc.iv, col. 757, et par Constantin Copronyme. dans un texte cité’par Nicéphore île Constantinople < ; 826), Antirrhetica, i, 31. P. G., t. c, col. 288, mais dont le rôle n’a pas laissé de trace sensible dans l’histoire. Inconnue de saint Êpiphane au iv siècle, de Théodore ! au v, de Léonce de Byzance au vi-, de Timothée de Constantinople et de Sopbronius de Jérusalem dans la première moitié du vil’, elle es ! donc postérieure à 650 ei antérieure à 750 environ. Constantin Copronyme h traite d’hérésie abominable, sans fournir d’ailleurs le moindre renseignement sur les chefs qu’elle eut ou le

ru’elle joua

explicite. Il nous apprend néanmoins que.’.iid.ii.nl que Jésus-Chri’ait

pas monté au ciel dans I intégrité de >re :

il aurait laissé sur la U ne > nature bui au rait r -.jour du Père céleste qu’avec sa seule

divinité. C’était la scinder le Christ, d’où le nom qu donné- à c. s sectaires, . t réduire lincarnation du V’a mesimple union passagère de |j nature diwne avec la nature humaine dans la personne du I ils de Dieu jusqu’au jour de l’ascension exclusivement.

Au sens étymologique du mot, on peut regarder comme des christolytes les eu tj chiens du milieu du ve siècle, qui, d’après Théodoret, Dial., n. P. t. LXXXin, col. 164-105, prétendaient que Notre gneur n’est monté aux cieux qu’en laissant i< humanité. Dans le m. ne- » n-, le trithéiste Liienne Gobar, de la fin du vie siècle ou du commencement du vu*, est un christolyte ; car. selon Pholius, Biblioth., cod 2 -P. G., t. ciii, col. 1096, il enseignait qu’après sa r rection le corps de Jésus-Christ est a ! < ste, intangible, et que le Fils de Iiieu ne pourra venir juger les hommes qu’avec la seule divinité.

Smith et Wace, Dictionary of Christian biography. Londres, 1877, t i, p. 495 ; V. Chevalier, Répertoire. Topu-biOtiographie, p. 707.

G. Rareii.le.

    1. CHRISTOPHE##


1. CHRISTOPHE, pape, successeur de Léon V en 903, mort en prison en 904.

Lion V avait succédé à Benoit IV mort vers la fin de juillet 903. Après deux mois de règne, un prêtre du nom de Christophe renversa Léon et le fit jeter en prison. Vers le commencement de l’année suivante, le pape Serge III, rival malheureux de Jean IX en 898, put rentrer à Rome, et emprisonner Christophe qui ne tarda guère à être assassiné ainsi que Léon V.

Jaffe, Itegesta pontif. rom.. t. l, p. 443 ; Herim., Aug. chron. à l’année 904 : Duemmler, Aujcitius u>ui Vulgariut, Leifzig, 1866, p. 60, 135 ; Duchesne, Les premiers lemjis de l’État tiflcal, dans la Revue dhist. et de litt. relig., 1896, t. i, p. 490.

H. Hemmer.

    1. CHRISTOPHE##


2. CHRISTOPHE, patriarche d’Alexandrie, selon Eutychius. P. G., t. exi, col. 1128. succéda à Eustalhios vers l’an 805. Rien qu’il fût frappé de paralysie, il gouverna pendant 32 ans son Église, avec l’aide d’un coadjuteur. En 830. avec les patriarches Job d’Antioche

843) et Rasile de Jérusalem, il souscrivit la fameuse lettre à l’empereur Théophile VIII. ontre les

iconoclastes. Cette lettre, qui se trouve insérée dans les œuvres de saint Jean Damascène (édit. de Lequiem. dut être composée de commun accord par les trois patriarches. On possède de Christophe une exhortation spirituelle sur la vie humaine en forme de parabole. Il y décrit la lutte de l’âme chrétienne contre l’esprit du mal. symbolisé dans un serpent qui, par la négligence el l’avarice du maître de la maison où il pénètre, finit par tuer ses domestiques, son lils, sa femme, et le mordre lui-même. La l< tire à Théophile se trouve P. G., t col. 313-385 ; l’exhortation P. (.’.. t. c. col. 1216-.Constantin Porphyrog. nète. Narratio de imagine Edessena, P. G., t. cxiii, cl. 441 : i nipuluê reruni

stautitiopolilanaru » ’. Paris. 1664, p. lli>-145 ; Lequien, c ckriatianus, t. ii, col. 465-466 ; Fabricius, Ribliotheca g t. xi. p. 594 ; Cotelier, Ecclesim gr.rc.T monum 1681. p. 660 : Oudin. Comtnentarius de fenptoribus Ecclesim antiquis, Leipzig. 1722, col. 67-68 ; Cave. Scriptorum siaslicorum historia litteraria, Cologne. 5 :.wan D r Bilderstreil, ein Kampf der gi ihre Eigenart und um ihri

KruxabacheT, Geschichte derbyzanlinisch

-i. Otch

tzerkvi so vremeni khalkidonskago sobora. khi Tchtenia, isr.o. t. i, —, f the hotg

n Church. The Patriarch

110. A. Pajjuem.