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CHRÊME saint)

2308’"i 624 ; elle deviendra plu lard d’un u pour désigm r l om lioc le clin me "’fronl

eonflrmandi Cf. imbroise, l>< mytter., ni, 12,

P. L-. i. v.i. i.1 102 ; i L., I. L.

t IX, col fin di Noli Epi i ad Delphin., .’' P L. t. lxi, col. 189 ; Léon li Grand, Servi, in na-’Dom., iv, 6, / L.tmv. col. -JiC. Théodoret, /" lie. i. l. P. G., i lxxxi, col. GO ; Umrct. fabul. mp., m. :.. p. G., t. lxxxiii, col. H)7, où il convient pi ion : T-, iravâytov y v p : ’o(M ».

Le n il riche en document i istiques

i taltent particulièrement la vertu « lu chrême. Optât [ilève, De schism. donat., vii, 3, P. L., t. xi 1089, déclare que l’huile chrismale doit au nom du Christ, en même temps que Bon nom, la suavité de ses salutaires effets. Saint Pacien de Barcelone, Ad Sym/ « ’"".. i, 6, P. L., i xiii, col. 1057, en (ait remonter aux apôtres l’institution, totumque id ex apostolis jure de/luit. Le chrême est appelé l’onguent du Saint-Esprit, Spiritut Sancti unguenta, ibid., », 7, P. L., t. xiii, cul. 1 0ti-2 ; la confirmation reçoit dès lors le nom de sacrement du chrême, chrisniatis sacramentuni. Serm. debapt., 6, P. L., t. xiii, col. 1093. Saint Ambroise, De myster., vi, 22, P. L., t. xvi, col. 398, salue dans le chrême l’huile de la grâce, celle qui fait les rois et les prêtres. Saint Cyrille de Jérusalem célèbre éloquernment à plusieurs reprises le chrême mystique, rô u.v<mxôv Xpfaua. Ce n’est pas une huile vulgaire, mais bien un don du Christ, Xpurroî yâpïa^a, empreint d’une énergie divine, analogue en quelque manière au pain eucharistique et qui nous vaut, avec notre titre de chrétiens, la force de rester dignes de ce nom. Cal. myst., ni, 21, P. G., t. xxxiii, col. 1092. Par lui, nous devenons des christs. Ibid., col. 1088. Saint Basile invoque expr ment l’origine apostolique du saint chrême, discrètement manifestée, à défaut de textes formels, par le témoignage de la liturgie traditionnelle. DeSpir. Sonet., 27, 7’. G., t. xxxii, col. 188.

La vénération de l’Église pour le chrême est attestée par les documents conciliaires de l’époque : le concile de Laodicée, tenu vers 370, emploie les expressions de saint chrême, tû &yito xpfofiaTt, chrême supracéleste, Xptffu.<XTi êjrovpavt’u. Can. 7. 8, Mansi. Concil., t. n. col. 556. Les Pères du II » concile œcuménique de Constantinople, en 381, se servent d’une expression analogue, tû àyfftj u>.m. Can. 7, Mansi, t. iii, col. 564 ; cf. Goar, Euchologion sire riluale Grascorum, a. 31, Paris. 1647, p. 368. Voir aussi les 11° et 111° conciles de Carthage, en.190 et 398, can. 3, et le concile de Tolède en 398, can. 20, Mansi. t. iii, col. G93. 869, 1002.

La doctrine traditionnelle de l’Eglise est des lors indubitablement fixée, et vainement les théologiens protestants de la première heure ont essayé d’infirmer ces textes d’une si lumineuse précision, soit en révoquant en doute leur authenticité., soil en leur attribuant un sens purement métaphorique. Cf. Chemnitx, Examen concilii Tridenlini, Francfort, 1578, part. II. p. 65 ; Daillé, De duobus Latinorunt ex unctione sacramentis 1. II. 21, 24, Genève, 1659, p. 247, 278 Bq.

Au reste les documents du v< siècle ( l îles âges suivants confirment ces données d’une manière éclatante. Après le poète Prudence qui mentionne comme une institution commune a toute la chrétienté le chrême éternel, chrisma perenne, Psychomach., P. y… t. i x.

COl. 50 ; Caillent, , VI, il, île |. P. L., |. nx’col. 554, un témoignage décisif du pape Innocent I

rappelle que l’usage du chrême est dans |., tradition de l’Eglise. Epiai., xxv, ad lièrent., m. 6, P. /… t. x, col. 554. l.ors, , ue Calvin écrivait ces mots.’, l’adresse’des catholiques : a D’où prennent-ils l’huile qu’ils appelli nt de Balut ? Qui les g enseigne ! de chercher s., lui "’n "ile et lui attribuer puissance de conforter spirituellement ? ] Institution chrélieune n. 19, 7, Genève

1582, p. 914, ignorait-il que telle était la formelle Irine de saint.ii r ii-tin. t tes testai Pour

lui, le chrême est l’huile du Christ, l’huile du -.dut,


I, 7. P. I.. t IXXVIII

une huile symbolique, figurative du Saint-Esprit, EnarreU. in Ps. xliv, 19, P. L. i xxxvi, col I huile qui sacre les chrél. i.

P. L., t. xi., col. 09 : *, ; dès lors la confirmation est le

ment du chrême, ta » ramentum ch i, a litter. PetiL, U, 104, 239, P. /… t. iliii, col , < EpUt. Jo., tr. III. 12, P. L., t. xxw. —, int

Léon le Grand célèbre aussi le chrême du salu à fournir le sceau de l’éternité, accepistis < lirisma salulit et Bignacul

Dom., G. P. i.., t. i.iv. col. 2117. Le chrême e-t appelé encore par Maxime de Turin l’huile de la sanctification, chritmaie, id est oleo tanclificationu. Tract., III, bapt., P. A., t. lvii, col. 778. Salvien de Marseille le déclare inséparable des constitutif ;

c’est le chrême de l’Église, ’h

il nousvientde Dieu au même titre que l’Évangile et le bapb me. De gubernat. Dei, iii, 2, P. L., t. lui, co <Mihe le pseudo-Ambroise, ! >. m.î, y’, y..,

t. xvi, col. 151. voiraussi Jean Diacre, Epist. ad Senar., 0, P. /, ., t. ux. col. 103.

En Orient, même unanimité dans les affirmation* de la doctrine et les louanges de la piété. Théodoret voit dans le chrême un sceau roval. l’emblème de la grâce. I » Cantic., i. P. G., t. i.xxxi. col. 60 isltlwtions

apostoliques l’appellent l’huile sainte, la force des confesseurs. Constit.apost., in. I(i. 17. P. G., t. i. col. 797, 800. Dans les Ca, , < ns d’Uippolyte, danles Canot u Egyptiens et dans le Testament de A. -S., il reçoit le nom de chrême de l’eucharistie, i jx a P l *"*c.

Die Canones Bippolyti, can. 134, dans Achelis, Die atteste, t Quelle » des orienlalisclien Kirchenrechts, Leipzig, 1891, p. 98 ; Rabmani, Testamentum D..Y..’. Christi, Mayence, 1899, p. 128 ; Die JEgyplische Kirchenordnung, dans Achelis. 0/ >., , I. y,, . 99, |> iir n n te ! lation symbolique dont il relevé la liturgie sacramentelle du saint chrême, i, Beiot^ït] toQ pupo-j teXetov le pseudo-Denys clôt poétiquement le cvcle de ces considérations déjà très empreintes de mysticisme et s’élève aux plus hautes contemplations sur ce merveilleux instrument des divines opérations, ro-3’je : v. (lûpou. De eccles. hier., iv, 10 ; v. 1.7’. t ;., t. iii, col 181

Il serait superllu de citer tous les t. ; qui

reproduisent ultérieurement ces données ou qui lea commentent. Les uns se contentent de mentionner le lait de l’institution du chrême ou de rappeler succinctement la doctrine ou les prescriptions de l’Église. Ainsi s. Avit de Vienne. Epis t., xi.i. ail Clodovtsum, P. L.. t. i.ix, col. 258 ; Primasius d’Adrumète, h. Epiât. Il ad Cor., I. P. y.., t. i.xviii. col. 557. S. I le Tours,

llist. Franc., M. 31, P. 1… t. l.xxi. col. 227 : lie glor. martyr., t. il. col. 712 ; S. Isidore de Séille. EtymoL, vi, 19. 50, P. A., t. i.xxxii. col. 256 ; s. Bède le neial, le. In Lucss Evang., vi, 22 ; Supra P. A., t. xc.ii. col. 602, WI ; Leidrade de Lyon, Desa bapt., 7. y. y… t. xcix, col. 863 ; Jessé d’Amiens, Epist. de bapt., P. y… t. cv, col. 790. 791 ; Annuaire de Trêves. Epist. de enrem. bapt., P. I… t. x. l. col. H Paschase Radbert, De c<>rp. et sot j. Dont., 3, P. L., t. i w. col. 1275 ; Bertrand de Corbie, Contra Grmcor.

—. iv. 7. P. y… t. cvxi. col. 331 : Théodulphe d I fans. De online bapt., 17. P. 1… t. cv. col. i épilres pseudo-isidoriennes, Epist. Fabiani aJ m episc., P. /… t., w. col. 155 ; s. Pierre Damien, Serm., i. (/< dedicat. ceci-, P. I… t. exi iv, col. D’autres S’appliquent surtout a mettre en relief les symboles mystiqui s |, u >. Isidore de Séville, / eccles., n. 26, D. I.. t. lxxxiii, col 38 - l loi,