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CHIRURGIE

CHORTAKIS

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nuire la n pugnance particulière de l’Église ; l’elTusion du sang, et lea risques de vie inhérents pratiques. IVei ullam chirurgist artern subd diaconus, , , -i sacerdos exercent quss aduslionem vel incisionem inducat. IIP concile de Latran, cité au l pus juris ; cf. c. Sententiam, 9, Ne clerici.

L’Église exige même, des chirurgiens qui veulent recevoir les ordres, en renonçant à leur profession, la demande d’une dispi nse d irrégularité. Cela résulte du c. A, / aures, 7, De setate et qualitate ordinandi. Un excellent médecin, après avoir exercé son art avec les alternatives ordinaires, désira recevoir les ordres. Le souverain pontife répond : Tibi breviter respondeo, quod si super pmmissis conscientia tua te reniordeat, mi majores ordines, de nostro consilio, mm ascendas. Le cas résolu dans le c. Tuanos, 19, Dehomicidio, est encore plus précis, t’n religieux, espérant guérir une femme d’un abcès qu’elle avait à la g le lui perça et lui recommanda de ne pas s’exposer à l’air extérieur. La malade ne tint pas compte de la recommandation. Elle sortit et mourut des suites de son imprudence. Le pape Innocent III, consulté, donna cette solution : Nos igitur respondemus, quod licet i/isc monachus multuni deliquerit officium alienum ueurpando, i/c(.i/ sioi minime congruebat, si tamen causa pielahs et non cupiditatis id egerit, et peritus crai in exercilio chirurgiæ omnenique studuit, qttam debui, diligenliam adhibere, non est ex eu, (jhihI /, <> culpai mulieris accidit, adeo reprobandus, quod non posl condignam salisfactionem cum eo misericorditer agi possil, ut divina valeat celebrare : alioquin interdicenda est ei sacerdotalis ordinis executio de rigore.

D’après les interprètes, il résulte de cette solution : 1 » qu’un clerc, accomplissant une opération chirurgicale, commet une faute très grave, (/radiadeliquit, ne serait-ce qu’à raison du danger de mort inhérent à l’acte ; 2° qu’il encourt l’irrégularité, defectu lenitatis, d’après les uns. ralione honiicidii sou mutilalionis, d’après les autres, si la mort en résulte ; 3° néanmoins, en cas d’urgence et quand on ne peut avoir aucun autre chirurgien, le clerc qui ferait une incision ou une amputation n’encourrait ni culpabilité, ni irrégularité, s. Liguori, Theologia moralis, I. VII, n. 384 ; i" les commentateurs concluent aussi que le clerc devient irrégulier, même en opérant sur son propre corps, par exemple, en s’ouvranl une veine. Le conseil qu’il donnerait, de recourir à une opération chirurgicale, ne suffirait pas à le rendre irrégulier.

Il est rare que le saint-siège ici orde des induits pour l’exercice de la chirurgie, comme il en accorde parfois pour la médecine. Lorsqu’il en concède, c’est quand aucun praticien n’existe dans la contrée. Benoit XIV. Inc. cit., dit que, inenie dans ce Cas, l’induit porte la

clause restrictive, < tira incisionem vel aduslionem.

II. lil Cl l S HORA1 i - I>1 SA PRAT1Q1 E. — Ce n’est pas

de nos jours qu’il a lieu de se dispenser de rappel, r aux médecins et aux chirurgiens les principales règles que la morale leur impose :

t une grave obligation pour eux d’étudier avec le plus grand soin les principes et les mi thodes de leur profession. En conscience, ils ne peuvent exercer leur art, s’ils n’j onl pas acquis une connaissance suffisante. Le médecin est obligé de prescrire les remèdes les plus


douteux qu a d. faut

me, li prudence lui prescrit d

i. . Le liirurgii n ne peut tente*’ion

tllU i.1 ordinaire ! —, -. Nul

n tant maître de ta vie, ni de celle du prochain, I ition chii m oit avoir pour Lut <

soulagement du malade, ou la L’opération ayant pour objet i

.le (le iii, tire tin aux - i ii Il ra m ce*. i -t r, prou-I ar la morale. I, dont le n dou teux et qui serait une ex péri i pour :

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a pour résultai de garantir la Fécurité d’- opérai chirurgicales et <l atténuer d- -.-oui ! lois into I rai, les.

Pour des points particuliers, voir Avortemint. t. i, cl. 2644 sq. ; Césarienne (Opération), col. 2

EhBRYOTOMIE ; lhMilllsMi ;.

Lehmkuhl, Theologia. Friboorg-en-Brta

t. i. n.’."3 ; Itevue des science* I que », t. i

p. 102-417 ; Sorbted, La morale dut, s ses rapports avec la médecine el 11. -. ni, p. 15ô-2’15 ; Mourc-au et Lavrand, Le médecin

D. DOLHAI.AIUY.

CHŒUR DES ANGES. Voir ANGES, t. i, col. 12091-211, 1211-1212. 1244

    1. CHOQUET François-Hyacinthe##


CHOQUET François-Hyacinthe, né à Lille, vers 1580. prit l’habit dominicain a Anvers. Ignace de Lrizuela, 0. P., conf — eur et ami de l’archiduc Ai envoya Choquel en Espagne pour s’perfectionne ! la théologie. A Salamanque, il entendit les leçons de Dominique Banez, de Pierre de Ledesma et de Pierre de llerrera. De retour en Belgique, Clioquet enseigna la philosophie et la théologie, à Loin, iin. jusqu’en 1616. Au chapitre général de Paris |(ill, . après avoir soutenu des thèses publiques dont l’une, opposée aux théories gallicanes, avait été supprimée par le premier président au parlement. D. de Verdun, Choquet fut promu au grade de maître en théologie. Le 28 juillet 1615, l’académie de Douai lui conféra le même titre. Il enseigna tour a à Louvain. I louai et Anvers, où il mourut, le 28 juillet 1646. Outre un certain nomhre d’ouvrages hagi phiques on a de lui : 1 De origine gratix sanctificanlis it. i). in quo, de ejus natura, causis efficienlibus, subjecto, libri 1res, in-i. Douai, l1128 ; le t. n n’a paru ; il devait comprendre 5 livres et traiter posilionibus ad gratiam, de justifications, de ni< gratiseque effectibus, de perseverantits et confirnu ni s in gratta donis, de causa final i gratix, qu* ejus /"’c glortam consummatio ; 2 De mistione aqxtm m calice eucliarislico, ejusque m C.hristi sangu, conversione opusculunt theologicun per titteras son intemuncium disserlatio t/i in-8°, Douai, 1628 nmentaria in universam ! stotelis logicam ab eo anno it>(>~ dictata Lovami,

Quéu’f-Echard, Scriptores ordinis um, il, |

Paquot, Mi -’servir à

g, j.f ; te la prim :, -fot.,

Louvain, 1760, i. iii, p. -Va ; Hurler, Xomcttclator litrr.. t. i. |. ; capitutorum generalium

L.ri. hislorica, ; xi), r » me, ; R. Cou v

    1. CHORTAKIS moiéiios##


CHORTAKIS moiéiios, théologien grec du xvii : cle. né’à Réthymne (Crète*, étudia la théologie » l’uni sit. de Padoue. 1 n lt'>->7. il devint archevêque de P delphie (Venise) ; il mourut en ItiTT. On a de lui :