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Vaque de 1843. Le 10 décembre 1843 le conseil i siastique et les ministres envoyaient am (idi l( Profession de foi de l’Église chrétienne française, Paris, 1843. IN enseignaient le pur déisme. En murale, ils acceptaient l’abri gi i iprimi par Jésns-Christ dans l’amour de Dieu et des hommes. Leur culte était à la fois dogmatique et symbolique : dogmatique, | qu’il était l’enseignement en commun il’- la religion ; symbolique, parce qu’il conservait les sepl sacrements el leurs symboles. Les devoirs de l’homme envers Dieu si’réduisaient à l’adoration été la reconnaissance ; ceui qu’il avait ; ’i remplir envers lui-même étaient la sci el l’hygiène. L’Église nouvelle’lait chrétienne, en ce qu’elle acceptait les principes énoncés dans l’Évangile, et française, en ce que son culte se faisait en français et en ce qui Ile ne reconnaissait que la loi et le gouvernement de la France. Les Lettres past<jrale$ pour la Vaque sont envoyées en 1844, 1845 et 1846 par le conseil ecclésiastique ; celle de 1848 est de l’abbé Bandelier. l’ne constitution avait été établie, le’23 février 184-i. sutune base démocratique : le conseil et le clergé étaient élus par les fidèles, qui payaient une cotisation pour le culte.

Dans les premiers temps, l’Église chrétienne française n’avait pas de temple. Ses membres tenaient leurs réunions au domicile de l’un d’eux, soit à Paris, soit dans la banlieue. Bientôt elle acquit un modeste local. qui lui servit de chapelle, rue du Faubourg-Saint-Martin, n. LSô. Elle fut persécutée pendant six ans, bien que ses réunions fussent tolérées par la police. Le 5 mai 1818, on plaça sur la façade un tableau qui indiquait ses titres. Le pasteur Bandelier publiait, le lil décembre 1859 : Le vrai christianisme ci le vieux catholicisme en présence de la démocratie française. Trois personnages : le pasteur Bandelier, un anonyme qui signait Verax et l’abbé Christian, directeur du Frai catholique, s’étaient mis d’accord sur un symbole religieux. Ils voulaient ramener les sociétés modernes au temple du vrai Dieu par la fusion du catholicisme et du protestantisme, à l’exclusion de Home. L’unité de Dieu, enseignée par Moïse, condamnait le système trinitaire. La fraternité universelle, avec la communion pour symbole, était l’essence du Nouveau Testament qu’ils conservaient. I. I _lise chrétienne universelle n’aurait que deux sacrements, le baptême et la cène, et la langue nationale serait la langue officielle du service divin. Ce projet d union est le dernier acte de l’Église chrétienne primitive que nous connaissons.

A partir de 1850, on n’entend plus parler de l’Église française et de ses démembrements. Elle avait vi vingt ans sans avoir exercé- une influence bien pernicieuse dans la société’française, puisqu’elle n’a jamais réuni qu’un petit nombre d’adeptes.

Les notices sur Chatel sont ou bien det ues ou bien

des pamphlets : Jules Janln, L’abbé Chatel et dans

Paris ou le livre desCent-et-un, Paris. |s ; j. p. 159493 ; _ sur l’abbé Chatel et su astique pro testant du Doubs, Montbéliard, 1883 ; L’abbé Chatel et sa réforme, nouvelle notice, par le même, in-12. Montbéliard, 1833 ; Notice sur fabbé Chatel et sur C Église catholique française, m-fob, [Parts, 1834 ; ] Quelques observatii ni sur ri glise catholique française et sur il. Chatel, s<>)i fondateur, ln-8. Paris, 1s. ; ’, ; Scènes historiques des prétendus trs Chatel, ’alapra 1 Roi’1 (par

in-iH, Paris, 1834 ; Eugène de Mirecourt, L’abbé Chatel, dans

ntemporaine, n. 188, 8* <.lit., ln-32, Paris, isti. p. On peut consulter les journaux du temps, suri ut Y Ami, !, /1 religion, 1881-1848, 1 lxvi-cxvi (à l’aide des tables) ; 1867, 1 1 1. p 410-41 11.

ni Incomplets et Inexacts ; il n’j a a consulter que ceux Uu Kirchenlexikon, 2- Mit, 1884, t. m. col. les no. el de

.le la secte, rué*

l’^ri*.

715-716 :

    1. CHATIZEL DE LA NÉRONNIERE P##


CHATIZEL DE LA NÉRONNIERE P.erre-Joæph théologien français, m i Laval, en 1733, mort a Ai. en h s’l7. Il fut successivement l< la Trinil

Laval, puis curé de Saclaine Maine-et-Loire). La prorince du.Maine l’envoya aux États généraux de 1780. Son Traité du pouvoir des évêtjue » sut lentt

de mariage, in-12, Paris, 1789, fut combattu par Maultrot. On lui attribue les deux II I

Lettre de M…, curé du dioi te d’A ngert, au P. ialar, évêque intrus du département de lu Mayenne, in-8°, 1791 ; Lettre adressée au T. S. P. Vie VI, Rome et souvi rain pontife de i Êg par

le clergé catholique des diocèses du Mans et d’Angers, in-8°, Londres, s. d Cette lettre avait auparavant insérée dans le Journal ecclésiastique de Barruel, juin 1792.

Ile 1er. Xouvelle biographie générale, Paris. 1854, I col. 113 : i * i rtes, Bibliographie </u Mai

C. Toussaint.

    1. CHATZINZARIENS ou CHAZINZARIENS##


CHATZINZARIENS ou CHAZINZARIENS, tiques arméniens du VIP siècle, ainsi dénommés, dit NicéphoreCalliste, II. E., I. XVIII, c. i.iv, P. G., t. cxlvii. col. 441 sq., du mot arménien Chatclt, XïtÇovç, qui Bignifie croix. <*n les appelle également $ta parce que, de touteb-s images, ils n’auraient adoré et v 11. ré que la croix ; ils seraient dune une secte d’iconoclastes. Le même historien grec prétend que, à la différence de leurs compatrioti s, ils reconnaissaient deux natures en Jésus-Christ comme les orthod mais qu’ils s’écartaient de ces derniers en ce qu’ils semblaient affirmer deux personnes en Notre-Seigneur, dont l’une aurait soulier ! sur la croix au moment de la passion, tandis que l’autre se tenait à l’écart et contemplait ses souffrances. Ilprétendaient tenir cette iii, ; de saint Grégoire l’Illuminateur, l’apôtre de l’Ara* alors qu’ils en seraient réellement redevables à un tain Sergius. Nicéphore Callisie leur reproche encore d’autres particularités liturgiques, à propos (i sa haine native de grec l’a certainement induit en erreur, comme l’usage exclusif du pain azyme a la messe, I » non-mélange de beau avec le vin et surtout le fameux îpTs160’jpiov, ou aratchavorati, jeûne hebdomadaire qui s’observe une semaine avant l’ouverture du grand carême, en mémoire du jeûne des N’inixites. Voir AiimiMi :, t. I, col. 1983. A ce propos, Nicéphor raconte une légende qui.1 cours chez les Grecs pour expliquer l’institution de ce jeune et qui n’a d’autre but que de jeter le ridicule et le discrédit sur une pratique parfaitement admissible.

— Ml.lift.

CH AURAND Honoré, né a Val, !

le 16 février 1615, entra dans l.i Compagnie de Jésus le J’.t septembre lb.’îi>. Il exerça, durant cinquante ans. un apostolat très fructueux dans plus de quatreingt-dix dio 5. Infatigable aux travaux du mini- : /ele lui lit encore entreprendre une longue et difficile ! pagne contre la mendicité’. Grâce aux lai - po pulations remuéepar ses prédications, et avec l’appui de l’autorité royale, il ne fonda pas moins de cent in r maisons de chant.. où les vagabonds étaient renfermés, instruits et habitues, m travail, el d’où les autres pan recevaient des secours à domicile. Les heureux de ces établissements pour la suppression de la mendicité el pour I assistance rationnelle, el le rare talent