Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/500

Cette page n’a pas encore été corrigée

230’J

CHARTREUX

2310

poséi par dom Innocent U Ma on lui n i plu tard, 11 - traduisil. n latin pour lei répandre dai treu m di - autn nation

n était personnellement très érudil Attaqué, en 1700, par le P. G

, " 1, ""’eomm I et ti m< raire, il lui répondit

l"" |P ' » t’! " avoir lu ou entendu lire vingt-huit fois la Bible et n duil la doctrine du corn ili di rrei table », imprii i.i., Paria, en 1662, puia deui

autres fois i n i rance 1 1 en Allemagne, avec i appi lion des docteura, qu’il avait parlé dea matières de la grâce, Il ajoutait que, pendant trente années, i cherché à découvrir la fausseté de la doctrine janséniste. et qu’à cet effet, il avait lu. i relu, et copié plusieurs fois le concile de Trente pour en faire un exposé- exact ; il avait aussi lu et relu les conciles, |e g œuvres de saint Augustin, surtout les polémiques, les écrits de plusieurs Pères de l’Église, saint Thomas et le livre de Jansénius. Il aurait pu ajouter encore qu’il avait enseigné- la théologie. En effet, les cartes de la visite de la Grande-Chartreuse en 1684, 1(387 et 1690, attestent que dom Le Masson remplissait lui-même l’office de professeur de théologie. Pendant son généralat (1675-1703), il reçut quatre-vingt-douze professions de moines, dont trois lui succédèrent dans le gouvernement de l’ordre, et trente-cinq occupèrent les places de prieurs, de recteurs ou de vicaires de moniales. Ses disciples, presque touspréposi s aux maisons de France, exercèrent leurs charges à une époque fort difficile et très troublée et, grâce à l’enseignement reçu, ils maintinrent et transmirent dans I ordre les saines doctrines. Au xixe siècle, dom Jean-Baptiste Mortaize, profès de chartreuse, élu général en 1831 et démissionnaire en 1803, hérita du zèle de dom Le Masson pour l’étude de la théologie. Lui aussi se chargea, pendant quelques années, de faire la classe de théologie aux jeunes religieux de chartreuse. En 1847, il lit approuver par le chapitre général une ordonnance, qui rappelait l’ancienne ordonnance de 1610 concernant la leçon hebdomadaire de l’Écriture sainte, et en réglait l’observance. En 187-2, le chapitre général s’occupa des études des jeunes profès, et détermina le nombre des traités de théologie, sur lesquels les prieurs devaient examiner les ordinands avant de leur délivrer les lettres dimissoriales pour l’ordination. Il déclara, en outre, que I les nouveaux prêtres seraient chargés de faire, selon la, ’disposition des prieurs, ou le catéchisme aux frères et aux domestiques, ou l’homélie sur les évangiles des dimanches, ou les sermons des solennités.

Depuis 187-2, le chapitre général s’est préoccupé plusieurs fois des études des religieux profès des grands vœux, et a exhorté les prieurs à veiller sur l’emploi du temps laissé libre par les offices et exercices de piété. Les prieurs doivent aussi s’informer des livres que les moines prennent à la bibliothèque conventuelle, et des progrès qu’ils font dans leurs études. Un avertissement spécial du chapitre général de 1897 exhorte les religieux a étudier les commentaires de l’Écriture sainte composés par des chartreux ei surtout les explications des Psaumes. Relativement aux études des jeunes profès, l’ordre a du conformer son programme au décret général publié- parla S.C.des Êvêques ( t Réguliers, le i novembre

1892. Actuellement, les étudiants sont tenus a une année de philosophie et trois ans de théologie dogmatico-morale. De plus, le chapitre général de 1898 exhorte vivement les professeurs de dogme a donner à leurs élevés

le goûl de cette science, afin que, devenus profès îles grands vœux et prêtres, ilspuissent continuer, dans leur solitude, à l’étudier et à s’en servir pour leurs méditations et leurs prédications aux frères,

t" Théologiens.— 1. Dans l’espace des trois premiers siècles cartusiens, c’est-à-dire de 1064 à 1383, i connaissons peu d’écrits théologiques ; les ancien-, chartreux n’avaient aucun souci de transmettre leurs noms

et leurs ouvrages à la postérité D’ailleurs les incen nerres et la suppression des m

"" ’Ives, qui || de nombreux

et préeieui documents. Nous pouvons cependant mentionner bvénérable l’une.- de Balmev, Bel


t d un traité De pace concilianda, l’on et l’autre ; , lus’"""’Gautier vValterus), proies du Mont-Dieu r’280. laissa un traité De

liom Hubertin de Casale, fameux franciscain, di chartreux vers 1312, est très connu ; la pauvreté des frères mineurs, et pour ses écrits : 1 In

Urum Sententiarum epistoles, mss. : -2 Arbor vitm

erucifixi Christi, in-f.d., Venise, 1485 ; L’im, trad. italienne, in-4°, I oligno, 1564 Eedà itatibuê juxta teptem visiones, q, - m

Apocalypti, in-fol., Venise, 1515 ; in-4°, 1525. Dom Guillaume Crassi. d’Ivrée, en Piémont, ancien dominicain, très savant (+ vers 1321 (.écrivit un traité- De laude eartusiensis ordinis contra detrectatores, qui, dans plusieurs bibliothèques publiques, se trouve réuni au traité du P. général dom fioson <j 1313), intitulé : De te et vcvitale perfectæ religion, - ; ad defendendum ordinem cartusiensem. Dom Nicolas, prieur de la chartreuse de Snals, dans le Tyrol. vers 1330, a laissé deux ouvrages rnss. De moribus adolescentium ; CoUoqutum ntiam inter et discipulum. Dom Aymon, d’Aoste, en Dauphiné, général de l’ordre († 1331), est loué pour sa science et ses écrits théologiques, dont les académies faisaient grande estime. CL Dorland, Chronicon, I. IV, c. xviii. Dorn Porchetlo Salvago f 1350), Victoria adversus Hebrseos, in-fol., Paris. 1520 ; De certibus trinis el unis contra eosdem, ras. Dom Ludolphe de Saxe, ancien dominicain († 1377’. aura un article spécial. Dom Jean de Castro I raclât us de psenitentia, ms.

2. IV siècle cartusien 1384-1 183). — Dom Marc, appelé, dans quelques manuscrits, Orel ou Parison, Lvonnaisi chartreux de Pierre-Châtel Ain), vivait en 139-2 (un ms. porte 1312. el a laissé un compendium ou manuel théologique composé pour son frère curé. Il existe des copies de cet ouvrage dans les bibliothèques des villes de Lyon. Poitiers et Marseille. Dom Thomas (xve siècle), Practica doctoris Thomas eartusiensis Boni Lapidis circa Urach, ms. à Cerne. Dom.lé-réme (1400). Conipendium theologise veritatis, ms. à la chartreuse de Pise. Dom Henri Kemenadius de Cœsfeld († 1410), aura un article spécial. Un chartreux anonyme du xve siècle, Tractatus mellifluus de tribus essentialibus religiosum constituentibus editus per quemdam venerabUem virum m sancta religione ordinis carthusiensium, ms. in-4 », à l’abbaye de Ifœlek, en Autriche. Dom Adrien Monet, prieur de la chartreuse de Liège († 1411), Liber de remediis utriusque fortune prospère tcUieet et adverse, s. 1. (Cologne, vers 1 170. Cologne, I 17l. strasbourg, 1471 ; Louvain, 1474 ; Pari-, 1507, ÎÔIG. Dom Jean de Brederode ; - 1415) traduisit en flamand La somme des vires et des vertus du P. Laurent, dominicain. Cette traduction a eu quatre éditions : Delft, 1478. s. I.. I. Uasselt, 1481 ; Harlem, 1484. Cf. Ilain. n.’.f. » ’.'.) - : -. Dom Marqnardde Wartenberg, prieur de la charta de Prague, appel, - le marteau îles hussites.- ; - 143 écrivit beaucoup pour la défense de la foi. fut aut, : à prêcher publiquement et à soutenir des disputes solennelles avec les hérétiques partisans de Jean lluss ci de Jérôme de Prague. Ses ouvrages ne nous sont parvenus, hom Etienne, prieur de la maison d’Olmutz. appelé- aussi hmarteau des wickffistes et d, pour avoir déployé la même science et le même zèle , ; 1481), a laissé différents écrits, dont quelques-uns oui été publiés, au xviir siècle, par dom Bernard Pei, bénédictin, a savoir : 1 />. Stephani Medulla trilici seu Aniiui, le/fus ; 2° Antihuis », 3 Dialogu* volatilu inter aacam ri passèrent adversus Hussum. I