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CHARLES DE L’ASSOMPTION - CHARTREUX


physù am prc ti ientia m pie, tente 01 tum, pugnai et palma médite, ’"' r a mpugnatit

féliciter ; a ". 1669 ; 2 v edia

„, le xc I670 ; 3° 3 hotnit (ai uni I

Idett, SS. Auguslini et Thomm, geniini oliê,

„„, , , , , , , , , rca teienliam mediatn, naturam

purai ! ’i amorem, liberlatei

i, , , , , , ibilitatem, ln-4 », Douai, 1670, 1. 1 ; S édit

[672 ; ce premier volume fut attaqué en 1670,

licain Jérôme Henneguier, bous le nom de

Philalethea Consentanus ; le t. n parut, Douai, 1673 ; le t. m est une riposte au jésuite Fourmestraux, iJouai, 1874. Les deux premiers volumes avaient été défi i la s. C. de l’Index, mais ils ne furent pas condamnés. Voir Gérj (Quesnel), Apologie historique des deua censurée de Louvain, p. 340. L’auteur en fui prévenu par une lettre du cardinal Bona, <lu 19 mai 1073. Epist., îxxx. Lacques, 1759, t. i. H la lit imprimer ; elle fut inscrite à l’Index sons les titres : Epistoîa sub nomine Eni. D. Joannis S. B. E. card. Bona, approbans

, inam Germant Philalethis Eupistini ; ou Libellas contra card. Bona sic inscriptus, etc. L’auteur publia encore : Thomislarum triumphus in perpetuum firmatus, advenus injustam recentis molinistx defensioneni, etc., in-4°, Douai, 1674 ; tDe libertate et contritione. .. tutissima et inconcussa dogmala, in-12, Douai, 1671. Sous son nom et son pseudonyme, le P. Charles de l’Assomption édita : Funiculus triplex, quo nécessitas angélici luminis D. Tiiomx ad veram S. Augustini intelligentiam insolubilité/- stringitur advenus Baium, Molinam et Jansenium, in-i". Cambrai, KiTÔ ; c’était la continuation de l’ouvrage précédent. Étant provincial, il publia sans approbation ni permission : Pentalogus diaphoricus, sire quinque differentiarum rationes ex quibus verum judicatur de dilatione absolutionis ad mentent gemini Ecclesisesolis SS. Auguslini et Thomx, oblatus ad examen SS. papx Innocenta XI, in-8°, 1078. Cet ouvrage fut condamné au feu par le général de l’ordre, Emmanuel de Jésus, par décision du 3 janvier 1079. et inscrit à l’Index, donec corrigatur, par décret du 5 septembre 1084. L’auteur y enseignait qu’un pénitent, qui accusait chaque semaine les mêmes péchés, devait être absous. Il n’exigeait vraisemblablement pas toutes les conditions requises pour le ferme propos et les efforts nécessaires pour éviter la rechute, car il était considéré comme un moraliste trop large. Il a été réfuté par le carme Henri de Saint-Ignace, Theologia sanctorum, p. 25 ; Elhicx amoris, t. V, c. xiii, xi.ii. xci, xevu, t. ni ; par Havermans, Examen libelli I’. Caroli al, Assumptione… cui titulus Pentalogus, in-8°, Cologne, 1071t. et par un théologien de Mayence, Examen Penlalogi, in-8°. Cologne, 1088. L’évéque de Tournai. Gilbert de Choyseul, publia aussi contre ce livre des Éclaircissements. Le carme y répliqua : La vérité opprimée parlant à l’illust. et révérend, seigneur évêque de Tournapiar la plume du 1>. Charles de l’Assomption, in-s. 1680. L’évéque, ayant adressé une Lettre aux pasteurs et confesseurs de son diocèse, reçut une réponse sous forme de Lettres d’un théologien flamand à l’illust. évêque de Tournai, in-8". Liège, 1681. Le débat portait sur le d.lai de l’absolution, la confession informe et la fréquente commu u, L’évéque fil une Seconde lettre pastorale, qui était accompagnée de la censure de vingt et un docteurs. 1681. Arnauld écrivit aussi : Observation d’un professeur de philosophie sur les lettres d’un théologien flamand, 1680. Le carme continua la polémique : Elucidatio cirt a

usant absolutionis cansuetudinnrmruni et recidnorum

secundumdoctrinamS. Thomacum tribus regulispro frequenti communion », in-8°, Liège, 1682 ; et en français : Éclair, issement touchant l’usage île l’absolution.

clc., ibid., 108-2 ; Vindiciarum poslulatio a Jesu Christo, ’ora, , t omnium pwnitent redemptore, « <’bunali ret

une traduction frai

V" l’évéque de Tournai L’. « / lu i de

mi doitrior de l’usage de l’absolution eun

d’habitude contre la pratique qui re tirent les pécheurs de la confection, in » np pellation du P. Charles de VAssomption " Vf Vil

que d Ai ras, , se de la ;

tujue. commune de VÉglite, présentée au roy contre la nouveauté des rigoristes sur l’usage de l’absolue ini Cambrai, 1084.

Martial de Saint-Jean-Iî : liotheca scriptorum

utriusque congregationis et eexut cm

86-71. Daniel de U Vil Marie, Spéculum cornu m. p. 1128 ;

Cosme de Villiers. BtbUotheca carmelilarum, Orléans, t. i, cl. 311-312 r servir à

l’histoire littéraire des Pays-Bas, in-f !.. t i. I tgrar

phie national publiée par t Académie royale (> Belgique, Bruxelles, 1872. t iii, ooL 138-140 ; Reuscli, Der Index, 1

n. p. 520-521 : DSUinger et Reusch, Geschichte der Muralstreitigkeiten in der romisch-katholischen Kirche, N

1889, t. i.p.OC. 02 ; Hurler, .omenclator, t. ii, col. 318 sq.

!.. Marobbot.

    1. CHARLES VERRI DE CRÉMONE##


4. CHARLES VERRI DE CRÉMONE, capucin de la province de Milan, avait été quelque temps missionnaire en Afrique. Dans sa province religieuse, il enseigna la théologie morale et remplit quelque temps te charitable office d’assister les condamnés à mort. Il a laissé connue preuve de son zèle et de sa science les d-ux ouvrages suivants : Ricordi per essercitar il caritatiro officio d’aiular à christianamente morire quei meschini clie sono dalla giustitia condannati a morte, con laggiunta d’alcuni dubbij spetlanti allô statoesalve :

a di delti giustitiati dopa la loro morte, in-i’, Milan,

1072 ; Opusculorum moralium pars prima in qua continentur tractatus omnes de actionibus humants eorumque causts et principiis, additis in fine, quai est secundo pars, nonnullis disceptationibus de modo et facultale ministrandi sacramentum pxiiitentix…, 2 in-4°, Crémone, 1670.

Bernard de Bologne. Biblivtheca scriptorum o. m. capuccinorum, X’enise. 1747 : Arisi. Cremona literata. Crémone, 1741, t. iii, p. 34 ; Hurter, Nomenclator, t. u. col. 283.

P. Kdoi ard d Aleneon.

    1. CHARLIER Jean##


CHARLIER Jean. Voir GSRBON.

    1. CHARTREUX##


CHARTREUX. — I. Fondateur. II. Règle. III. Histoire de l’ordre. IV. Études et travaux théologiques dis chartreux.

I. Fondateur.

1° I "te. — « Maitre » Bruno, comme le nomment les anciens documents, naquit à Col. vers 1032, de la noble famille d’Ilartenfaust. Il grandit dans une atmosphère de foi vive et de piété, où tout se réunissait pour le préserver des atteintes du mal et lui conserver le trésor de l’innocence. De la famille, ii, a l’école cléricale tenue par les chanoines de Saint-l.u nibert Ses progrès dans l’étude et dans la piété forent tellement remarquables, que l’archevêque de Col

engagea ses parents à l’envoyer à l’école célèbre de Reims. Ainsi Bruno, vers l’âge de quinxe ans. vint en Fiance et s’attacha à l’Église de Reims, ce qui lui valut plus tard les surnoms de Bruno Galticus et Brun mentis. H se lit remarquer par son application a l’étude, ses aptitudes pour l’acquisition des diverses branches du savoir humain, et surtout par sa vie édifiante 1050, il alla a Paris approfondir la philosophie, étudier l’hébreu, l’Écriture sainte et la théologie. Il prit les grades académiques de maitre et de docteur en philosophie et en théologie, revint dans sa patrie verliu> it v recul le titre avec le bénéfice de chanoine de Saint-Cunibert. L’illustre archevêque de Cologne, saint Annon,