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JARIENNE (OPÉRATION ! - CHALCÊDOINE

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l.i circonstance Un pratiquer

l’opération et s’abstenir pour tout le reste.

Ballerlnl, Opus theol

bisputatiot

togim moraUs insMutiones I i Lehmkubl, TheologUi nu t i ; Berordl, Praa uwt, X. i ; Moureau et Lavrand,

! l. 11.

11. Moureau.

    1. CHACON Alphonse (Ciacconitu ou Ciaconii)##


CHACON Alphonse (Ciacconitu ou Ciaconii), d’origine espagnole, naquit vers 15455, pril l’habit dominicain au couvent de Saint-Thomas, à Séville. Régent des études, puis maître en théologie, <1<’bonne heure Chacon i’adonna aux études historiques. Ses recherches l’ayant conduit à Rome, Grégoire MU le prit m grande affection et le nomma pénitencier de Sainte-Marie-Majeure. Chacon employa utilement à dis travaux d’érudition les loisirs que lui laissait sa charge. En 1591, il avait déjà composé 20 volumes. D’après certains auteurs dont les sources ne nous sont pas indiquées, il aurait été élu et sacré patriarche d’Alexandrie par Clément VIII, mais l’ontana, Thealrum dominicanum, n’en parle pas. Chacon mourut à Rome, à l’âge de 59 ans, vers 1001. — Outre un certain nombre d’ouvrages d’érudition profane, il a laissé : 1° De Hieronymi cardinalitia dignitate quæstio, in-4°, Rome, 1591 ; Venise, 1593 ; 2° De signis SS. Cruels, qim, divertis orbis regionibus, et nuper anno UDIC1 in G allia et Anglia divinitiu ostensa sunt, et eorum explicatione tractatus, in-8°, Rome, 1591 ; 3° De jejuniis et varia eorum apud antiques obsercautia tractatus, in-4°, Rome, 1599 ; 4° l’ouvrage par lequel Chacon est surtout connu : ViUeetres gestse mm m tenon pontificum Romanorum et S. R. E. cardinalium ab initio nascentis Ecclesise ad Clementem 1777, 2 in-fol., Rome. 1601 ; ad Vrbanum 17//, 2 tom. in-fol., Rome, 1630 ; ad Clementem IX, 4 in-fol., Rome, 1677 ; ad Clementem XII (Guarnacci), in-fol., Rome. 1751 ; 7 in-fol., Rome, 1787 ; 5° Bibliotheca librox et scriptot-es ferme cunctos ab initio mundi ad annum MDLXXXII1 online alphabelico complectens qusqu’à la lettre EPI), in-fol., Paris, 1729 ; Amsterdam, 1744.

Quéti’-Echard. Scriptores ordinis prxdicatorum, t. ii, p. 344 ; A. Ciaccunius, Bibliotheca, col. 07.

R. Cou LOS.

    1. CHADUC Biaise##


CHADUC Biaise, (ils du savant antiquaire français de même nom, naquit, en 1008, à Riom (Auvergne), entra à l’Oratoire, le 28 janvier 1629, j professa, tour à tour, les belles-lettres, la philosophie, la théologie, et se livra ensuite, avec beaucoup de succès, au ministère de la prédication. Il a laissé, outre divers recueils de poésie latine : Lettre d’un théologien à un sien ami sur l’usure, in-fol., 1672, où il soutient que le prêt à intérêt n’est contraire qu’à la charité et qu’il n’est défendu de tirer l’intérêt de son capital qu’à l’égard des pauvres, et non à l’égard des riches et des commerçants. Un de ses confrères, le P. Thorentier, sous le pseudonyme de sieur du Tertre, avant contesté ses doctrines : L’usure liquée et condamnée /><" lessaintes Écritures, Chaduc lui répondit : Traité de la nature de l’usure, selon la loi de Dieu et la doctrine des saints Pères, in-16, Avignon, 1675. <>n a encore do lui un recueil de douze sermons : Dieu enfant, in-12, Lyon, 1682, d’autres sermons pour l’octave du saint-sacrement et pour celle des morts, entin un Panégyrique de saint Amollie, patron de son pays natal. lai général, ses discours sont assez bien écrits, mais ils manquent presque totalement d’onction. Il eut, pourtant, de la vogue dans les chaires de Paris, où il mourut le 18 janvier 1694.

L. Battei’ii. v. jues pour servir à lhi*toire

de i —, ralal du P. Senault, Odit. In^dd et

Bonnardet, Paria, 19M

C. fui —VINT.

    1. CHAIGNON pierre##


CHAIGNON pierre, jésuite français, né à Saint-Pierrela -Cour, aujourd’hui Saint-Pierre-sur-Ourhe

k-8 octobre 1791, entra an novirjat le 1’» août 1819, el mourut à An

-a longue vie au ministère des mi As tialei et’i particulièrement di - sa tales, dont il donna plus de 300 dans p r es q ue tous les diocèwi de France. H a reproduit la -a prédication dans des ouvrages qui, an .Mu r Kreppel, sont « un monument remarquable d’éloquence et de piété, et assurent a leur auteur une p

distinguée parmi lemaîtres les plus émim lit-, de la vi. spirituelle ». Ses œuvres principales sont : L l’autel ou le su, ut sacrifice de la met célébré, Angers, 1853,.V trs </< méditât

, le prêtre sanctifié par la pu’1 l’oraison, 3 vol., ibid., 1858 ; 3e édit., 5 vol., ; deui ouvrages ont eu, du vivant même du P. Chaignon, Il éditions françaises et des traductionen plu-i langues. L’auteur lui-même a adapté le second à l’n de tous les fidèles et des religieux sous les titres de : La méditation ou le fidèle sanctifié par la pratique de l’oraison mentale, 2 ou 3 vol.. ibid., 1863 ; Médita religieuses ou la perfection de I état religieux, fruit de la parfaite oraison, 4 in-12, ibid., 1869 ; 3 in-18.

M’Freppel, Éloge du P. Chaignon, dans Œuvres pastorales et oratoires, t. vi, p. 13 : Séjourné, S. J., Paris, 18>* ; Bommervogel, Bibliothèque de la C’de Jésus, i. ii, COL 1031 ; Hurler, NomenclotOT, t. in. cl. MM.

H. I>I TOUQTET.

    1. CHALCÊDOINE (Concile de)##


CHALCÊDOINE (Concile de). — L Préliminaires.

II. Histoire du concile. III. Texte. IV. Histoire. V. Explication du formulaire dogmatique de foi.

I. Pkélimisaii is.

Ce concile, IV’œcuménique, tient une place importante dans l’histoire de l’Église, aussi bien par le nombre des évêques qui y prirent part que par la gravité des questions qui y furent débattues. En portant contre le monophysisme une sentence de condamnation irrévocable, il compléta l’œuvre doctrinale du III’concile œcuménique et fixa définitivement la doctrine et la terminologie catholique sur la question de la christologie. Sans entrer ici dans des développements qui trouveront leur place à l’article EutychÈS, rappelons cependant comment la condamnation de Nestorius. loin de mettre un terme aux controverses christologiques. avait au contraire soulevé un nouveau débat et provoqué une nouvelle hérésie, celle d’Eutychès. La pensée chrétienne était, seinble-t-il. fatalement condamnée débattre entre deux théories oppochrêmes, le

dualisme personnel de Nestorius et le monophysisme d’Eutychès, avant d’arriver à la formule définitive qui devait exprimer les rapports réels établis par le mys de l’Incarnation entre la nature humaine du Cliri- ! nature divine. Nestorius avait nié l’unité de personi.’Jésus-Christ et soutenu que sa divinité et son humanité, conservant l’une et l’antre leur personnalité propre, (aient trouvées unies que par des liens moraux et purement accidentels. Kutvches. lui Dette unité

personnelle et, par un excès contraire, la transforma en une unité de nature. L’un ayant distingué, jusqu’à les séparer, l’humanité et la divinité du Christ, l’autre les unit au point de les confond dors que

l’Église, qui était déjà intervenue au concile d’Éphèse

, :  ; i pour sauvegarder l’unité réelle et personnelle du Christ, éleva de nouveau la voix au concile de Chai » doine, pour maintenir dans cette unité personnelle la distinction réelle des natures et définir solennellement que Jésus-Christ, tils de Dieu incarné, n’était qu’une seule personne en deux natures distinctes. Cette définition mit un terme au débat, sans toutefois réconcilier pleinement avec l’Église les deux partiopposés, qui -iront, on le sait, à se perpétuer en Orient, l’un d.inles Églises monophysites d’Arménie, de Svrie et d’1 gypte, l’autre dans l’Église nestorienne de P< rse. Au fait de la convocation et de la tenue du concile de