Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/430

Cette page n’a pas encore été corrigée

2100

URE D’ARLES

formation littéraire qui paraît avoir été jtuqne-U fort

Mais il était déjà trop tard pour qu’il pûl qui rir la culture cls’"’-’"'’'’""i 011 "’"'"’que. Il i ut appn ndn l’école de Pomère

écrire racilemei’el’'""’""’",

phi ises uivanl les règleadu curai ». Il s, iila culture convenable à un homme <l I idéi déjà arn téea et une répugnance raisonnée pour i i, , sde virtuoaité qui faiaaient la joie d’un Enno-Voir le wnge raconté, Vita, 1, r, 9, P. t., t. i.xvi.

cul. 1005

que d’Arlea, I ivril que Céaaire était

parent. Il demanda à l’abbé de Lérina de le lui céder et conféra à son nouveau clerc le diaconat, puia la prêtrise. Il lui confia enfin la direction.1 une abbaye située dans une Ile du Rhône. Céaaire exerçait depuis plus de trois ans ces fonctions quand l’évêque dvrles le désigna pour son succès » ur ; peu de temps après, il recueillait l’héritage d’Éone (503). _

L’épiscopat deCésaire s’est exercé sous trois régimes politiques : le régime wisigothique sous Alaric H jusqu’en 507 ; le régime pstrogothique sous Théodorie, de 508 à 536 ; le régime franc, depuis 536. Les deux pren étaient ariens. Catholique et d’origine bnrgonde, Céaaire leur lui suspect et dut aller se justifier, à Cordeaux, en 505, à Ravenne, en 513. Mais il tourna-.- deux yo ; au profit.l.-s intérêts ecclésiastiques. En 506, il avait licence de réunir un grand concile, à ftgde ; en 513, comblé d’honneurs par Théodorie, il poussait jusqua Rome, obtenait immédiatement contre saint Awt une di crétale de Symmaque favorable à ses prétention métropolitain (6 novembre), et après son retour, la restauration ou la confirmation de la primatie artésienne. Sur la primatie, voir L. Duchesne, Fastes épitcopaux de {’ancienne Gaule, t. i, p. 84 iii, . ; Babut, Le concile Je Turin, Paris, 1904. La primatie consistait surtout dans une surveillance générale des affaires ecclésiastiques en Gaule et en Espagne, la convocation des conciles et le privilège de délivrer les lettres formées aux clercs ou évoques se rendant de ces pays auprès du pape. oir la lettre de Symmaque et la supplique de Cesaire, P. L., t. i.xii, col. 6t>. 65.

En même temps, Théodorie rétablissait à Arles la préfecture des Gaules, une institution qui avait déjà prêté à celle de la primatie un appui politique. Le préfet. Libère, fut pour Césaire un soutien énergique. Cette période de la vie du saint est le point culminant de sa carrière. Il exerce sur toute la ré-ion. et par de la sur la Gaule, une influence prépondérante que précisent les décisions de cinq conciles successifs, Arles (524), Carpentras (527), Orange et Vaison (529), Marseille (.moi. Le concile d’Orange, sur lequel nous allons revenir, statua sur une question dogmatique. Les autres traitèrent de l’organisation et du gouvernement des Eglises et de la vii’des clercs.

Le concile de Marseille eut à piger d’un cas particulier. Contumeliosus, évoque de liiez, y fut condamné pour fautes contre les mœurs. Mais il ne tint pas compte de la sentence. Césaire la lit confirmer par le pape Jean IL A son tour. Contumeliosus en appela au pape. C aire voulut passer outre a l’appel. Le pape Agapil lui renvoya une dure leçon de droit canon. P. L., t.Lxvi, col. 47.

Presque aussitôt les francs annexaient Aileau

royaume de Childebert. La situation politique dont axait

(Icié la primatie était une fois de plumodifiée. Les

tempmérovingiens commençaient. Mail’influence

L.nie axait été trop profonde pour ne pas se prolonger et marquer de son empreinte la période suivante. De son vivant, Césaire n’assi-te plus aux conciles tenus i Orléans H, 533), en Auvergne (533), à Orléans encore, a deux reprises (III », 5 : iS, et IV », 541). Maisa législation fut adoptée et promulguée a nouveau, mu tout

dans les trois derniers. Quand il mourut, il |aii ! lui une- œuvre durai. I ! ii colonie un des fondateurde 1 :

11.0 pa iement canonique ; nonn

détail. Cependant, quoique n’étant à aucun degri un auteur de profession, il a beaucoup écrit. On peul partir tout ce qui est sorti de sa plume en’groupe, : discours, tes canoniques

lettn s.

1 » Discours. — Jusqu’à ces dernier planait quelque incertitude sur l’autheuticiti

.fiCésaire. Les éditeurs de saint Au gustin avaient attribué au maître uiemasse de

qui ne lui appartenaient pas. L - bénédictin ! ont séparés et en ont formé un appendice. P. L., t. xxxix. col. 1735-2354. Dans cet appendice, ilen ont indiqué un grand nombre coinn voir la liste, P. L., t. i.xvii, col. 1041 ; une autre est indiquée par les auteurs de Histoire littéraire

ince, t. m. p. 200 sq. Voici une liste un peu différente, où je n’admets que des sermons ou il est sûr que re a mis la main : îv-vi. viii, x-xui. XV, xvil-XIX,

XXII. XXIV. XXM11, XXXII, XXXV, XL-X1.II, XI.IV, XLV. 1.11, 1 III. I VI. l.VIII. LXIH, LXVI-l.Xl.X. I.XXV-I.XXVlll, LXXXI I. XXXIX, XCI. Cl, CIV, CV, CVII, CX-CXII. CXV. CXVI, l

r.xxx. cxi.-cxui. CXLVI, i XI.IX. CL XVIII (depuis le ri. .i. xxin. ccx depuis le n. i), ccxxiv, ccxxvill, CCXXli,

    1. CCXLIV##


CCXLIV, CCXLIX, CCI.. CCLII, CCI. III. CCLVI-CCI.XVII. CCI CCLXXIX, CCLXXXI-I CI. XXXVI. CCI. XXX III. CCI-XXXI

ccxcvi. cc.xcviii. ceci, ccan, cccv, i ccvii- xiii,

cccxv. A cette liste, on devra joindre un certain nombre de sermons publiés ailleurs, sermons adressés aux moines, P. L., t. i.xvii, col. 1009 : homélies insérées au l. m. de S. Augustin (homil. x. xi, /*. L., t. xxw. col. 2î35) ; sermons publiés par M. Engelbrecht, dans l’édition viennoise de Fauste de Ri oent, en

tout ou en partie, les serinons i, xi. XII, xv-xvil, xxiv, identique au sermon indiqué plus haut dans P. L. t. i xvii, xxv. xxix-xxxii ; admonition aux évéques bliée par M. Malnory, Césaire, p. 291 ; et surtou sermons inédits publiés par dom Morin. Revu* (me, t. xiii (1896), p. D7 : t. xii (1899. p. -211

Les sermons de Césaire sont écrits avec une grande simplicité et ont un caractère pratique très marqué’. Le style est composé de formules qui reviennent a satiété et qui permettent de lui attribuer sans difliculi pièces anonymes ou mises sous de faux noms ces expressions : Morin, Revue bénédictine, I p. 6-2 ; t. xviii 0901). p. 347 ; Mélanges de Ca p. 117-L2I ; Lejay. dans la Revue biblique (1895. t. ii, p. 593-605). Mais il emprunte fréquemment à d’à auteurs le corps de ses développements, surtout à. saint Augustin. Pour se rendre compte de ce procédé d’adaptation, on peut étudier les sermons de l’appendice xui (saint Ambroise), xxiv (Origène), lui, cv, cil s ;, int Augustin), ou les Minions i it vi (saint Augustin’, tirés par dom Morin de l’Homiliaire de Burchard de W’urzbourg. Revue bénMicline, t. xiii

Traités. — On ne possède que deux opuscules dogmatiqui - de Césaire :

I. l’n traité sur la Trinité : Epistula ou Colleclio de mysterio sanctæ Trinitatis. Publié incomplètement Mai, Nova Patrum bibliotheca, t. i. p. 110 ; complété, d’après un ms. de la Minerve, du ixsiècle, par « loin Morin. dans les Mélanges de littérature et d’hu religieuses, publiés à l’occasion dujut aide

Mv de Cabrières, évêque de Montpellier I t. i. p. 109 ; la tin doit être cherchée dans 1’, , Bibliotheca Patrum italica, t. i. p. 17,

2 Un traité sur la grâce, Quid domnusCxsariu* sent contra eos qui dicunt quarc alm det Ucusgra