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CATÉCHISME

notamment la nipprenion de la réponse concernant la maxime : Hors del’Éj >n et Por talii étaient contrariés de cette opposition qui visait a 11er tout le proji t. Le cardint i enant di

des repro m nouveau ca téchisme ; il consulta pi usi as, entre autres

l’abbé iltBoul quelques notes. Celli

fur. nt présenti es par le cardinal à son ni v> a qui, pour aboutir, consi ntil à remplir la lacune et à réintroduire dam le cat i hisme la réponse de Bossue ! qui en avait été enlevée. Le nouveau catéchisme fut mis en circulation dans la première quinzaine d’août 1806. Le décret impérial était publié en lête. Diverses attaques se produisirent contre lui ; on lui reprochait surtout de provenir de l’autorité civile. On relevait les divergences, qu’il présentait avec le texte de Bossuet, <l<int il était donné comme un second exemplaire. On répandit à profusion un pamphlet : Le véritable esprit du catéchisme publié par Buonaparte, œuvre d’un pntre dissident de Belgique. En fait, il se bornait à critiiruer la définition de l’Église, qui était cependant celle de Bossuet. Les prêtres de Tournai adressèrent des observations au cardinal légat. On leur lit une réponse que les évoques de Belgique furent chargés de communiquera leur cl> A Namur, on repoussa néanmoins le nouveau catéchisme. Le ministre des cultes écrivit à l’évêque d’agir avec sagesse et lenteur et de ne pas recourir à la contrainte. Il conseilla aux autres évéques de ne pas forcer les fidèles, mais de les éclairer. Il surveillait l’impression dans les diocèses et il prit des mesures extraordinaires pour prévenir les contrefaçons. Toutefois, on finit par laisser aux évéques une certaine liberté pour l’impression et la vente des exemplaires. Le plus grand nombre des évéques applaudit et les opposants se résignèrent. Ainsi Mo r de Belloy, archevêque de Paris, publia le catéchisme, tout en déclarant, dans son mandement du 12 avril 1806, que ce n’est pas « aux empereurs, mais aux pontifes qu’il appartient de prêcher les dogmes de l’Église de Dieu ». Cf..1. Jauflret, Mémoires historiques sur h’s affaires ecclésiastiques de France, c. xvii, Paris, 1823, t. II, p. 158-171 ; comte d’Haussonville, L’Église romaine et le premier empire, 1800-1814, c. xxvi, Paris, 1868, t. ii, p. 255-295. Imprimé dans tous les diocèses, le catéchisme de l’empire fut traduit en flamand, en breton et en allemand. Quelques évéques réussirent, malgré la surveillance des préfets, à y introduire des modifications. On en fit même, paraît-il, des contrefaçons, dans lesquelles des erreurs s’étaient glissées. L’abrégé était formé des demandes du grand, marquées d’un astérisque ; il a été publié à part dans plusieurs diocèses. Une Explication du catéchisme à l’usage des Eglises de l’empire français, in-12 et in-8°, Paris, 1807 ; in-12, 1808 ; 5e édit., in-8°, 1810, 1811, et à lasuite du Catéchisme de Bourges, Lyon, 1836, 1844, 1852, parue sous le voile de l’anonyme, est l’œuvre du sulpicien La Sausse. Le P. Lambert, O. P., en fit la critique : La pureté du dogme et de la morale vengée contre les erreurs d’un anonyme, etc., in-8°, Paris, 1808. Cf. L. Bertrand, Bibliothèque sulpicienne, Paris, 1900, t. il, p. 84-85. Quand l’empire tomba, la plupart des évéques s’empressèrent d’abandonner le catéchisme que l’autorité de l’empereur leur avait imposé et de reprendre les anciens manuels. L’évêque de Bavonne, M’J r de la VieuxVille, prohiba le catéchisme impérial dans un mandement du 8 août 1811. en émettant publiquement le soupçon « que des copies informes ont altéré ce qui avait été soumis à l’autorisation du légat du saint-siege, et que des article- ; étrangers à la foi chrétienne y ont été ajoutés ». I/archevéque de Toulouse en fit. en 1814, une édition expurgée, qui fut traduite en toulousain eu 1847 et employée jusqu’en 1822. En 1835, le catéchisme de l’empire, refait en partie, revint à Toulouse avec M » 1 d’Astros, son auteur présume. Il zard, p. 303, 411, 452.

Dès 1*14. quelquediocèse* eurent un cal

iMetz, M.’Jauflret en substitua d office .. celui de l’empire un qui, modifié '> Ihî’j et <-n 1889, -t encore en usage. Il existe naturellement en deux langues, française et allemande. Bézard, p. 386-Ms » Bescherel composa un nouveau cat u’il

imposa à tout le diocèse de Valence et qui subit dei touches en 18-20 el en 1846. Ibid., p. 163-465. A I I’huas s’inspira du catéchisme de Mont, manuel, long et difficile a aj, prendre, fui simplifié et modifié en 1 S J2 par M v finaud, il a été traduit en anglais en 1850. Ibid., p. 325-326. Avranches eut son catéchû propre, in-12. Cæn, 1818 ; Avranches, 1824. Ibid., p. L’unité est établie à Autun, en 1821, par uncacpii a été refondu en 1826 el en l8*Ui. Ibid., p. 296--Le catéchisme actuel d’Évreux date de 1821. Ibid., p. En 1825, un nouveau catéchisme extrait des ancien* itnpos ourg par M ? r Tharin. Il a été traduit en

allemand et il reste encore en usage. Ibid., p. 11."., En 1832, l’évêque de Fréjus rend obligatoire son < chisme, tiré en grande partie de celui d’Arles. Une édition rajeunie et augmentée a été- donnée en 1855. H p. 358-357. En 1828, l’évêque de Troyes, pour établir i’uniformité de l’enseignement, réduit à un seul c chisme les deux anciens deTroyes et de I. tou che et augmenteen 1864, il est encore employé. IbuL, p. 459-460. A peine nommé à Pévéché de Versailles, Ms r Borderies, qui. vicaire à Saint-Thomas d’Aquin à Paris, 1802-1819, avait été un catéchiste éminent, voir Ma r Dupanloup, La de de A/3 r Borderies, évêque de Versailles, Paris, L905, p. 61-67, 89-185, travailla lui-même, de 1828 à 1831, au catéchisme qui devait, en’rendre l’enseignement religieux uniforme dans son diocèse. Ibid., p. 390-391, 113414. Il est resté en usage à Versailles jusqu’en 1868. Ms r Gallard l’adopta, sauf de légères modifications, en 1840, pour le diocèse de Meaux, où il fut enseigné- jusqu’en 1872. Ms r Mellon-Jolly, à qui M’J' Gallard avait donné la consécration copale. le transporta en 1845 au diocèse de Sens qui l’a conservé jusqu’aujourd’hui, non sans additions et modifications. D’autres catéchismes ont fait des emprunts à celui de.M9r Borderies. Hézard. p. 214. 383. ii-De 1833 à 1843, M » ’de Cosnac avait fait subir à l’ancien catéchisme de Sens des remaniements continus et divers, qui multipliaient les réformes. Ibid., p. 441-442. Pour établir l’uniformité dans un territoire qui appartenait autrefois à six diocèses, l’évêque de Grenoble, en 1836, imposa un petit catéchisme, un catéchisme moyen et un catéchisme des fêtes. En 1889, le petit fut fondu dans le moven, et l’ensemble forma un manuel tout renouvelé pour la forme. Ibid., p. 360-361. En 1838, Ms> r Bouvier composa pour Le Mans un catéchisme très ordonné et assez étendu, qui a été notablement réduit en 1886. 11 fut adopté en 1859 dans le diocèse de Laval, ou il continue à être enseigné. Ibid., p. 364-365, 379-380. Voir col. 1110. En 1810. l’archevêque de Chambéry donna i <es diocésains une Doctrine chrétienne, pour les curés, les maîtres et les parents, avec une nouvelle édition de l’abrégé de 1816, qui a été corrigée elle-même en 1855. Ibid., p. 332-333. La même année, l’évêque de Montpellier présentait un texte uniforme, presque entièrement emprunté au catéchisme de M »  » d’Astros à Toulouse. l"ne rédaction plus simple et plus claire le remplaçait en 1863. Ibid., p. 391-392. La même année 1810. lires 1.- ► quen imposait au diocèse de Rennes le texte uniforme qui fut raccourci et rendu plus populaire en 1857. Ibid., I>. 128-429. En 1843, l’évêque de lîlois. pour répondre aux désirs des curés, publie un catéchisme plus plet, qui est encore en usage. Ibid., p. 313. En l’évêque de Luçon fit imprimer un nouveau catéchù qui se divise en quatre cours d’instructions proportionnées a 1 âge et au progrès des enfants. La doctrine se complète de l’un à l’autre. Ibid., p. 372. La même année.