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CATFXINSMK

..ut refusés ou » ignorants. ïbid., 1775, t. s, p. i.".. Il rappelle cette ordonnance au synode de 1678. Ibid., p. 87. Celui d’Anvers, en 1880, recommande de ne i omettre] catéchisme, d’y employer une méthode convenable, de récompenser les enfanU et d’intérei l’œuvre 1°- parents a les magistrats, Ibul., p. 98. En 1693, l’évéque de Bruges ordonne, pour chaque dimanche, le sermon ou catechismtu major i la messe, et l< catéchisme ordinaire avant ou après les vêpres, mi dans les simples chapelles. Le catéchisme de Malines I est remisaus i niants et la doctrine du catéchisme romain iposée aux adultes. Les ignorants seront privés des sacrements, et à la campagne, on récitera à la rnesse les formules en langue vulgaire d’après le catéchisme de Malines. Il recommande les écoles dominicales, séparées pour les sexes, lit. I, VI, ibtJ., p. 19$1-$20 1, 192, 201.

Si nous rentrons en Allemagne, nous voyons, en 1652, l’évéque de Munster ordonner en synode que, les jours de dimanches et de fêtes, on explique le catéchisme de Canisius, dont une édition avait été faite par son prédécesseur. Ibid., t. ix, p. 790-791. En 1657, le même prélat écrivait une lettre pastorale pour recommander la tenue régulière des catéchismes et portait des peines canoniques contre les délinquants. Ibid., p. 838. En 1662, il décidait en synode que les leçons du catéchisme seraient données tous les dimanches, que les formules communes seraient récitées à la fin du sermon et que dans les écoles on enseignerait le petit catéchisme de Canisius et la manière de se confesser. Ibid., p. 897. La même année, l’évéque de Cologne prescrivait à son clergé de prêcher le catéchisme et de préférer ce genre d’instruction au sermon. La doctrine des sacrements devait être exposée conformément au catéchisme romain. Il fallait suivre partout, même dans les écoles, institutions si utiles, le petit catéchisme de Canisius en allemand, qui avait été approuvé, et en acheter des exemplaires pour les pauvres. Part. I, lit. ii, c. iv, x ; tit. ix. p. 933, 936, 1064. L’évéque de Munster, dans une lettre pastorale du 6 octobre 1663, insiste de nouveau sur la tenue régulière des catéchismes. Ibid., 1775, t. x, p. 6. Dans son synode du 13 octobre 1671, il revient encore sur le même sujet et sur le catéchisme des écoles. Ibid., p. 3536. Au synode du 26 mars 1675, il trace des règles très précises. Il recommande, lui aussi, de remplacer le sermon par le catéchisme à la messe. Mais le sermon prêché par des religieux n’empêche pas la catéchèse du curé. Le catéchisme doit être fait tous les dimanches et fêtes. Aux fêtes il aura lieu dans les bourgs éloignés pour les paysans qui ne peuvent fréquenter les catéchismes ordinaires ; lis chapelains et les religieux doivent aider et suppléer le curé dans ce ministère. Il oblige les fidèles à assister aux catéchismes et ordonne de garder les bestiaux à l’écurie les jours de dimanches. afin d’enlever un mauvais prétexte de s’absenter. Les maîtres d’école sont tenus d’assister aux catéchismes, durant lesquels les auberges sont fermées. Ibid., p. 5152. En 1678, l’évéque de Trêves, pour exciter l’émulation, ordonne de distribuer des récompenses aux enfants et d’instituer un certamen. Il recommande d’employer une méthode idoine et invite à lire le catéchisme romain, le catéchisme diocésain, le Pédagogue chrétien, l’Ecole du Christ de Cusanus. les Instrui lions d’Abelly, le Tractatus catechetiew du P. Philippe Scouville. S..1.. et son traité de la confrérie de la doctrine chrétienne. Ibid., p. 63. En 1687. l’évéque de Strasbourg déclare que les curés doivent avoir le catéchisme romain pour y puiser leur enseignement. Il l’a fait éditer et en oftre gratuitement un exemplaire a chaque paroisse. Ibid., p. 181. L’année suivante, celui de Paderborn traite de l’importance du catéchisme qu’il faut faire chaque

dimanche selon la méthode du catéchisme romain. Il faut poser de courtes questions en langue vulgaire. Les

parents doivent veillera l’instruction religieuse de leurs enfants, et les ignorants sont indigir renient »,

Quoiqu’il recommande aux curés de suivre la même méthode, il semble que les enfàntS n’OUl pu (hIiiiIiUt-l’. jeui publies sont interdits aux heures du CStéchil maltrëa d écoles doivent faire apprendre par cour à

élèves les formules essentielles

chisme. Part. I. tit. iv. v. p. 1-28 12’.). En 1699, l’évéque d.- Metz ordonne de (aire réciter les formules après le sermon. Il renouvelle le statut de 1604 qui fixait à une heure la durée des catéchismes et obligeait de les faire m. me dans les chapelles. II recommande aux cun catéchisme romain. Les statuts de 1633 imposaient l’établissement d’écoles dans toutes les paroisses et ordonnaient d’y réciter les prières. Les jours de fêtes ou le samedi matin, les maîtres devaient faire réciter la leçon du catéchisme. On leur interdit la lecture des manuels hérétiques, Tit. xiv, xviii, ibid., p. 259, 256, 257.

Un catéchisme irlandais avait été imprimé à Douai, 1652, 1663, 1680. Le concile provincial de Tarragone (1685) ordonnait d’enseigner le catéchisme en langue vulgaire. Can. 2. Collectio Lacensis, t. I, col. 713 conciles de Bénévent (1693), tit. i, c. VI, et de Naples 1 1699), tit. i, c. H, recommandaient les confréries de la doctrine chrétienne, et ce dernier rappelait aux maîtres d école le devoir, imposé par le concile de Latran, d’ensi i.ner une fois par semaine la doctrine chrétienne à leurs élèves ; il rendait obligatoire le catéchisme de liellarmin. Ibid., col. 25. 159-160.

2° Dans l’Amérique latine et les pays de mission. Antoine Araujo, S. J., composa un catéchisme brésilien qui fut imprimé à Lisbonne, 1618, et traduit en d’autres langues. Le P. Hyacinthe Vetralla, capucin, traduisit en latin une Doctrina christiana, Home. 1650, qui i >t elle-même le catéchisme portugais rédigé pour les enfants par le P. Jorges. S. J., et traduit en congien sousla direction d’un autre jésuite, le P. Mathias Cardoso. Les quatre textes furent imprimés ensemble. Hézard. p. 188, 486. Charles Nacquart, lazariste, restant seul missionnaire à l’Ile de Madagascar, se hâta de composer en 1649 un abrégé de la doctrine chrétienne en langue madécasse pour le laisser à ses successeurs. Mémoire » de la congrégation de la Mission, t. îx. p. 118. Il écrivait à saint Vincent de Paul, le 9 février 1650, d’en faire imprimer une centaine d’exemplaires seulement. C’est vraisemblablement l’Instruction pour les nouveaux convertis à la f’oy (de l’Ile de Madagascar), in-8°, Paris, 1654. Etienne de Flacourt, commandant de Madagascar au nom de la Compagnie des Indes orientales, à son retour en France, tit imprimer en français et en malgache un Petit catéchisme avec les prières du matin et du soir que les missionnaires font et enseignent aux néophytes et aux catéchumènes |de l’île. in-S. Paris. 1657. Dans une lettre à saint Vincent de Paul, il dit qu’il a mis en ordre ce petit catéchisme. Il paraîtrait, en effet, qu’il était encore l’œuvre du P. Nacquart et qu’il avait été perfectionné par les missionnaires ses successeurs. On cite une autre édition de 1665. Hézard, p. 482-481 ; Hosset. Notices bibliographiques sur les écrivains de la congrégation de la Mission, Angouléme, 1878, p- 192-193. Le P. Raymond Breton, sous-prieur des frères prêcheurs du couvent de Hlainville. a composé un Petit catéchisme ou sommaire des trois premières parties de la doctrine chrétienne, en caraïbe. Auxerre, 1664 ; c’est la traduction presque littérale de l’ancien catéchisme « le Paris. Hézard, p

! Catéchismes privés. — Jérôme de Pvipalda. S. J.,

publia en 1616 un Catecisnio avec les illustrations du l’Georges Mayr ; rééditions. Guatemala, 1873 : Madrid. 1890. Jean Laurent Guadagnolo et Félix Astolti r. rent : Tesoro délia doctrina di Christo, en trois pai Milan, I628. Nicolas Cusanus, S. J., tit plusieurs catéchéliques : Christliche Buchschul, in-16, 1027.