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CARRIÈRE — CARTHAGE


général de la Compagnie de Saint-Sulplcc. Voit principaux ouvrages théologiques l Dissertation la réhabilitation des ma tls, où l’on traite en

particulier des dispenses in radice, in. v. P S édit., considérablement augmentée, 1834 ; eullor theologus circa obligationes restitutionit génère theorico practice instructus, de I. Vogler, S. J., édit, 3* diligenter recognila, plurimis notit et observationibus prsescrlim de jurii civilii gallici dispositionibus locuplelata, in-12, Paris, 1833, inséré dans le t. xv du Théologies cursus complrUus de Migne ; 3° Prulcclionet théologies majora in teminario S. Sulpitii habita : De matrimonio, ! in-8°, Paris, 1837 ; Lonvain, 1838 ; le Compendium de ce grand ouvrage parut, in-12, 1s : ït, et depuis il eut 8 éditions ; i u Prælectiones théologies, etc. : Dejuttitia et jure, : i in-8°, Paris, 1839 ; Louvain, I815 ; le Compendium, in-12, 18H), a en S.édilions ; 5° Prselectiones theologicte, etc. : De contractibus, 3 in8°, Paris, 1844-1847 ; Lonvain, 1846-1818 ; le Compendium, in-12, 18-48, a eu 4 éditions. L’auteur a laissé en manuscrits 9 in-4° sur divers traités de théologie et des dissertations sur le prêt à intérêt, sur la négociation des effets publics ; De nullitatibus a codicc eivili siatulis, in-8 « ; sur /< mont-de-piété à Paris, sur Vinfaillibililé du pape, etc.

, 17. Carrière, supérieur deSaint-Snlpice, par M. l’abbé Lamazou, vicaire général de Paris, devenu depuis évêque de Limoges, arlicles publiés dans le Journal des villes et des campagnes et imprimés ensuite, in-12, Paris, 1864 ; Étude biographique sur M. Jos. Carrière, par M. Truel, supérieur du petit séminaire de Saint-Pierre, in-8° Rodez, 1*76 ; Joseph Carrière, late superior gênerai o/ the sulpiciaus, par T. I. O’Mahony (ancien élève de Saint-Sulpicei. in-12, Dublin, 1865 ; Circulaire nécrologique, par M. H. Icard, I81/i ; Hurler, Nomenclator, t. iii, col. 1159, qui se trompe en le disante ditione avenionensi ; L. Bertrand, Bibliothèque 8ulpicienne, 1900, t. a, p. 272-281, 598.

E. Levesque.

    1. CARTANI (Augustin de)##


CARTANI (Augustin de), religieux théatin, né à Milan, a publié : De maxima supernaturali Agnus Dci virtute iheologica dissertatio, Vérone, 1069, opus argumenti novitate ac dif/icullate mirabile, selon Argelati.

Argelati, Bibliotheca scriptorum ifediolanensium. Milan, 1745, t. i, p. 339 ; Vezzosi, I scriltori dei chierici regolari dettt tealini, Rome, 1780, 1. 1, p. 256.

A. Palmieri.

    1. CARTANOS Joannikios##


CARTANOS Joannikios, théologien grec du XVIe siècle, né à Corfou. A Venise, sur les instances d’Arsène, archevêque de Monembasie, il fut jeté- en prison pour des crimes contre les mœurs, d’après l’akhôine Rousanos : eî ; oùoy_ç>o>pyiai èxiteaûv, P. G., t. xcviii, col. 1361. Cependant, il proteste de son innocence, et affirme que sa piété et l’amour de la vérité (8t& rijv Y, u.f, )v eOdÉêeiav y.ai à)r, 0îtav) lui valurent cette mésaventure. En 1537 il publia à Venise un ouvrage intitulé : L’Ancien et le Nouveau Testament : les /leurs et les choses nécessaires qu’ils contiennent. Cet ouvrage, que Mr ver appelle une dogmatique populaire, lui attira bien des ennuis, et le surnom d’hérétique. Dans son prologue, il déclare ne pas avoir affiché de prétentions littéraires ; son travail s’adresse aux ignorants comme lui : Z : x rou ; àu.aO : v ; é> ; èu.É. Voici les griefs principaux qu’on lui reproche au point de vue théologique : Dieu créa d’abord une matière épaisse, sans forme et sans consistance, avec laquelle il créa l’homme et les êtres qui peuplent l’univers. Cartanos remplace ordinairement le terme de création par celui de naissance. Il affirme que les anges mauvais furent après leur chute jetésdans les abîmes. La pluie tomba sureux pendant neuf jours et neuf nuits, et danl’Écriture il est fait allusion à cet épisode dans les paroles : o Dieu sépara la lumière des ténèbres, i Adam, selon les uns, fut créé dans le ciel,

selon d’autres en Egypte dans la plaine de Hamas. Le paradis terrestre se trouve dans les Indes. Les animaux

jouissent de la raison. Tout en a une tme. Le

diable se i peut avec figure humaine pour

tromper nos premiers paren nople du diable

qui avait pria une forme humaine, Dieu - incarna dans le sein d’une femme, et sauva le genre humain. A|

I ute Adam quitta le paradis et voulut

jeûner p, , ur expier sa faute. Le diable int le tenter de nouveau, el Adam l’ayant interrogé sur le^ motifs qui lui suggéraient cette conduite.’. il répon dit : i Dieu m’avait commandé de l’adorer, parce que tu es l’ait a son image i ai refusé et j’ai (’-té- chassé du paradis. On voit suffisamment par là que Cartan emprunté- largement aux apocryphes, qui étaient lus de son temps en Grèce. Loin rage où il a recueilli ses explications fantaisistes porte en grec le titre suivant : ’II ~x’/x : x -.1 y.x : via v.a’jrLy ; f ( tO( TO Ôtv60( xal x < X- i.x’.'s.

x^-’t^.-.r ; -. : ïi rA m » .. ; "/ i|iov L-I. âvavxatov T.’/t--xia. uav6v, Venise, 1536 ; réimprimé dans la même vil : l.~>(>7 avec des corrections et des suppléments : Ta-j pbv BiSXfov BÏvai r, ~x>x : x te y.x : via v.aO/y.r, î-.’, : ri’Jo ; La : ivavxaîov al-rr :, ->> ixotov trumMi] -.'i>' f x véa, tî : o>p0û67)aav ô ; xa l^éêiaa-riva r : si vu ara È<rçaXpiva, iV/ï nporepov, >.i-.x koXXtj ; Eict|ieXela(. Selon l’akhôme Housanos, moine et écrivain grec du xw siècle, le livre de Cartanos est rempli de blasphèmes et d’erreurs : ery, e80v - ; xo oùSèv opôôv lv - ?, XaoxXavEi x.--x :

son stle est d’une rudesse barbare et insolite

t/, v ppetacv Bipgapov xal àauvr é 6r„ P. G., loc. cit., col. 1361. Ce jugement s’explique par le fait que Rousanos était un adversaire du langage populaire (y.’y.rr, vlâera) néohellénique. Sathas, ’I<rropta roy ^r-rua-ro ; tt, ; veoeX-Xtjvixtiç YXc&awqCi Athènes, 1870, p. 15-23. Sorti de prison, Cartanos se rendit à Constantinople dans l’espoir que le patriarche lui donnerait un siège épiscopal en raison de ses titres littéraires. Mais il fut trompe dans son attente ; le saint-svnode condamna son livre, et l’excommunia lui-même. Beaucoup de membres du clei. des laïques continuèrent cependant à lire l’ouvrage de Cartanos, qu’ils vénéraient à l’égal de l’Évangile, et qu’ils plaçaient même au-dessus, au témoignage de Pakhôme Rousanos : o> ; êvspov EÛaYféXiov il u.r, uù nîpKraorepov. Ils prirent le nom de Cartanites.

Fabricius. Bibliotheca grseca, t. xi, p. 593 : Mingarelli, Codices manttscripti apud Nanios patricios venetos asservati, Bologne, 1784, p. 274-277 ; on y trouve des extraits des écrits de Pakboma Rousanos contre Cartanos ; les accusations portées centre ce dernier par Rousanos sont sujettes à caution ; Legrand, Pgraphie hellénique du xv-xrr siècle, t i. p. 226-233 : P. G.. t. xcviii, col. 1359-1303 : réédition des extraits publiés ] ar Mingarelli ; ’Exx’Lr, (T.a<r : -.*f, ttr.ltta, t. ni. p. 718 ; Cbristophore PhilétaS, Il est KapTavoj Aa ; iftîxr.’. j « ai U

Corfou. 1847 ; Vrétos,

Mou » ro ; ùîi| » i Athènes, 18’17 ; A. Moustoxydis, "I

nés, 1845, p. 442-452 : A r.v.w, çiioX.yûi, Athènes,

Ll, p. 205-206 ; ] 6-7, n 15 ; Sathas, 1.Athènes.

1868, p. 147-150 ; Meyer, Theologische Studien und Kntiken,

1898, p. 315-326 ; Sathas, M. T » -.uv. « r, BtCy « » .. « r, . Paris, 1877, t. vi,

p. Vr,-ai ;  : Legrand, Bibliographie hellénique du xiii’stt

Paris, 1894, t. i. p. 257 : Meyer. Byzantinische Zntschrift.

t. ii, p. 358-359 ; Zaviras, N >’1 U «  « , Ail.

encyklopSdiefurprotestantische Théologie und Kirche, Leipzig,

1901, tx, p.100 ; Meyer, Die Theologische I.itteratur der a

chischen Kirche un sechzehnlen Jaltriiundert, Leipzig. 18

p. 40-41. 120-123 ; Gédéon, 'ET>( « SiS>nùt « >, t, -. 'k>.. , ’1 l, LrMir VVr6l3. t. III, .

L’explication du Pater et sept discours sur des sujets moraux parCartanosse trouvent aussi dans le DiCXioi t :.<.j.aîoi » ivo » i^n.fi ;. par Damascène Studite, édition de v

A. l’Ai Mil ri.

1. CARTHAGE (Canons du soi-disant IV concile de). — 1. Origine. II. Commentaire îles canons 2-10 qui concernent les ordinations.

1. Origine.

D’après Hansi, (.’dm-il., t. m. col ce synode provincial se serait tenu en 398 a Car ; sous la présidence d’Àurélius, évéque de cette ille. Deux cent quatorze évoques, entre autres saint Augustin,