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eapile, Jesu Christo, ibid.. 1773 et peut-être faut-il lui attribuer aussi VHistoria literaria théologies, ibid., 1779, que d’autres toutefois attribuent à un certain Miche] Staffler. Hilarion St ailler mourut après 1779. Nous avons cherché en vain des notices sur ce théologien chez les bibliographes franciscains. II. lluiter, Nomenclator, 3° éd., t. v, col. 35.

A. TEETAERT.

    1. STAGNI Alexandre##


STAGNI Alexandre, ecclésiastique italien né en 1760, mort le 10 juillet 1836. — On a de lui : Alcuni saggi conccrnenli i prineipali caratleri délia storia ecclesiaslica. 17 ! >0 ; Dell’influcnza délia caltolica religione mil beat del prineipatoe délia società, 1790 : Le prove filosofico-politiche délia religione, 1832.

Hurter, .Vonirnc/a/or, 3° éd., t. V, col. 807 ; Roskovany, Cxlibatus et breviarinm, t. iv, Budapest, 1801, p. 35-1.

J. Mercier.

    1. STAIDEL Bonaventure##


1. STAIDEL Bonaventure, frère mineur conventuel (xviii s.). — Originaire de Trente, il étudia au collège Saint-Bon aventure des conventuels à Rome en 1748 et y fut promu docteur en 1751. Il exerça dans l’ordre la charge de postulateur des causes de béatification et de canonisation et mourut à Rome au couvent des XII Apôtres le 8 janvier 1798. Il édita des Nota ad theologiam moralem Gabrielis Antoine, Rome, 1704. qui eut plusieurs rééditions dans la suite.

J.-1I. Sbaralea-E. Binaldi, Scriptores trium ordinum S. Francisai continiiati, dans Supplemenium ad scriptores ord. min., 2’éd., t. iii, Rome, 1930, p. 205 ; D. Sparacio, Frammenti bio-bibliografici di scritlori ed autori minori conventuali >tn : jli ultimi anni del 600 al 1930, dans Miscellanea francise., I. xxxi, 1931, p. 96, et séparément, Assise, 1931, p. 185.

A. Teetært.

    1. STAIDEL François-Jean de Dieu##


2. STAIDEL François-Jean de Dieu, frère mineur conventuel (xviiie s.). — Originaire de Trente, il étudia au collège Saint-Bonaventure des conventuels à Rome en 1732 et y fut promu docteur en théologie en 1735. Il fut examinateur prosynodal à Trente et prit part à la controverse suscitée par l’ouvrage de Jérôme Tartarotti sur la magie : Del congresso notturno délie lammie ron due dissertazioni sopra Varie magica, Roveredo, 1749 ; l’auteur en question considère ces réunions nocturnes comme des fables. Fr. Staidel écrivit à cette occasion Ars magica adserta, Trente, 1750, dans lequel il voudrait prouver que l’art magique est encore exercé après la mort du Christ. Il publia aussi un Enchiridion ad usum sacerdotum, qui a sacris confessionibus sunt , 2e éd., Trente, 1753, in-lG, viii-328 p., dans lequel iï suit avant tout la doctrine de saint Bonaventure. II est aussi l’auteur de Casus morales et d’une Apologia délia santilàe marliriodi S. Adalberio, vescovo di Trento, Trente, 1757.

.1.-11. Sbaralea-E. Rinaldi, Scriptores trium ordinum S. / rancisci continuati, dans Supplementum ad scriptores ord. min., 2e éd., t. iii, Home, 11136, p. 234 ; D. Sparacio, Frammenti bio-bibliografici, p. 97, et séparément, Assise, 1931, p. 185-186 ; Hurter, Somenclator, 3° éd., t. iv, col. 1533 et 1048.

A. Teetært.

    1. STALAM (Barthélémy de)##


STALAM (Barthélémy de), frère mineur anglais, dix-huitième maître régent des franciscains à Cambridge, qui, d’après la rubrique de la question xx.xvii du ms. l’iS, fol. 44 v°, de la bibl. munie. d’Assise, objecta aux vespéries de Robert de Worsted, O. F. M., seizième maître régent a Cambridge, présidées par le quinzième maître régent en acte, Thomas de Bungay. I.a question des vespéries était la suivante : Quæslio est utrum Satan, quando transfigurât se in angelum lacis, /allât sensus hominum, ila quod liai ludificacio sensiiiun m assumplione (orporis et on y lit Bongei/c m vesperis ; respondil Burlol. minor. Stalam, d’où Bar thélemy était originaire, est un village dans le Norfolk en Angleterre.

A.-i’i. Lit tic, The franeisean School at Oxford in the thirteenth centwg, dans Arch. franc, hist, , t. xix, 1920, p. 828829 ; A. -G. Uttle et F. Pelster, Oxford theology and theologians e, a. I>. 1282-1302, dans Oxford histor. Soctetg, t. xc.vi, Oxford, 1931, p. 73-74, 75, 107, 275.

A. Teetært.

STAMBER Jean (autres formes du nom : Stanbery ou Stànbridge ; en latin Stanbriqius, Sri.xoBRiGius, STENOBURGUS ou encore Scandebem si, carme, docteur en théologie de l’université d’Oxford, évêque de Bangor en 1448, de Hereford en 1 153 ; mort le Il mai 1471 à I.udlow. Il a laissé de nombreux écrits. Nous citons seulement ici les plus dignes d’intérêt : De vigorc Sacræ Scripturæ ; De vario Scripturæ sensu ; De dote Ecclesiæ ; De prærogaliva ecclesiastica ; De potestate pontifieia ; De sanctionibus ecclesiasticis ; De vigore dccrelorum ; etc. Il ne faut pas confondre Stamber avec un John Stànbridge, grammairien, né en 1463, mort en 1510.

Bibliotheca carmelitana, Orléans, 1752, col. 102-104 ; Fabricius, liibliollieca latina, t. iv, p. 430 ; Diclionarg of national biography, t. xviii, Londres, 1909, p. 879 (bonne bibliographie) ; Moréri, Dictionnaire historique, 1759, t. IX, col. 551.

J. Mercier.

STAfVIPA Ambroise, frère mineur capucin italien. — Né en 1546 à Soneino des marquis Stampa, il épousa la princesse Marianne de Leyva d’Ascoli et, après la mort de celle-ci, entra chez les capucins de Milan en 1595. Après son ordination sacerdotale, il partit, en 1600, comme missionnaire en Afrique, où il travailla surtout à la libération des esclaves. Il mourut à Alger en 1601. Il est l’auteur d’un Tractalus de sacramento pœnitentiæ et d’un ouvrage intitulé De modis et remediis recte Vivendi et moriendi.

Z. Boverius, Annales ord. fr. min. cap., t. ii, an. 1601, Lyon, 1632, p. 004 sq. ; Bullarium ord. fr. min. cap., t. ii, Rome, 1713, p. 305 ; t. vii, Rome, 1752, p. 267 ; Roch deCesinale, Storia délie missioni dei fr. min. cappuccini, t. i, Paris, 1807, p. 423 ; Bernard de Bologne, Scriptores ord. fr. min. cap., Venise, 1747, p. 8-9 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ord. min., 2e éd., t. i, Home, 1908, p. 33 ; V. Bonari, I conventi ed i cappuccini Bresciani, Milan, 1891, p. 137-142 ; le même, I cappuccini delta provincia Milanese, 2° partie, 1. 1, Crema, 1898, p. 95-98.

A. Teetært.

STA NCA RO François, théologien protestant dissident (1 5017-1574). I. Vie. II. Doctrine stancariste.

I. Vie.

François Stancaro (ou Stancarus) appartient à ce petit groupe de protestants italiens qui se distinguent entre tous, au xvie siècle, par leur caractère agité, leur goût des aventures, leurs opinions excentriques, leurs pérégrinations sans fin. Ochino, Vermigli (Pierre Martyr), les deux Sozzini (Lélius et Fauste Socin), Blandrata. Lismanino, Stancaro, d’autres encore, tels sont les noms de ces « réformateurs » passionnés et instables. Tous ils se ressemblent, et tous ils se sont querellés sans tin.

Stancaro était né, semble-t-il, autour de 1501, à Mantoue. Il avait été moine on ne sait au juste de quel ordre. Sa formation paraît avoir été celle d’un théologien plutôt qUe d’un humaniste. On le trouve, en 1543, à Chiavenna (Lombardie), puis, eu 1510, à Haie, en pays protestant, sans que l’on sache pourquoi et comment il avait quitté l’habit monastique d’abord, sa patrie ensuite.

A Haie, il publie une libre.it : grainnuilicw institutio (1547), puis un libreæ grammatiese compendium (1547). Mais il dut avoir quelque démêlé avec les autorités religieuses du lieu, comme il devait en avoirtoute sa vie partout où il passerait, car il se rendit de Bàle à Cracovie, où on le jeta en prison pour hérésie. Il s’échappe et devient, en 1551, professeur d’hébreu i l’université de Kônigsberg. I.e grand homme du lieu