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SORCELLERIE — SORRENTE (RASILE DE]
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Enfin, comme il n’est pas rare de trouver de bons chrétiens, fidèles aux pratiques religieuses, qui se garderaient bien d’avoir recours aux sorciers ou de pratiquer la sorcellerie, mais qui croient malgré tout à ses maléfices, il faut leur dire que « croire aux sorciers n’est pas une superstition. Mais il convient de ne pas qualifier indistinctement ces pratiques de faute grave. S’il y a des préjugés dans le peuple, il faut l'éclairer, lui montrer que la sorcellerie n’est souvent autre chose que de la duperie, mais ne pas naturellement entrer dans le détail des pratiques. » Ami du clergé, 1892, p. 739. Enfin, il faut tenir compte de la volonté de la sainte Église, qui interdit par les lois générales de l’Index « tous les livres qui enseignent ou recommandent… les sortilèges. » Codex juris canon., can. 1399.

Voir la bibliographie de l’art. Magie, ci-dessus, t. ix, col. 1534, et celle de l’art. SUPERSTITION.

P. SÉJOURNÉ.

    1. SORDELLUS François##


SORDELLUS François, frère mineur conventuel italien et maître en théologie, appelé aussi Sorbellus ou de Sorbellis. — Originaire de Ferrare, d’où il est encore nommé Ferruriensis, il y mourut le 27 novembre 1443. Il fut gardien du couvent et supérieur de la custodie de Ferrare et laissa une Summa casuum conscientiæ imparfaite, un Opusculum de l’irginitate et un Quadragesimale.

Petrus Rodulphus Tossianensis, Historia seraphicee reli(jiunis, I. III, au mot Francisais Ferrariensis, p. 316 v°, Venise, 1586 ; L. Waddingj Scriptores ord. min., 3° éd., Rome, 1906, p. 80 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum, 2° éd., t. i, Rome, 1908, p. 301-302.

A. Teetært.

    1. SORIA BUTRON Jean##


SORIA BUTRON Jean, frère mineur espagnol de la régulière observance de la province de Carthagène, dans laquelle il enseigna, en 1650, la théologie à Concha. Il publia un Epilogus summarum sive amplissimum compendium rerum omnium, quæ in universis materiis Iheologiæ moralis tractantur, primo in communi, secundo in particulari. Resumptum principaliler ex doclissimo p. r. Henrico Yillalobos promptuario pleno ex quo hoc opusculum deduxi, ne dicam mare magno ex quo tôt ribuli, fîumina toi redundarunt, cui adhserent resolutiones varias plurimorum ioctorum, preecipue Suare ;, Sanchez, Lessii, Bonacine, Fagundez, Hurladi, Dianæ, etc., Concha, 1650, in-4°, 642 p. A la fin, il y a un Brevis tractatus sive resolutio concisa aliquarum diflicullalum ad conscientias regularium serenandas. Il est encore l’auteur d’un Epitome de la vida, muerle g milagros del serajin llagado San Francisco, Cuenca, 1649, décrit par A. Lôpez, dans El eco ranciscano, 1932, 15 décembre.

.J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ord. min., 2° éd., t. ii, Rome, 1921, p. 133 ; II. Hurter, Xumenclator, 3 « éd., t. iii, col. 890 ; A. Martin, Apuntes biobibliogrâ/icos sobre los religiosos escritores, hijos de ta provincia seràfica de Cartagena, Murcie, 1920, p. 93-95 ; Jean de Saint-Antoine, Bibliotheca universa /ranciscana, t. ii, Madrid, 1732, p. 221 ; A. Nieto, Adicinnes a los Escritores franciscanos de la prooinciade Cartagena >, dans.4rc/iitfo ibero-americano, t.xx.w i, 1933, p. 137-138.

A. Teetært,

    1. SORIANO (François de)##


1. SORIANO (François de), frère mineur capucin italien. — Originaire de Soriano, près de Yiterbe, où il naquit vers 1500, il entra vers 1518 chez les frères mineurs de l’Observance, qu’il quitta en 1534 pour embrasser la réforme capucine. Prédicateur recherché, il monta avec succès dans les chaires îles principales villes d’Italie. Dans l’ordre capucin il exerça les charges de vicaire-provincial de Rome en 1549 et de définiteur général en 1561, Il mourut a Rome, le l' r mai 1567. D’après Bernard de Bologne, il sérail l’auteur d’un volume de Qiuestionea théologie ? scholasticee et

UICT. DL THÉOL. CAIIIOL.

d’une collection de Sermones et conciones de tempore.

Rernard de Bologne, Scriptores ord. min. cap., Venise, 1747, p. 99 ; Z.Bo vertus, Annales ont. min. cap., t. I, Lyon, 1032, p. 058-662 ; Giuseppe M. da Monlerolondo, Gl’inizi del' ordine cappuccinoe délia provincia romana. Home, 1910, p. 180 sq. ; L. Wadding, Annales minorum, t. xx, 3° éd., an. 1567, n. cxvi, yuaracchi, 1933, p. 176 ; Aloysius a Forano, Secrologium min. cap. alnue Crbis provincia', 1 er mai, Velletri, 1651 ; I frati minori cappuccini nel primo secolo dell' origine, dans llalia Irancescana, t. iii, 1928, p. 369 ; Rernardinus a Colpetrazzo, Historia ont. /r. nu’n. capuccinorum, t. II, liiographiæ selecta', éditées par Melchior de Pobladura, Assise, 1940.

A. Teetært.

    1. SORIANO François##


2. SORIANO François, frère mineur espagnol de la régulière Observance de la province de Grenade. — Ordonné prêtre en 1403, il prit une part active dans les polémiques de cette époque en Espagne entre les maculistes et les immaculistes au sujet de l’immaculée conception. Pour défendre le privilège de Marie, il prononça un panégyrique, édité sous le titre : Panegyris de immaculata conceptione Virginis, Grenade, 1616, et eut une dispute théologique sur le même sujet, imprimée sous le titre : Concerlatio theologica pro immaculata Virginis conceptione, Grenade, 1648.

J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ord. min., 2° éd., t. i, Rome, 1908, p. 302 ; A. Ivars, Franciscanesimo de la reina de Aragon dona Maria de Lima (1396-1406), dans Archivo ibero-americano, t. xxxiv, 1931, p. 594.

A. Teetært.

    1. SORIANO (Joseph-Marie de)##


3. SORIANO (Joseph-Marie de), frère mineur capucin italien. — Originaire de Soriano en Calabre, il appartint à la province monastique de Calabre, dans laquelle il exerça, pendant la seconde moitié duxviir 3 siècle, les charges de lecteur, gardien et définiteur. Il faut probablement l’identifier avec Joseph-Marie de Sorrano, que Jean-Marie de Ratisbonne distingue du précédent et iait appartenir à la province capucine de Naples (cf. Appendix ad Bibliothecam scriptorum capuccinorum, Rome, 1852, p. 28). Il est l’auteur des ouvrages suivants : Le ténèbre disvelate nel nostro secolo deciottesimo, che chiamasi il secolo illuminato, Naples, 1786, in-8°, 261 p. ; Analomia delli costumi umani o sia etica cristiana seguila dalla naturale filosofta. Opéra polemico-morale, Naples, 1787, in-8° en cinq fascicules ; Antidata a' miscredenti o siano le casle spirituali delicie délia caltolica religione direlle agi' increduli ed a chi vorrà confermarsi nella med/'sima. Opéra dommaticopolemica, 2 vol., Naples, 1791-1792 ; La caltolica libcrlà vendicata dalla perfidia dei Giacobini francesi, 2 vol., Naples, 1796.

Jean-Marie de Ratisbonne, Appendix ad Bibliothecam scriptorum capuccinorum, Rome, 1852, p. 28 ; Apollinaire de Valence, Bibliotheca fr. min. capuccinorum prov. Neapolilante, Rome, 1886, p. 119 ; H. Hurter, Nomenclator, 3° éd., t. v, col. 324.

A. Teetæht.

    1. SORRENTE (Basile de)##


1. SORRENTE (Basile de), frère mineur capucin italien. — Né à Sorrente en 1607 de la noble famille Donnoso, il entra, à dix-huit ans, dans l’ordre des capucins, au couvent de Caserte de la province monastique de Naples et émit ses vieux solennels le 23 avril 1026. Homme de vertu et de science, il enseigna dans sa province la philosophie et la théologie et exerça les charges de gardien, de définiteur et de provincial (1072-1674). Il mourut au couvent de Cava le 21 mai 1078. Il serait l’auteur d’un Cursus integer philosophicus en deux tomes in fol. et d’un Cursus integer théologiens, en trois tomes in-fol.

i lei nard de Boogne, Bibliolheca scriptorum fr.tnin. rai>iucinorum, Venise, 17 17, p. : >7 ; Apollinaire de alence, J31Miotheca jr. min. capuccinorum prou, neapolitanæ, Rome, 1886, p. 48.

A. Teetær i.

I.

XIV.

77.