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SIXTE OUI NT

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p. 38-1-38.") ; Ch. Poulet, Histoire du christianisme, t. iii, Paiis, 1937, p. 307-311 ; Hefele-Leclercq, Histoire des conciles, I. viii, 1° part., Paris, 1017, p. 36-114 ; 1.. von Pastor, Geschichte der Pâpsle im Zeitalterder Renaissance, t. n..") éd., Fribourg-en-Br., 1023, p. 151-710, ou l’on peut trouver une abondante bibliographie.

A. Teetært.

5. S IXTE V, de son nom Félix Père i i i. et nommé aussi Montalto. frère mineur conventuel, pape du 24 avril 1585 au 27 août 1590.

I. Avant le p n ni k kt. Félix Peretti naquit, le 13 décembre 1520, a Grottammare (prov. d’Ascoli-Piceno ) dans la Marche d’Ancône, ou son père. Pierre Gentille Ricci, plus connu sous son surnom de Peretto

mi Peretti. était venu s’établir. Fils de pauvres laboureurs, il fut obligé d’aider ceux-ci île bonne heure, jusqu’à ce que son oncle, un conventuel du nom de Salvator. qui habitait le couvent de Montalto, le prit sous sa protection et. remarquant son esprit perspicace, lui fit fréquenter l’école de ce village. Bientôt il le prit avec lui au cousent de Montalto, où, à l’âge de douze ans, le jeune Félix revêtit l’habit des conventuels et, l’année suivante (1534), fit profession, retenant le nom de Félix. Il poursuivit ses études à Ferrare, Bologne, Himini et Sienne, pour les couronner, le 25 juillet 1548, par le grade de docteur en théologie, obtenu à l’université de Fermo. lui 1551, il fut nommé régent de la faculté théologique au couvent de Sienne. Même avant d’avoir reçu le sacerdoce, fidèle à son idéal de devenir un grand prédicateur, il s’était consacré à ce ministère dans les principales villes de la Marche d’Ancône. Ayant attiré l’attention du cardinal Carpi, protecteur dos franciscains, ce dernier l’invita à Rome, en 1552, pour y prêcher le carême ; il y fut retenu par Jules III pendant toute l’année, pour y commenter trois fois par semaine l’épître aux Romains.

Nommé régent du studium de Naples en 1553, il y commenta dans l’église de Saint-Laurent l’évangile de saint Jean. En 1555 il prêcha, à la demande du cardinal Carpi, à la cathédrale de Pérouse. Quelques-uns des sermons de Peretti ont été édités, à savoir Sopr’il misterioso Vangelo délia Settuagesima, Del saper del scolare christiano, Délia felicissima venuta del promesso Messia ; Dell’immacolata concezzion délia madré di Dio, ensemble, à Naples, 1554. Le dernier fut publié séparément deux fois dans la suite. Un cinquième sermon, donné le mercredi des cendres 1555, à Pérouse, Délia nécessita délia ïacra Scriltura a rejormare l’huomo, fut imprimé probablement à Pérouse, en 1555. Voir H. Narducci, Inlorno ad alcune prediche stampafe di Sixlo V, extr. de // Buonarroti, IIe sér., t. v, avril 1870. Un autre sermon, prêché le deuxième dimanche d’un avent entre 1561 et 1565, quand il était procureur général de son ordre, en présence du pape Pie IV, a été édité par J. Abate, dans Miscell. franciscana, t. xxiii, 1922, p. 4-6. Deux volumes de sermons quadragésimaux et quelques autres seraient conservés inédits dans la bibliothèque du couvent franciscain Saint-Isidore à Rome, cf. J.-II. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ord. min., 2e éd., t. iii, Rome, 1936, p. KKi ; J. lranchini, Bibliosofla francescana, Modène, 1693, p. 189-190 ; D. Sparacio. Papa Sisto V, Pérouse, 1923, p. 31.

Ayant fait partie, lors de son séjour à Rome en 1552, d’un groupe d’hommes qui travaillaient à la réforme catholique, groupe auquel appartenait le cardinal Antoine Carafa, Félix Peretti, après l’élévation de ce dernier au pontificat, le 23 mai 1555, sous le nom de Paul IV, fut appelé à Rome, en 1556, pour prendre part à la discussion instituée par la Congrégation au sujet de la réforme de la Curie romaine. Cette même année 1556, il fut nommé régent des études au couvent Frari de Venise et, en 1557. il fut désigné par Paul IV comme inquisiteur pour toute la république vénitienne. Il y fit imprimer l’Index lihrorum prohibitorum de Paul IV, mais, à cause de sa trop grande sévérité et de son caractère violent et brusque, il s’y fit de nom breux ennemis, de sorte qu’après la mort de Paul IV il se retira à Montalto. Après l’élection de Pie IV, il fut renvoyé, par l’intermédiaire du cardinal Carpi, en février 1560, à Venise comme recteur des éludes de son ordre et comme inquisiteur général. Mécontente de ce retour, la Sérénissime demanda a la Congrégation de l’Inquisition le rappel du p. Félix. Transféré a Rome, au mois de juin 1560, il devint, par l’intermédiaire du cardinal Michel Ghislieri, consulteur de la