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i. Sévère d’Antioche, Contra Grammatieum, III, l. édit. Lebon, t. iii, p. 193, donne un fragment » i t* Sévérien où il est question du sommeil de Jésus dans la barque, mais qui n’a pu être rattaché à aucun texte connu.

3. La partie la plus importante, la mieux assurée aussi, de l’héritage de Sévérien est constituée par six homélies mit la création du monde, qui figurent dans /'. <>.. t. i.vi. c. 125-500 et qui forment un commen taire sur l’Hexaméron. Leur origine sévérienne est attestée parCosmas Indicopleustes, Topogr, christiana, i, 10, /'. G., t. lxxxviii. col. 419 sq. L’exégèse prétend parfois à la nouveauté, quoique Sévérien n’ignore pas qu’il a de nombreux prédécesseurs et qu’il s’excuse de recommencer leur œuvre, puisqu’aussi bien, nous dit-il au début de la première homélie, le Saint-Esprit est impartial et inspire tous les prédicateurs qui l’honorent. Sévérien répugne à l’allégorie, à moins qu’elle ne soit très simple : il reste fidèle au sens littéral, mais l’application qu’il fait de cette méthode sage est loin d'être toujours heureuse, parce qu’il a, en matière de physique, une grande ignorance qui lui permet des lubies singulières.. Puech, Histoire de la littérature grecque chrétienne, Paris, 1930, t. iii, p. 563, 564.

6. Homélie In illud Abraham dictum, Gen., xxiv, 2, conservée en grec parmi les spuria de saint Jean Chrysostome, P. G., t. lvi, col. 553 ; et en arménien, J.-B. Aucher. Seueriani sive Seberiani Gabalorum episcopi Emesensis homiliæ, Venise, 1827, p. 250-293. L T ne autre édition de cette homélie, en grec et en arménien, figure dans Sammlung aller Ueberselzungen aus dem griechischen Urtexte, Vienne, 1849, p. 290-341.

7. Homélie De serpente quem Moyses in cruce suspendit. P. G., t. lvi, col. 499-510. Elle est attribuée a Sévérien par saint Jean Damascène.

8. Homélie In dictum illud Matth. xxi, 23, P. G., t. lvi, col. 411-428. L’homélie n’est pas certainement authentique et Puech a beaucoup de doutes sur son attribution à Sévérien, op. cit., p. 562, n. 4. Cf. E. Haidacher, dans Zeilschr. fiïr kathol. Théologie, t. xxxii. 1908, p. 410-413. Cependant, lorsque Cosmas Indicopleustes, Topogr. christ., i, 10, P. G., t. lxxxviii, col. 373, cite de Sévérien un Xôyoç xaxà 'IooSaîwv, il a sans doute devant les yeux cette homélie qui ne se contente pas de commenter le passage indiqué, mais polémise également contre les juifs et contre les païens et qui, par suite, a reçu différents titres. Dans les Parallela Ruprfucaldina, nous l’avons dit, elle est appellée Xoyoç Trspi ou xaxà alperix&v.

9. Homélie De fleu arefacta, P. G., t. lix, col. 585590. Cette homélie est conservée dans la traduction arménienne, cf. Aucher, op. cit., p. 414-427.

10. Homélie De sigillis librorum, P. G., t. lxiii. col. 531 5 1 1 ; citée sous le nom de Sévérien par Théodore t.Di’aZ., i. P. G., t. î.x xx m. col. 80. et Dial.. iii, col. 308.

11. Homélie De pace, P. (', .. t. i.u. col. 125-428. Dans Migne, on ne trouve que le texte latin de cette homélie ; encore n’est il pas complet. Un texte grec plus long figure dans A. Papadopoulos-Kérameus :

- //'/-L-y. lepocroXuu.i ?ixî}ç orraxuoXoYtocç, t. i. SaintPétersbourg, 1891, p. 15-26. Cette homélie aurait été prononcée à Constantinople, à l’occasion de la récon filiation de Sévérien et de Jean Chrysostome. Son authenticité semble très douteuse à Baur, Der hl. Johannes Chrysostomus, t. ii, p. l 11, n. 25.

12. Homélie In Dei apparitionem, P. G., t. i.xv, col. 15-26, sur l’Epiphanie. On l’a Identifiée parfois à

l’OUVTage signale par Ceunade sous le titre de Libellas

gratissimus de bapiismoet Epiphanise sollemnilate, bien qu’il n' soit parlé du baptême qu’en passant.

i fomélle pour le jour de Pâques, P. G., t. lxiii,

col. 543-550, prononcée à Constantinople : cf. Zellinger, Studien, p. 37-42.

11. Homélie prononcée après le tremblement de terre. P. G., t. Lxiii, col. 531-544 ; cf. Zellinger, Studien, p. 79->s I.

lô. Homélie In illud : Dominus regnavit, Ps., xcii, 13, publiée par Savile, Chrysostomi opéra, t. v, p. 680. Ce sermon a été prononcé pendant le carême, lorsque les compétents » se préparaient au baptême. L’auteur y prouve la eonsubstantialité des trois personnes divines contre les ariens et les macédoniens.

16. Homélie De cruce, édit. Savile, op. cit., t. v, p. 899. Cette homélie est citée par saint Jean Damascène comme étant l'œuvre de Sévérien.

17. Oratio de dedicatione pretiosæ et vivificse crucis, éditée par Zellinger, Studien zu Severian von Gabala. Ce discours, qui ne connaît pas encore la légende de l’invention de la croix, n’est pas d’une authenticité indiscutable.

18. Une homélie sur la pénitence, celle qui porte le numéro 7 parmi les discours que saint Jean Chrysostome a consacrés à ce sujet, a été restituée à Sévérien par Ch..Martin, Une homélie De pœnitentia de Sévérien de Gabala, dans Revue d’histoire ecclésiastique, t. xxvi, 1930, p. 331-343. Cette homélie peut avoir été prononcée la veille d’une homélie relative à l’enfant prodigue, P. G., t. lix, col. 629 et peu de temps après une homélie sur l’Epiphanie, qui pourrait être l’homélie In incarnalionem, P. G., t. lix, col. 687. Si ces trois homélies forment vraiment un ensemble, elles appartiendraient toutes trois à Sévérien. Cf. F. Cavallera, Une nouvelle homélie restituée à Sévérien de Gabala, dans Bulletin de littérature ecclésiastique, 1932, p. 141.

19. Une homélie De fide et lege naturee et Sancto Spiritu, P. G., t. xlviii, col. 1081-1088, déjà signalée par E. Du Pin comme une œuvre de Sévérien : deux fragments assez longs de cette homélie sont cités dans la chaîne de Cramer sur les Actes des apôtres, le premier, p. 172-173, sous le nom de Sévérien, le second, sous celui de Sévère.

20. La même chaîne de Cramer sur les Actes contient plusieurs fragments de Sévérien sur Act., II, 15, p. 31. Ces fragments appartiennent visiblement à une homélie sur la Pentecôte et forment un développement assez continu. Il faut y joindre un autre fragment, p. 20, donné sous le nom de Sévère, mais que le Coislin. greec. attribue expressément à Sévérien. Un de ces fragments fait allusion à une homélie récemment prononcée sur la croix et la passion. Cf. F. Cavallera, art. cit., p. 142.

21. Aux textes grecs que nous venons de mentionner et dont la liste n’a rien de définitif ni même d’exhaustif, il faut ajouter une série de traductions orientales. Les plus importantes sont les traductions arméniennes. Quinze homélies en cette langue ont été publiées en 1827 par Aucher avec une version latine, op. cit. Les dix premières de ces homélies constituent dans les manuscrits un ensemble et la deuxième contient même une allusion à la première. Les cinq dernières sont extraites de différents homiliaires. Nous avons déjà relevé que deux des homélies arméniennes, la septième /n illud Abrahte dictum. (.en., xxiv, 2 et la treizième De l’un arefada sont conservées dans le texte original grec. L’homélie De incarnatione, édit. Aucher, p. 1755, est attestée comme sévérienne pat le pape (iélase. De duabus naturis in Christo, dans Tbiel, Epistolm roman, pontif., t. i, p.. r >. r)('>-5. r >7. L’homélie ix In verbum eoangelii Matth., A. Y I /, 39 est plusieurs fois citée, sous le nom de Sévérien, dans les florilèges dogmatiques, en particulier dans la Doctrina l’alrum de incarnatione

crbi. édit, Diekamp, p. 119, et dans Maxime le Confesseur, loin. Spirit., i, P. G., t. xci, col. 165. La même citation figure également dans le florilège du concile