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1907

SEPULVEDA

SERA PION DE THMUIS

)08

n’est pas son œuvre théologique et philosophique) mais le monument historique qu’il a élevé à la mémoire de Charles-Quint et qui lui a valu le surnom de Tite-Live espagnol.

I. GÉNÉRAUX ! s. Dissertation sin l.i vie et les œuvres

de Sepnlveda en tête de l'édition des œuvres complètes, publiée par l’académie d’histoire de Madi ni. i 780 ; N. Antonio, Bibliotheea hlspeuta muni, Madrid, 1780, p. 700-704 ; Megers' Lexikon, t. xvi, Leipzig, 1929, col. 127 ; Pastor, Geschichte der Pâpste, pontifical de Clément VIII, t.rva, ]). 554 ; Hoefer, Nouvelle biographie générale, t. xi.m, Paris, 1853, col. 772-77 1 ; Xiccron, Mémoires pour servir à l’histoiredes hommes illustres, t. xxiii ; Michaud, Biographie universelle, t. i. p. 83-85 ; Morcri, Le grand dictionnaire historique, édit. de 17.")'.t, t. ix, p. 351 ; Ellies On fin, Hibliothèque ecclésiastique du X VIe siècle, t. tv, p. 391 ; Richard et Giraud, Bibliothèque sucrée, t. xxii, p. 2ns.

II. Stl’lLVRDA ET L’ESCLAVAGE. lt. ESCLAVAGE,

t. v, col. 497-498 ; art. Las Casas, t. viii, col. 2621-2622 ; Harlliolomeo de Las Casas, dans Zeitschr. fur die histor. Théologie, t. iv (1831), Leipzig, p. 2n2 sq. (protestant) ; Vacas Galindo, Fray Bartolomé de Lus Casas. Disputa o controuersta con Ginès de Sepùlveda contendiendo acerca de lu licitad île lus conquistas de lu* Indias, reproducida literalmente de la ediciôn de Sevilla de 1552… con una nota bibliografica i » >r et Marquiés de Olioart, acompafiada de un ensayo : frag Bartolomé de Las Casas, su obru.su tiempo, Madrid, 1908 ; Beltrân de Ileredia, O. P., El mæstro Domingo de Soto en la controversia de Las Casas cou Sepùlveda, dans Ciencia tomistu, t. xi.v, 1932, p. 35-49 et 177-193 ; Melchior Cano, De locis theoloyicis, t. II, c. Il (Melchioris Cuni opéra, éd. Serry, l’avie, 17 : ii, p. 282).

III. Idéks philosophiques.

Brucker, Historia eritiea

philosophie ;, t. iv, Leipzig, 1707, p. 184-197 ; cardinal Gonzalez, Histoire de la philosophie, trad. ("t. de Pascal, Paris, 1891, t. III, p. 2 : i-2."> ; t. i, p. 340-341 ; De WuU, Histoire delà philosophie médiévale, Louvain-Paris, 1922, p. 574.

.1. Mercier. 1. SÉRAPHIN DE LA CROIX, frire mineur récollet, né à Lyon en 1589, recevait l’habit le 2 septembre 1604. Il étudia avec succès le grec et l’hébreu, et même il professa ces langues, dont Home avait rendu l’enseignement obligatoire dans les ordres religieux. Le I'. Séraphin se consacra cependant plus ordinairement à la prédication, et ce ministère l’amena fréquemment à combattre les protestants. En 1623, il prêchait son troisième carême à Saint-Marccllin, où séjournait alors comme ministre un apostat du nom de Jacques Barbier. Celui-ci n’osait se mesurer avec le savant récollet, aussi se contentait-il de répandre de courts écrits contre lui. Le prédicateur devait retourner dans la même ville pour le carême de 1621, mais il avait été élu détinitcur de sa province de Lyon, dite de Saint-François, et envoyé à Rome pour y traiter des affaires de son ordre. A son retour, ses supérieurs le désignèrent pour aller donner les sermons du carême .i Bourg Saint-Andéol, Il n’oubliait point pour cela les habitants de Saint Marcellin et ('est à eux qu’il dédiait son gros volume intitulé Flambeau de la joi catholique. Qui fait voir à tous 1res clairement. 1. Pur les sainctes escritures. II. Par Ions les conciles généraux et plusieurs provinciaux approuve : des cinq premiers siècles. III. Par Ions les saincls Pères des mesmes siècles. IV. Par Ions les droicts. Y. Par la raison. VI. Par les institutions de Calvin. VII. Par le Conflteor îles huguenots, VIII. Par leur catéchisme. I. Par

leur confession de foy, Ceste Vérité catholique 1res efjroi/uble. mais 1res véritable qui contient en suc Imites les controverses : Que ions ceux qui meurent en la religion prétendue réformée sont infailliblement éternellement damnez. Paris. 1621'., in I". Dans les deux premières parties, il démontre par plus de '_' 500 arguments, tirés des neuf principes indiques, la doctrine qu’il avait enseignée du huit de la chaire, la troisième est employée à réfuter trois écrits du ministre Barbier. on attribue.m P. Séraphin d’autres ouvrages, que

nous n’avons pas rencontres. Il mourut au couvent de Montferrand le l' r octobre 1629.

Juvénal de Lyon, Historiée descriptio conoentum r. min. Becollectorum provinciæ S. Franclsci in Gallia, Avignon,

1678 ; Michaud, Biographie universelle.

F, Edouard d’Alençon.

    1. SÉRAPHIN DE ROUEN##


2. SÉRAPHIN DE ROUEN, frère mineur capucin français. Né à Rouen en 1566, il revêtit l’habit des capucins dans la province de Normandie, où il s’illustra surtout par son activité contre les protestants. Il ne fut pas seulement un controx ersiste zélé, mais il possédait aussi le grec, l’hébreu et le syriaque qu’il enseigna avec grand succès. Les bibliographes le comptent d’ailleurs parmi les meilleurs hellénistes du xvr siècle. Le P. Séraphin exerça aussi la charge de gardien et. deux ans avant de mourir, il Vînt habiter le couvent de l.isieux. A la veille de sa mort il eut à Cæn une célèbre dispute avec le chef des protestants de cette ville ; celui-ci se vit obligé de prendre la fuite, et un certain nombre de calvinistes notables se convertirent. Cette controverse publique fut éditée à Cæn, en 1631. On a de lui aussi une grammaire hébraïque : Tractatus de démentis linguse hebraiese, Rouen, 1628. Il mourut, le 2 août 1631, au couvent de Lisieux.

Bernard de Bologne, Bibliotheea teriptorum O. M. cup., Venise, 1717, p. 228-229 ;.1.-11. Sbaralea, Supplementum, 2e éd., t. iii, Home, 1936, p. 97 ; Marcellin de Pise, Annale » O. M. cup., t. iii, Lyon, K17(i, an. 1631, n. 154-162, p. 870872 ; Gullbert, Mémoires biographiques et littéraires, Rouen, 1812, au mot Séraphin ; E. Frère, Manuel du bibliographe normand, t. ii, Rouen, 1860, il 524.

A. ll.l I m.r i.

3. SÉRAPHIN DE SAINT-FELIP DE MAHO, frère mineur capucin de la province de Catalogne, où il fut prédicateur et gardien ; il eut aussi la chaire de morale à la cathédrale de Solsona cl fut examinateur synodal de cet cvêché. Il mourut le 28 septembre 1753 dans le couvent de liarcelone. Il est l’auteur de Imperio de Maria en los reinos de la naturaleza del cielo, de la lierra y del in/ierno. en donde se describe su dominiez y senorio, 2 vol.. Pal ma de Majorque, t. i. 1712, in-4°, 250 p. ; t. n. 1718. in-l », 339 p. ; El orûculo sagrado de la verdad effet cullo inmemorial del Doctor iluminado, mæstro uni versai de lodas las artes y ciencias, e incliio martyr de JesuChristo, el b. Raymundo Lullio concluido, y en cl reyno de Mallorca gravemente a la vénération obsequiosa ubligado, ms. de 193 p., conserve dans la bibliothèque de la Sapiència à Pal ma de Majorque.

J.-M. Bover, Biblioteca de escrltores baleares, I. ti, l’aima de Majorque, 1868, p. 351 ; I. Fus ter, Biblioteca Valenciank t. n. Valence, 1830, p. 27 ; Edouard d’Alençon, Bibliotheea muriunu ord. min. eupiiceinorum. Home, 1910, p. 68 ;

Manuel de Lete Triay, Bscripiors de lu proo. capulxina de lu

Mure de Déu de Montscrrat 1 1578-1900 l, dans I runcisculiu en lu convèrgencia centenària del transit del Poverello (1226),

de lu sevu cunonitzucio tlL'~SI i de l’autoctonta tic l’unie euputxi (1528), liarcelone, I '.128, p. 234 ; Andréa de l’aima de Mallorca, Fis /ra-menors eiiput.rins i et beat Hunion I.ull, dans Miseellùniu l.nllianu, Barcelone, 1935, p. 136-137.

A. Fia i i.nr. SÉRAPION DE THMUIS, évêque de cette

Ville d’Egypte au IV siècle. Nous s ; ions très

peu de chose de la vie de Sérapinn. Il s'était retiré au désert avec Amoiin ; cf. Athanase, Epist. ml Dracunl.. vu. el y était devenu un des disciples favoris de sain ! toiue qui, à sa mort, lui laissa une de ses peaux de mouton (|A7)X<DTal), tandis qu’il léguai ! la seconde à saint lhanasc. ilu Anton., c. i xxxii. xci.

Dès avanl 339. il devait être évêque de Thmuis, car, celle année là, saint Allianase adressa une lettre a un évêque Sérapion qui doit cire celui ci. /'. G., i. xxvi, col. i 112 i 113. Il semble aussi avoir pris part en 3 13