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    1. ROSMINI##


ROSMINI. l' lit) POSITION S CONDAMNÉES, X K SECTION

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dire che Dio cuopre certi peccati o non gV imputa. Infutti <<>/ batlesimo non si distrugge la main oolonlà naturale, ma le se n’aggiunge una sopranaturale, che cuopre per eosi dire. In naturale, c impedisce che quella perdu l’uomo. Onde il Salmista dice : Beaii quelli, le iniquité dei quali furono rlmesse, e i peccati de' quali furono coperti ; dove si fa lu differenzu fra le iniquité cite si rimetlono, e i peccati che si cuoprono, e sembra che lier quelle si vogliano inlendere le cidpe attualie libère, e per questi i peccati non liberi di quelli elle uppurlengono al popolo di Dio, e che prrn non ne rieevono più donna alcuno. TrattatO dellu coscienza morale, t. I, c. VI, a. 1.

Quo magis attenditur ordo Plus on prend garde à l’or justi/icationis in Inimitié, eo die de la justification dans

aptior apparel modus dieendi l’homme, et plus apparaît

scripturalis, quod Deus pecjustelelangagedel'Écriture,

cala queedam tegil uni non d’après lequel Dieu couvre

imputât. — Juxla Psalmisou n’impute pas certains pé tam XXXI, 1) discrimen est chés. — D’après le Psalmiste

inler iniquilates quæ remitil y a une différence entre les

tuntur, et peeeata qu ; v tequniniquités qui sont remises et

tur : illiii, ni videtur, sunt culles péchés qui sont couverts.

pæ actuales et libères, hœc ocra Celles-là, semble-t-il, sont les

sunt peccata non libéra eorum fautes actuelles et libres,

qui pertinent ad populum Dei, ceux-ci les péchés non libres

quibus propterea nullani affede ceux qui appartiennent au

runt nocumentum. peuple de Dieu et qui n’en reçoivent de ce chef aucun dommage.

Voir l’observation faite au sujet de cette proposition à Justification, t. viii, col 2208. Le langage de Rosmini rappellerait assez celui du protestantisme, qu’a réprouvé le concile de Trente, sess. v, c. v, Denz.-Bannw.. n. 792 ; sess. vi, c. vu et can. 10, 11, n. 799, 720, .S21 : sess. xiv, c. ii, n.895.La seule différence d’ailleurs, entre Rosmini et les protestants, c’est que ceux-ci faisaient consister la remission des péchés dans l’imputation qui est faite au pécheur de la justice du Christ. Rosmini y ajoute une volonté surnaturelle, qui couvre en nous le mal de la volonté naturelle. La différence paraît de nulle importance pour le fond même de la question.

Xe SECTION. — De l’ordre surnaturel.

36. L’essere (essenziale) si communica a noi nella sola forma idéale per natura, e queslo costiluisce Vordine naturale ; l’essere slesso si manifesta a noi allresi nella pienezza délia sua forma reale per grazia, c quesla è communicazionee percezione nera ili Dio, e costiluisce Vordine soprannaturale… L’effetlo délia communicazione soprannaturale è un sentimento deiforme, di cui non abbiamo a principio coscienza, corne non l’abbiamo di ogni sentimento nnstro sostanzialee fondamentale. Or poi il sentimento deiforme, di cui parliamo, c incipiente in quesla vita, nella quale costiluisce il lume delta fidee délia grazia ; compiulo nell' altra, nella quale costiluisce il lume délia gloria (Filosofia (Ici Diritlo, part. II, n. 67 1, 676, f>77>.

Ordo supematuralis constiL’ordre surnaturel est cons tuitur manifestatione esse in titué par la manifestation de

plenitudlne sues forma' rcalis : l'être dans la plénitude de sa

cujus communications scu forme réelle. De cette corn manifestationis effectus est munication ou manifesta sensus (sentimento) deiformis tion l’effet est un sentiment

qui inchoalus in hac vita condeiforme, qui, commencé en

Stituit lumen fidei et graliir, cette vie. constitue la lumière

completus in altéra vita conde la foi et de la grâce et qui,

stituit lumen gloria'. achevé dans l’autre vie, constitue la lumière de la gloire.

37. Il primo lume clic rende l’anima intelligente è l’essere idéale ed imletcrminalo ; l’allro primo lumecuncora l’essere, ma non puramente idéale, ma ben anche sussistenlce vivente… l.'idea adunque è l’essere intuito dall' uomo, ma non è il Ycrbo ; che non quella ma questû è sussistenza : quello è l’essere elle occulta la sua sussistenzae lascia solo traspurire lu sua oqqettinità indetermiiiata ed inipersonule ; nella mente che intuisce l’idea non eade la personalità delV essere… mu chi vede il Yerbo uncorclic per ispeccbio ed in enimma, vede Iddio (InIroduz. alla l-'itosofiit, n. 83).

l’rimuni lumen reddens ouil’ue première lumière ren maiu Intelligentem est esse dant l'âme intelligente est

idéale ; alternai prinium lul'être idéal ; une autre premen est cliam esse, non lamen niiérc lumière est encore

mère idéale sed subsistais ac vivais : itlud abscondens suam personalitatem ostendit solum suam objectivitatem ; ut qui Oidet alternai (quod est 'erbum) etiumsi per spéculum et in mnigmale (1 Cor., nn, 12),

videt Ikum.

l'être, non plus seulement idéal, mais subsistant et vivant : celui-là, cachant sa personnalité, montre seulement son objectivité ; mais qui voit l’autre (qui est le Verbe), même s’il le voit » comme dans un miroir et en énigme », voit Dieu.

Ces deux propositions devaient être rattachées l’une à l’autre, car elles ne sont qu’une application de la théorie générale de la connaissance, selon Rosmini, à l’ordre naturel et à l’ordre surnaturel ou plus exactement au double contact que notre intelligence peut avoir avec l'être indéterminé idéal et réel, ce qui constitue en fait l’ordre naturel et l’ordre surnaturel. Le contact avec l'être réel, qui est le Verbe, produit le sentiment déiforme, foi et grâce en cette vie, lumière de gloire dans l’autre.

En réalité tout en conservant les expressions consacrées par le dogme et la théologie catholiques, Rosmini introduit une conception qui aboutit à la pleine et entière confusion de l’ordre naturel et de l’ordre surnaturel, de la connaissance rationnelle et de la foi. Cf. Trutina, n. 273-283, p. 381-401.

X/e SECTION. — De l’objet de la vision béati figue.

38. Sebbene Iddio senzu mezzo alcuno sia oggelto délia visione beati ficalrieee forma dell' intelletto dei Beati ; tUttavia egli c laie in quanto è anlore délie opère ad extra, le quali in un modo inefjabile sono in lui (Teodicea, n. 672).

Deus est objectum visionis Dieu est l’objet de la vibenliflciv, in quantum est sion béatifique, en tant qu’il auctor operum ad extra. est auteur des œuvres ad

extra.

Cette proposition se relie étroitement aux deux suivantes. Il est cependant nécessaire de la considérer séparément en raison de son opposition formelle à renseignement de l'Église sur l’objet de la vision béatifique. Voir ici Intuitive (Vision), t. vii, col. 2380 sq.

L'Écriture nous apprend que nous verrons Dieu sicuti est. I Joa., iii, 2. Le magistère a précisé que dans la vision intuitive et faciale (cf. I, Cor., xiii, 12), l’essence divine se montrerait à l'élu immédiatement, clairement, ouvertement. Cf. Benoît XII, bulle Benediclus Deus, Denz.-Bannw., n. 530 et ici t. ii, col. 658 sq. Ht le concile de Florence ajoute expressément que Dieu sera vu clairement, un et trine, comme il est. Décret Pro Grœcis, Dsnz.-Bannw., n. 093. Or, si Dieu était objet de la vision béatifique seulement en tant qu’auteur des œuvres ad extra, il ne serait pas vu tel qu’il est dans la trinité des personnes, mais uniquement selon son être absolu. Trutina, n. 285-288, p. 405109.

39. / oestigit delta sapienzae délia bontà dei Creatore, lunqi dal devenire loro (ai comprensori) inulili, anzi rtescono necessarii ; perocchî questi oestigii lulti raccolli nell' esemplare eterno sono appunto quella parte di esso che è loro accessibile, onde sono luttuviu quelli elle danno argomento aile lodi che a Dio elernamente tribulano (ibid., n. 674).

Vestigia sapientiie et boniLes vestiges de la sagesse

lotis, quw inercaturis ciment, et de la bonté [du Créateur]

sunt ctunprcliensoribus neecsqui resplendissent dans les

saria ; ipsu enim in ivterno créatures sont nécessaires

exemplari collecta sunt eu aux compréhenseurs ; car.

Ipsius pars quw ab illis videri rassemblés dans l'éternel

possit (clice loro accessibile), exemplaire [divin], ils en

ipsaqiic arqumentum pnvbent forment la partie qui peut

laudibus, (puis in mtemum être vue des élus (qui leur est

llco beati euncinunt. accessible) et is fournissent

le sujet des louanges éternelles que les bienheureux chantent à Dieu.

Nous trouvons ici l’explication rosminienne de la précédente proposition. Rosmini affirme ici trois choses :