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ROIS (LIVRES DES) — ROLLE RICHARD ;

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breuses affinités avec la recension de Lucien, n’offre pas grand intérêt. La Pcschito an contraire s’en tient étroitement au texte massoiV tique ; il en est de même de la Vulgate, dont saint Jérôme a particulièrement soigné la traduction. Cf. Berlinger, Die. Peschilla zum I. Uurh der Kônige, 1897 ; Barnes, The Peschilla version o{ 2 Kin/js, dans Journal oj theological stwlics, t. VI, p. 220 ; t. xi, p. 533.

I. Commentaires.

Catholiques.

Théodoret,

Quæstiones in Libros Rcgum, P. G., t. i.xxx, col. 668-800 ; Procope de Gaza, dans P. G., t. lxxxvii, col. 1148-1200, comme pour les Livres de Samuel il reproduit les interprétations de Théodoret ; S. Ambroise, De Elia… P. L., t. xiv, col. 698-728 ; S. Eucher, P. L., t. L, col. 1102-1208 (pas authentique) ; S. Isidore de Séville, P. L., t. lxxxiii, col. 414-424 ; Bùdele Vénérable, P. L., t. xci, col. 715-808 ; Raban Maur, P. L., t. cix, col. 9-280 ; Walafrid Strabon, P. L., t. cxiii, col. 582-630.

Les commentaires de Nicolas de Lyre, de Tostat et de Cajétan à la Renaissance, ceux de Menochius, Malvenda et Cornélius a Lapide au xviie siècle, de Duguet et de dom Calmet au xvine.

Clair, Les Livres des Rois, Paris, 1879-1884 ; Neteler, Dus

3. nnd 4. Biieli der Kônige der Vulgata and des hebràischen Textes iiberselzt nnd erkldrl, Munster-en-W., 1899 ; Schlôgl, Die Biicher der Kônige ; Die Bûcher der Chronik, Vienne, 1911, dans Kurzgefasster wissenschaft. Commentar de Schafer ; Sanda, Die Biicher der Kônige, 1911, dans Exegelisches Handbuch zum A. T. de Nikel et Scliulz ; Landersdôrfer, Die Biicher der Kônige, Bonn, 1927, dans Die heilige. Schrijl des A. T. de Feldmann et Herkenne.

Non catholiques.

Le Clerc (Clericus) ; Grotius ; Thenius, Die Biicher der Kônige, 2e édit., 1873, dans Kurzgef.

exegel. Handbuch ; Keil, Die Biicher der Kônige, 2° édit., 1870, dans Biblischer Commentar iiber das A. T. de Keil et Delitzsch ; Bâhr, Die Biicher der Kônige, Biclefeld, 1868 ; Lumby, The first Book oj the Kings, 1886 ; The second Book of the Kings, 1888, dans Cambridge Bible… : Klostermann, Die Biicher Samuelis und der Kônige, Nordlingen, 1887, dans Kurzgef. Kommentar de Strack et Zôckler ; Rawlinson, Kings, Londres, 1893 ; Benzinger, Die Bûcher der Kônige, Fribourg-en-B., 1899, dans Kurzer Handkomm. de Marti ; Kittel, Die Biicher der Kônige, Gœttingue, 1900, dans Handkomm. zum A. T. de Nowack ; Barnes, Kings 1 and 2, Cambridge, 1908.

II. Études.

Pour les questions critiques et historiques voir les introductions bibliques générales et les histoires et théologies de l’Ancien Testament et, outre les travaux cités au cours de l’article : Wellhausen, Die Composition des Pc il. und der hislor. Biicher des A. T., 3e édit., Berlin, 1899 ; Diiller, Geogranhisrhe und ethnographische Studien zum 3. und

4. Bûche der Kônige, Vienne, 1904 ; Nagl, Die nachdavidisch Kônigsgeschichte Isræls ethnographisch und geographisch beleuchlel. Vienne, 1903 ; Desnoyers, Histoire du peuple hébreu, t. iii, Paris, 1930.

Les articles des dictionnaires et encyclopédies : Fillioa, 7{ « És (Troisième et quatrième livres des), dans Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, t. v, col. 1145-1162 ; Kaulen, Kônige (Bûcher der), dansVVetzer et Welte, Kirchenlexicon, 2e édit., t. vii, col. 913-920 ; Volk, Kônige (Biicher der), dans Protest. Realencg’dopddic, 3° édit., t. x, p. 622-628 ; Birney, Kings I and II, dans Hastings, A Dictionarg <>/ the Bible, t. ii, p. 856-870 ; Kautzsch, Kiuqt (Book) dans, Cheyne, Encgclopsedia biblica, t. ii, col. 2664-2072.

A. Clamer.

    1. ROJAS (François de)##


ROJAS (François de), frère mineur, originaire de Tolède, fit partie de la province de Castille, et mourut vers 1(356, après avoir joui d’un grand renom de prédicateur. Il a laissé une très abondante production littéraire, surtout orientée vers la prédication. Outre des recueils de sermons, on cite de lui des Commentaria in concordiam eoangelistarum juxla translationes littérales, anagogicos, morales et allegoricos sensus secundum ordinem eoangeliorum tolius anni, partie en lai iii, partie en espagnol, Madrid, 1621, 2 vol. in-fol. ; il faut distinguer de cet ouvrage une Ciilena aiiren ss. Ecclesiee dOC lorum per maris abyssum evangelicm historiée nauigandum, in qtia translationes anliquiores et neoiericæ addiicuntur quæ <id litteralem et moralem sensum ulilius con

ducunl, Lyon, 1651, 3 vol. in-fol. ; l’inspiration est d’ailleurs analogue à celle de l’ouvrage précédent ; de même l’Elucidarium sanctorum virginum et marlyrum, Madrid. 1634 ; l’Elucidarium Deiparæ virginis, 1643. Le P. de Rojas avait aussi commencé la publication des Annales de son ordre, en espagnol ; il en parut trois vol. in-fol. à Valence en 1652, qui couvrent l’histoire du premier siècle de l’ordre.

N. Antonio, Bibliotheca hisoana nova, t. i, p. 4696. au m ot. Fr. de Roxas ; L. Wadding. Scriplores O. M., 1806, p. 92 ;.T. -IL SI aralea, Supplementum, 1806, p. 282, qui a Utilisé la notice de.Jean de Saint-Antoine

É. Amann.
    1. ROLAND Aubert##


1. ROLAND Aubert, né en 1692, à Lifïol-le-Pctit (Haute-Marne), entra en 1707 chez les cordeliers, où il eut une assez grande notoriété. Un décret du Père général, confirmé par un bref de Clément XII, lui donna le titre d'écrivain de l’ordre, avec les droits et prérogatives attachés au rang de provincial. Administrateur de l’hôpital de Saint-Mihiel, il y vivait encore en 1751, quand dom Calmet rédigea sa notice dans la Bibliothèque lorraine. Outre deux ouvrages d’histoire locale : Vie de la bienhet relise Philippa de Gueldres, duchesse de Lorraine, qui parut à Toul sans nom d’auteur, en 1736, et La guerre de René II, duc de Lorraine contre Charles le. Hardi, dernier duc de Bourgogne, imprimée à Luxembourg, sans nom d’auteur, en 1742, il a donné un gros travail relatif aux controverses religieuses de l'époque qui n’avaient pas épargné la Lorraine : Moyens faciles de concilier les esprits sur les difficultés qui regardent la bulle Unigenitus, Luxembourg, 1732-1735, 5 vol. in-4°.

Dom Calmet, Bibliothèque lorraine, Nancꝟ. 1751, col. S34835, d’où la notice est passée dans Richard et Giraud.

É. Amann.
    1. ROLAND DE CRÉMONE##


2. ROLAND DE CRÉMONE, italien d’origine, fait à Bologne ses premières études, puis, maître es arts, entre chez les dominicains de cette ville, en 1219. Dix ans plus tard on le trouve à Paris où il devient maître en théologie ; c’est le premier dominicain qui enseigne à l’université. Après avoir régenté l’année 1229-1230, il est envoyé à Toulouse, où il professe de 1230 à 1233, pour rentrer ensuite en Italie, où il fournira encore une longue carrière de prédicateur. Il meurt en 1259. Son nom se lit en tête de Quiestiones super quatuor libros Sententiarum dans le ms. 795 de la Mazarine, à Paris. Le P. Ehrle a publié la liste de ces questions dans Miscellanea domenicana, 1923, p. 125-134.

Que tif-Échard, Script, ord. prædicat., t. i, p. 125 sq. ; JMandonnet dans Revue thomiste, 1896, p. 135-170, et dans Thomas d’Aquin, novice prêcheur, p. 151 ; Elule, Xenia thomistica, t. iii, Rome, 1925, p. 536-544 ; P. Glorieux, Répertoire des maîtres en théologie de Piuis au XIIIe siècle, t. i, Paris, 1933, p. 42.

É. Amann.
    1. ROLLE Richard##


ROLLE Richard, dit aussi Richard de Hampoi.e, ermite et écrivain spirituel anglais (xive s.). — Né à Thornton (Yorkshire) dans les dernières années du xme siècle, il est envoyé de bonne heure à Oxford, pour y faire ses études. Mais, dès l'âge de dix-neuf ans, épris de vie contemplative, il rentre dans sa patrie et, sans vouloir s’engager dans aucun ordre monastique, mène la vie érémilique en divers lieux, et finalement à Hampole, près de Doncaster, au voisinage d’un couvent de cisterciennes, d’où le surnom qu’on lui a donné de Hampolitanus, devenu par corruption Pampolilanus. C’est là qu’il meurl te 29 septembre 1349, laissant une grande réputation de sainteté. Bien qu’il n’ail jamais été ni canonisé, ni béatifié, un office fut composé en son honneur qui a figuré au bréviaire d’York ; c’est à la légende de cet office que l’on doit le plus clair des renseignements sur ce personnage. Voir Breoiarium ai ! usum Ecclesise Eboracensis, II, dans Surlees Society, t. lxxv, 1883, p. 789-805, 809-820.