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REVELATION — REVIVISCENCE

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N. Iung.


REVIVISCENCE.

Le mot reviviscence signifie par lui-même la propriété que possèdent certains êtres, ayant présenté l’apparence de la mort, de reprendre l’activité de la vie dans certaines conditions déterminées. Analogiquement, le terme est employé en théologie pour désigner la réapparition dans l’âme de certains phénomènes de la vie spirituelle, alors que ces phénomènes avaient paru tout d’abord éliminés. On parle ainsi de reviviscence.
I. Des sacrements.
II. De la grâce et des vertus (col. 12629).
III. Des mérites (col. 2C34).
IV. Des péchés (col. 2014).

I. Reviviscence des sacrements.

I. LE MOT ET LA CHOSE. —

Le mot reviviscence appliqué aux sacrements n’est peut-être pas très bien choisi. Ne peut « revivre » que ce qui a déjà vécu. Or, dans les cas où l’on parle de la reviviscence des sacrements, le sacrement n’a pas vécu, tout au moins sous l’aspect où on le dit revivre. Il serait plus exact de parler d’influence salutaire commençant â se faire sentir en raison de meilleures dispositions du sujet. Il faut, en effet, se rappeler que certains sacrements ne produisent pas nécessairement leur effet ou tout leur effet au moment même où ils sont appliqués. Le sujet qui les reçoit peut, â ce moment-là, présenter des dispositions suffisantes pour permettre l’application valide du sacrement, sans posséder encore les dispositions requises pour une application fructueuse. Voir Fiction dans les sacrements, IL Fiction de la pari du sujet, t. v, col. 2295. Mais si le sacrement, après l’instant où il est appliqué, laisse dans l’âme un effet permanent, qui de soi appelle la grâce, et si, en raison des dispositions imparfaites du sujet, la grâce n’est pas produite immédiatement, elle pourra néanmoins l’être ultérieurement, quand l’obstacle des dispositions imparfaites disparaîtra. L’elïet de la grâce est pour ainsi dire suspendu jusqu’au moment où le sujet présentera les dispositions requises.

Bien plus, les sacrements produisent une grâce qui leur est propre, la grâce sacramentelle. Si, d’après l’opinion qui semble la plus probable, la grâce sacramentelle ne fait qu’ajouter à la grâce sanctifiante une vigueur spéciale et une exigence de secours particuliers proportionnes aux fins de chaque sacrement, il faut admettre que la perte de la grâce entraîne, pour le chrétien, la perte de la grâce sacramentelle, tout au moins dans son essence même ; mais il faut admettre aussi que cette grâce renaît dans l’âme de nouveau justifiée et cela toujours en raison de l’elïet permanent laissé par le sacrement auquel elle correspond.

Dans ce dernier cas, le terme reviviscence serait employé avec plus d’exactitude. Mais les théologiens n’ont jamais envisagé le problème de la reviviscence de la grâce sacramentelle indépendamment du problème de la reviviscence du sacrement. Bien que ce ne soit pas la même chose — on vient de le voir — cependant le principe est le même : la permanence d’un effet sépa-