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QUAGLIA (JEAN-GENÈS)


Indice dei codici latini conseruati nella R. biblioteca universitaria di Bologna, Florence, 1909, p. 470, n. 1212) ; le ms. 522 (D. 8. 25), fol. 1-63, de la bibl. Angélique de Rome (cf. H. Narducci, Catal. cod. mss. prœter græcos et orientales in bibl. Angelica, t. i, Rome, 1893, p. 232) ; le Vat. lat. 7633 de la bibl. Vaticane (cf. J.-H. Sbaralea, op. cit., p. 80) ; le ms. 7(40) de la bibl. communale de Serrasanquirico (cf. G. Mazzatinti, op. cit., t. i, p. 156) ; le ms. XX. 439 de la bibl. Antonienne de Padoue (cf. A.-M. Josia, / codici manoscritti délia biblioteca Antoniana di Padova, Padoue, 1886, p. 186) ; le ms. C. M. 206 du Musée civique de Padoue ; le ms. BB. 145.3 de la bibl. Colombine de Séville ; le cod. 1302 (H. V. 40) de la bibl. nationale de Turin (cf. B. Pergamo, art. cit., p. 16-17) ; le ms. 440, ꝟ. 1 r°-81 r°, de la bibl. communale d’Assise, auquel nous emprunterons les données qui suivront. I. Allô énumère encore des exemplaires du Rosarium, qui se trouvaient de son temps dans les bibliothèques de Parme, Barberini à Rome (ms. 246), de Saint-Sauveur à Bologne (ms. 470), trois exemplaires à la bibliothèque de SaintsJean-et-Paul à Venise (mss. 180, 181, 182), dont un aurait été écrit en 1411 : deux copies enfin à la bibliothèque des augustins de Padoue. Voir op. cit., p. 102.

Le Rosarium commence : Factus est homo in animam viventem, Gen. 2 c. Quoniam ut ait Boethius, 2 de consolatione, prosa quinta, humane nature ista conditio est et finit : Qui probalus est in illo et perfectus inventus est erit illi gloria eterna ad quam gloriam nos perducat jhesus Xristus dei filius, qui vivit et régnât per omnia secula seculorum. Amen. Il faut noter que le ms. de Gratz a été transcrit par le P. Barthélémy de Mantoue le 25 décembre 1386, donc du vivant de l’auteur. Dans l’introduction qui dans le ms. d’Assise précède le texte, Jean Quaglia aflirme, que, sur les instances de plusieurs personnes désirant vivre saintement, il a rédigé ce traité, dans lequel il traite des différentes conditions humaines d’après les diverses habitudes dans lesquelles vivent les hommes. L’ouvrage comprend quatre parties, dont la première est consacrée à quelques conditions générales des hommes ; la seconde, à la condition viciée ; la troisième, à l'état vertueux ; la quatrième, à la vie glorieuse des hommes. Il explique ensuite qu’il a voulu appeler cet ouvrage Rosarium parce qu’il y recueille dans les ouvrages des philosophes et des poètes des roses odoriférantes qui risquent d’y étouffer entre les épines des erreurs et des mensonges. La première partie comprend 14 chapitres, la deuxième 13, la troisième 12, et la quatrième 12.

2. De civitate Christi, dédié à Benoît de Gambacorta de Pise, est contenu dans le ms. 195, fol. 43 v°-86 v°, de la bibl. universitaire de Gratz, écrit par Barthélémy de Mantoue, O. F. M., pendant qu’il était étudiant à Plaisance, le 15 mars 1387, donc du vivant encore de Jean Quaglia ; le ms. 283 de la bibl. du séminaire d’Eichstàtt ; le ms. Carth. 117 (lxxii) de la bibl. publique de Mayence ; le ms. A. 117 inꝟ. 2 de la bibl. Ambrosienne de Milan (cf. B. Pergamo. art. cit., p. 1718) ; le ms. plut. XX, 30 de la bibl. Lmrentienne de Florence (cf. Bandini, op. cit., t. i, p. 638) ; le ms. 181, fol. 1 r°-61 r°, de la bibl. communale d’Assise. I. Affô op. cit., p. 99, note 1, affirme que cet ouvrage était conservé aussi dans le Vat. lat. 5057 et, d’après les notes du P. Fidèle de Fanna, il aurait été contenu également dans le ms. H. IV. 8 de la bibl. universitaire de Turin, détruit dans l’incendie de 1904. Voir B. Pergamo, art. cit., p. 18, note 4. D’après L. Wadding, Scriptores ord. minorum, p. 141, I. Allô, op. cit., p. 101, A. Pezzana, Continuazione délie memorie degli scrittori e letterati parmigiani, t. vi b, Parme, 1827, p. 119, suivis par tous les autres auteurs, cet ouvrage aurait été publié à Reggio Emilia en 1501, et à Rome en 1523.

L. Hain, Reperlorium bibliographicum, t. i a, Berlin, 1925, p. 448, n. 7557, cite une édition de 1500, sans nom de lieu. Le texte de l’ouvrage qui débute : Fundamenta ejus in montibus sanctis, ait ille David prophelarum eximius atque lotius populi Dei rex illustrissimus mente perscrulans de beatissima Jérusalem civitate superna, ps. Lxxxvi, est précédé d’une courte préface, dans laquelle Jean Quaglia dédie son traité à Benoît de Gambacorta et reconnaît que cet ouvrage a été composé au prix d’un travail ardu et d’efforts pénibles. Il termine : Et sic ibunt in vitam eternam ad quam per portas hujus sancte civitatis Christi nos introducere dignetur inclitus dux et capitaneus Dominus noster Jésus Christus qui vivit et régnât per omnia secula seculorum. Amen.

3. Expositio super Pater noster, inédit, conservé dans le ms. 176 de la bibl. Classense de Bavenne (cf. G. Mazzatinti, op. cit., t. iv, p. 185) ; le ms. 19 5, fol. 87 r°- 92 v° de la bibl. universitaire de Gratz, mutilé à la fin ; le ms. 1302 (H. V. 40) de la bibl. nationale de Turin (cf. B. Pergamo, art. cité, p. 18). Tandis que le ms. de Gratz débute : Nalus Filius Dei volens discipulos docere quemadmodum in spiritu Patrem adorantes orurent, brevem sed ulilem docuit eos orationem dicere et finit : Terra mola elenim celi distillaverunt, le ms. de Turin commence : Volens Filius Dei discipulos docere, etc., et termine : Declaralionem horum versus (sic) habes sunerius ut palet.

4. Hexæmeron, inédit et trouvé par le P. Fidèle de Fanna dans le ms. 195, fol. 93 r°-175 r°, de la bibl. universitaire de Gratz, mutilé au début ; le ms. 1.2 de la bibliothèque des conventuels de Vurtzbourg (cf. B. Pergamo, art. cité, p. 18-19). Tandis que le premier débute : Rem hinc dejormem amico dixit Pitagoras in quodum opère suo amicum blundem cave eu jus amarum est semper quod potest… In principio creavit Deus celum et terram, Gen. primo cap. Licet quatuor sint modi principales sacram scripturam exponendi, et finit : Per quam spero firmiler ad vitam eternam devenire, si servavero que mandantur in ea cum udjutorio Dei cui sit honor et gloria in secula seculorum. Amen, le ms. de Wurtzbourg commence : In principio creavit Deus celum et terram. Quoniam naturale desiderium quorumeumque mortalium fertur in bonum, et termine : Si servavero que mandantur in ea cum adjutorio Dei cui est honor et gloria.

5. Proverbia en vers latins et italiens, conservés dans le ms. 20 de la bibl. communale de Fabriano, incomplet (cf. G. Mazzatinti, op. cit.. t. i, p. 232) ; les mss. II. u.15, fol. 38 v°-39 v° ; II. 11.67, fol. 141 r°151 r° ; II. ix. 141, fol. 70 v°-72 v°, incomplet, de la bibl. nationale de Florence (cf. G. Mazzatinti, op. cit., t. viii etxii, p. 138, 177 et 23) ; le ms. 165 de la bibl. communale de Sandaniele dei Friuli (cf. G. Mazzatinti, op. cit., t. iii, p. 137) ; le ms. nouv. acq. lat. 1905, fol. 96 r°-103 v°, de la Bibl. nationale de Paris (ci. II. Omont, Nouvelles acquisitions du département des manuscrits pendant les années 1905-1906, Paris, 1907, p. 29) ; le ms. 537, de la bibl. Buoncompagni à Rome ; le ms. 4 40, fol. 81 v°, de la bibl. communale d’Assise, contenant les cinq premières sentences. Il en existe deux éditions, la première, incomplète, ne comprenant que 30 sentences, faite d’après le ms. de Fabriano par A. Zonghi, Saggio di sentenze trasporlatr in poesia volgare da fr. Giovanni di Gcnesio di Quaglia da Parma dell' ordine dei minori, Fabriano, 1879 ; la deuxième, complète et comprenant 100 sentences, faite d’après le ms. Boncompagni par II. Narducci, Sentenze morali ridotti in versi latini ed ilaliani da Fr. Gio. Genesio du Parma, dans Miscell. francesc, t. iii, 1888, p. 131-139. Cet ouvrage constitue un recueil de KHI sentences morales en vers latins et italiens, qui débute : Felicem quisquis sludii vull langere metam — Régis optm summi petal, hune reverenlcr udorans. — Comenci : A Dio chi vole imparare, — El sapere cum reverencia si de' doman-