Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 13.1.djvu/604

Cette page n’a pas encore été corrigée

1 L93

PL RGA1 OIRE. il XPIATION D’OUTR E-TOMBE

l L9

, iqucr le rôle du châtiment n l'égard des pécheurs e en ie.il dist ingue expressément en ceux a deux s : celle des corrigibles et celle des incorrigibles :.i i i. urd des premiers, le châtiment est 8 xj>.'.>. i il dis autres, il est xoXa<rru « ç.Strom.,

1. wi. P, (. t. viii, col. 1364 ; cf. I. xiv, t. i. Rien d'étonnant qu’après la mort on puisse encoi oi ic des coi i igibles dans l’au de la : elle est constituée par des pécheurs ré ivec liieu au lit de la mort, mais sans avoir eu le temps île faire pénitence de leurs fautes, sur lis . la justice de l>icu s’exercera avec bonté e( sa bonté s’exercej i justice. Ces âmes pécheresses

sanctifiées (àvucÇeiv) par un feu intelligent, tanne le feu punira cgalemen rats : que ce feu sanctifie, non les chairs, mais u n’est pas un feu, consumant imme le feu de la forge : c « si un teu Intell rant l 'âme, qui est 1 1 avei , Vil. vi, /'. G., t. i. col, 140 ; cf. V, xr> ' » « lément montre toul d’abord qu’il n’est pas possible d’interpréter d’une manière purement métaphorique ii teu purificateur. Le sens indique une cause extérieure à l'âme, devant provoquer en elle et en di a volonté même une lion purificatrice. Il ne peut être question, liant, d’envisager un feu qui ressemblerait à notre feu matériel : Clément l’exclut positivement, un feu « l’une nature spéciale, un feu intelligent, qui pénètre les i-.j>rit ^ el les purifie de Unis souillures. Cf. li. Schmid, Dos ], I ; ixen, 1904, p. 98. Pan-. Slrom., VI, xi. Clément rappelle que la purifleation dis fimes se fait au moyen des châtiments néires | oiir parvenir à la demeure réservée. /'. (, .. t. ix. col. 332. Cette phrase indique d’abord le délai de la béatitude, opinion si fréquente dans les premiers s ; elle énumère ensuite la nature des châtiments qui subsisteront, d’après l’auteur, même après la purification : délai de béatitude, confusion en raison des t. mis. peines morales. //> ; <L. xv, P. < ;.. t. ix. es indicat - ues se retrouveront plus tard dans la théologie des Orientaux.

(>n U ojt. chez Clément, il i re qu’un indice

plutôt qu’une « nfession explicite de la croyance au

at< ire. L’indice cependant n « eable.

- trouve r ch< une doctrine déjà

mieux i ssun e.

re. — On aurait tort de considérer l’apocairbant toute la doctrine orpéniste . en « Efet, au moins tir d’une. ipporté une distinc tion fondamentale entre la pu mes justes

s la doi trine de la

I rouve, à notri a K

laire manifestation de la croyance d’Origène au

l <i [ urificatii n d< s justt s. —

l< s homn i s : même les justes d< ront

reuve du feu annoncé par I Cor., iii, 13,

rouvei quelb est l'œuvre de chacun. In

m. iii, n. 1, /'. < :.. t. xit. I i

feu sur le ; traduira par une purifl me, introductive des

le ( iel : I tous

le feu est réservé

a baptisés du baptême d’eau. In

xiv, t. xiii, col. 1861 1865 1e but de

par le feu > st la purification des souillures

que nul ne peut a flatter d'éviter urificatim

surtout lorsqu’il s’agit d’un

Paul on d’un Pierre, qui ont 1 ittu pour Dieu

umeros, nom, xxv, prouver la ni d une

purifleatten après la mon. Origène cite Job, xiv, i. qu’il apporte dans la vin* homélie in Leoitieum pour démontrer la nécessité du baptême pour les petits enfants. L’Ame est donc souillée par le fait de son union avec le corps, lnsi, aucune.'nue ne pourra se trouver, à la résurrection, dégagée de tous ses défauts. In Lucam, boni. xi. t. XIII, col. 1836. Ainsi. Ions seront purifiés

de leurs souillures, du plomb qui les alourdit et qui

doit él le i ésolu dans |e leu, pour m' plus laisser paraît re

que l’or. in Exodum, hom. vi, L xii, col. 334 cf. In Leoitieum, boni. i. n. 8, t. xii, col. 519. / i La purification <les pécheurs. - Le véritable pé

i heur est -. mbolisé par du plomb pur. sans alliage d’or

/<L, ibid. L’cpi euve.sera plus lerrible pour lui ; mais ses

souffrances cependant auront un terme, car le pécheur, mêle juste, quoique plus difficilement, sera purifié. Cette purification, postérieure à la résurrection, sera faite par le moyen d’une souffrance d’autanl plus véhé menti que le corps ressuscité est plus subtil et pluspai fait. Combien de siècles durera cette purification, Dieu seul le sait. In epist. ad Romanos, viii, n. 12, t. xiv, col. 1 198 ; cf. Ci mment. m ps. F/(ex Apologia Pamphili Origené), t. xii. col. 1177-1178. On trouvera (cl le résumé de la doctrine de l’apocatastase d’Origène, art. Eni i r, col. 58. Tout en condamnanl comme hérétique la doctrine de l’apocatastase, on peut être en droit d’y trouver une manifestation encore confuse, mais réelle. de la croyance catholique à des souffrances purgatives de l’au delà. Certains textes, notamment In Numéros, boni, xxv, t. xii, col. 769 770 ; In Jeremiam, boni, ii, t. xiii, col. 280 281, semblent indiquer que telle était la p< iis te d’Origène pour une certaine catégorie de pécheurs. Cette impression est nettement confirmée p. n la posil ion adoptée par t Irigène en ce qui concerne la purification des justes.

c) La doctrine <ln purgatoire proposée par Origène (tans sa conception de la purification des justes. Tandis que l'épreuve du feu réservée aux pécheurs est une idée courante, en dehors des milieux chrétiens, dans l’eschatologie juive, pai exemple (voir Feu de i 'eni i r, t.. col. 2199), l’idée de laire passer les justes euxmémes par le feu purificateur est une idée spécifiquement chrétienne. Cf. Baptême pah le peu, t. ii, col. 359 (à propos des Oracula sibyllina). Mais, chez ne. d’autres raisons tout voir dans la purification

des âmes jusies une action divine, différente de celle que Dieu exerce à l'égard des pécheurs. L’examen de ei s raisons permet de conclure avec certitude au témoignage d’Origène en faveur du purgatoire.

a. Les « sordes » opposées aux peccata ». — La purification des justes s. : de celle des pécheurs, tout d’abord en ce quille a pour matière les fautes inhérentes à la nature humaine, souillures beaucoup plus que véritables péchés. /// Lucam, boni, iv, /'. '.. t. xiii, col. 1836. Souillures contractées dans la lutte avec l<- démon. /// Numéros, hom. xxv. n. <>. t. xii. col. 770. Souillures comparables, chez les justes, au plomb mêlé a l’or ; l’or seul doit demeurer après le

preuvi de la purification. /// Exodum, hom. vi, n. i. ibid., col. 334 335. Un i semble I il qu’Origène distingue deux sortes de pi i hés a purifier : les un s. simples

SOtlilluri s l y-.'.z). les aul les plus graves, (-p'.r (I-/V77V/

-i i.-j y-vi i : les premiers sont relativement plus lé] f ! uiles seconds ; comparables aux souillures queu lèvent le nitre et l’herbe de liorilb (cf..1er., Il, 22), n suffira de l’espril du jugement pour les purifier ; les ds sont pires (6nxv /-- : y, -j-/ ixfuxprco|xev) el ne seronl purifiés que par l’esprit de combustion. In .ii remiam, boni. n. t. xiii, col. '-'.su. On notera l’expn sion esprit du jugement opposéeà esprit de coin bustion. C’est le feu du jugement puriflcateui d< es moins graves, opposé au teu de l’enfer.

b. Purification instantanée et purification de longut