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PROVERBES LIVR] DES). CANONICITlï

m’,

iluits au cours des ave tisse ne ilgénéraux de la

e i. 1 1 II.

Beaucoup plus souvent encore, il a rive que de i

prove 1 e> dans une même collection, ou d’uni co

tlon.1 l’autre (cela plus rarement toutefois), colnci

dent pour la moitié du distique seulement, l’autre

moitié étant différente ; ainsi, dans la première collée

Uon salomonienne :. 2, el xi, 14 ;. 6 el 1 1 :. 8 el

nviii. II ; xi, 13, el. 19 ; xi, 21, el

mi. 14 ; xiii, 2, el xviii, 20 ; xiii, 14, el xiv, 27 ;

11, el xvii, > : w. :  ;. ;. il xviii, 12 ; xvi, 12, el

w. 28 ; xix, ; 2, I. 2.. i". el. 23 ; dans la

deuxième : xxvi, 12, et i. 20 ; de la première à la

deuxième :. I, el xxix, 3 ; xv, 1 s., - : xxix, 22 ; xv, 23,

al xxv, Il ; xvi, 12, et xxv, 5 ; xvii, 3, et xxvii, 21 ;

I, el xxviii, 6 ; dans les P. unies des sages xxii, 28, el xxiii, i". xxiii, 17-ls. el i. 19 20. En iche. lu même pensée se trouve exprimée quelquefois .1 différents endroits dans des termes non tout a fait identiques ; ainsi constituent de simples uariad’un menu proverbe : x, 14 ; xiii, 3, el xiv, » :. . 28, et xi, T : xi, ">. el xiii. ti ; xi, 20 ; ml 22, >". xv, 8 ; i. 27, el xvi, 22. w 1. 18, et xviii, xxvii, 15 ; xxviii, 12, 28, el xxix, 2.

lections salomoniennes xxii, 16, el rx wi. ne semblent pas avoir été ordonnées sul<ju<- ! qiie principe visant à grouper toujours des proverbes de même nature ou de pensée analogue ; el auteurs et commentateurs ont bien pu ranger nêmes sous des titres très généra ix ces multiples maximes, ce n’a été que 1 négligeant beaucoup de Is rebelles.1 l’ordonnance du plan présumé le plus naturel et le plus logique. Cf. O. Zæ kkr. Die Spriï lie Bielefcld. 1867. p. 2<. el II. Lesêtre, Le Paris, 1879, p. 30, cités dansR. Coræly, Introductio spe ialis in libros Vet. Test., t. ii, 5, 1887. p. 137-13’. Il n’est mêm pas p tssible hou p’us d’introduire dans le long morceau des avertissements « le la S igesse 1 1. 7-ix, 18) des divisions et subdividons rigoureuses, bien que le sujet traite soit unique e’que l’exposé se déroule d’une seule haleine du comit a la lin. Aucun plan ne --e re narque 11 >n plus dans les autres collections. Paroles des muo ;. 17-xxjv, 34, et d’Agur, xxx. Pour obtenir une vugénérale c ! complète de. préceptes et maximes du livre des p suivant presque chaque bran die de la morale pratique, il ꝟ. 1 ! regrouper ces proverbed’après leurs sujets en triant telles quelles de Tamis toutes et chacune de ces perles p » ur le.e ifller en chapelets différents. (Le travail a été fait en partir par H. F. Horton, The biok 0/ Proverbs, 1891 ( The erpositor’s fiible i.

III. Canoxicite. Le traducteur mec de l’Ecclé|ue témoigne indirectement l’admission déjà séc ilaire du lire des Proverbes au canon hébreu, lors qu’il loue son grand-père d’avoir voulu écrire, lui être appliqué longtemps à la lecture de la I. » i, des Prophètes et des mitres limes de nos pères », un traite d’éducation tt de sagesse ». Il est évident que ce nouveau traite de morale de Jésus, dis de Siracb,

. 1 recueil d( même caractère, celui des . lu par le nouvel auteur dans la collection des mires livres, déjà constituée pour une honne part. Eccli., /<roI. Le recueil salomonien se trouve même fort probablement signalé dans Eccli., lvii, 18 (Vuj., 17) entre le Cantique et l’Ecclésiaste ime émane du grand roi débor . Cf. xxiv, 23 27, t

III Peg., m. 9. 11-12. On peut aussi être assuré que umptait les Proverbes au nombre des quatre hymnes et prescriptions morales » qu’il ajoutait aux

livres de Moisiel aux treizes livres des propl êtes’parfaire la somme des vingt-deux livres io : ite

liant les déclarations divines, taxa, m

quels les Juifs eu ! ent rester attachés et pour lesquels

ils s, mi prêts à mourir si cela est nécessaire ». Contra A pion., i. 8. l.us on poul noter que la mémoire gardée

par les docteurs du l’almud et quelques écrivains juifs

posl talmudiques d’anciennes controverses relatives ft la valeur canonique des Proverbes montre assez, clai

relient que la décision ion, liant la canonicité de ce livre ne remonte pas à une trop liante antiquité : Autrefois, on disait : le. Proverbes… doivent êtr< - (déclares apocrj plu- - 1. car Ils contiennent des paraboles…, el on résolut de les cacher, lî. Nathan. Ab /II. c. i. en écho du traité Schabb il h. 30** : « On vou lait… cache ; - le liv re de. l’rov erbes parce qu’il renferme des contradictions ; mais on ne l’a pas fait… Ces

contradictions furent définitivement levée, au synode de Jamnia (Jabné) vers l’an 10 I après Jésus Christ, et le livre fut maintenu dans le canon. Elles portaient a peu près unique ne : il sur l’opposition apparente des deux passages xxvi, i : Ne réponds pas à l’insensé selon sa folie.., . et ibid., 5 ; « Réponds à l’insensé selon sa folie…. à ramener simplement à une question d’opportunité, Les docteurs juifs préférèrent rapporte ; - I aux chose - de la terre et 5 aux choses religieuses. Une autre difficulté, soulevée à propos de la péricope de la femme adultère, vu. 7 et 10-13, avait été résolue de la même façon ; le. descriptions passionnelle, de ce passage, jugées d’abord inconvenantes pour un livre sacré comme trop réalistes et trop suggestives, furent à interpréter dans un sens purement allégorique. On peut soupçonner enfin que ces légères fluctuations de la tradition juive touchant la canoni cité des Proverbes masquaient un sentiment de doute relativement à la c imp isil ion du livre dais son eni ier par Salom ii, vu L’étrange opinion, rapportée dans Baba Bithra, il’1 15°, qui faisait d’Êzéchias ot de ses aille, i Us auteurs des livres d’Isaïe, des Proverbes, du Cantique et de l’Ecclésiaste.

Les chrétiens ont re ; u de ; Juifs le livre des Prois avela Bible grecque, et donc le considèrent. comme livre eau inique. Les écrivains apostoliques le citent en effet, oue.[ire. sèment courue i Écriture i ; Jac, iv, i) i l’rov., iii, : t D ; Rom., tu, lô (l’rov., i. 16) ; Rom., xii, 20 iIVov.. xxv. 21, 22), et comme « exhortation » divine : I le >.. xii, ô (Prov., m. 11-12) ; ou librement, sans formule d’introduction, à l’effet d’in culquer à leurs lecte irs des préceptes de morale reli gieuse : Il Cor., ix. 7 (Prov., xxii. 9) ; viii, 21 (l’rov.. m. I) ; Luc, xiv. lu (Prov., xxv. 6, 7° ; Ile’)., xii. 13 (l’rov., iv, 26) ; I Petr., ri, 17 (l’rov.. xxiv, 21) ; iv, 8 (l’rov.. x. 12) ; iv. 18 d’rov.. xi. 31) ; v, 5 (Prov., m. 34) ; II Petr., n. 22 i Prov., xxvi, il), etc. Les premiers Pères suivent leur exemple : Barnabe, EpisL, v ; Clé ment Romain, / Cor., 14, 21, 30, 56,.">7 ; Ignace, Ad Ephes., ."> ;.W M ii/ii. 12 : I’olvcarpe, Ad Philip.. 6. Seul dans l’antiquité, Théodore de Mopsucste non seulement nia l’inspiration prophétique des Pro verbe-, Kihn, Théo dor von Mopsuestia, Fribourg, 1880,

p. 78, mais leur contesta toute inspiration divine,

au dire du concile général de Constantinople de 553, qui le condamna ; Proverbia… quee ipse (Salomo)

EX SUA PERSONA urt ulinriini iitilittitem composuit. qillim

prophétise quidem gratiam non accepisset, pruden tise vero gratiam, quss evidenler vi i era est preeler illam, secundum s. Pauli vocem I Cor., xii, N (per Spiritum datur sermo sapientiee). Mansi, Concil., t. x. col. 223. Cf. lier, bibl., P’2'). p. 389-390.

Spinoza, Traclaltu theologico-politicus, 1670, c. ii, p. 15, t Iran Le (.1ère. Sentiments de quelques théologiens de Hollande, Amsterdam, 1685, lettre xii, onl ri cette opinion. Les Proverbes de Salomon ne sont nulle n m-, , 1 inspirés, al tendu que particulièrement suivant .ban Le Clerc « d s sentences de ci genre ont pu être