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1405 PHILIPPE DE BRIDLINGTON — PHILIPPE FABER DE FAENZA 1406

intellectui divino distincia re aut ratione (fol. 63 v° b) et An Deus intelligat se sub ratione aliqu]a in se existente, secundum quam différât a se absolule sumpto (fol. 64 v° a), qui y sont anonymes, devraient être également attribuées à Philippe, comme l’a prouvé le P. Éphrem Longpré, O. F. M., à l’aide du Commentarium in Sententias de Richard de Br « nwych, O. S. B., conservé dans le cod. F. 129 de la même bibliothèque. Cf. Arch. franc. hisL, t. xxii, 1929, p. 587-588.

De plus, de ce que le nom de Duns se lit deux fois en marge (fol. 64 v° b), en regard d’arguments tendant à prouver la distinction formelle entre les attributs divins contre la thèse de Philippe de Bridlington, le P. Longpré déduit que Duns Scot fut opponens à une dispute magistrale de Philippe, très probablement lors même de sa réception au doctorat. Peut-être, conclut le même auteur, sera-t-il possible d’établir un jour que Philippe de Bridlington partagea, avec Guillaume de Ware l’honneur d’avoir été l’un des maîtres anglais du Docteur subtil.

Enfin du témoignage de Guillaume de Ware, / Sent., dist. XXVI, q. i (bibliothèque Laurentienne de Florence, Plut. 33, dext. I, fol. 75 v°) il résulte que Philippe a composé aussi un Commentaire sur les Sentences. Guillaume de Ware y donne, en effet, une longue citation empruntée à Philippe de Bridlington : Hoc argumentum fit apud Briddeliglon lib. I, d. XZ711I, secundum argumentum principale. Vide ibi solutionem.

A. G. Little, The franciscan school al Oxford in the thirteenlh cenlurg, dins Arch. franc. hisL, t. xix, 1926, p. 862863 ; Éporem Longpré, O. F..M., Philippe de Bridlington, O. F. M., et le bienh. Duns Scol, mime recueil, t. xxii, 1929, p. 587-58’{ ; François-M. Henquioet, O. F..M., Descriptio eodicis 158 Assisii in bibliolheca comm-inali, même recueil, t. xxiv, 1931, p. 211.

Am. Teetært.

6. PHILIPPE CAGLIOLA Ixviie siècle), frère mineur conventuel de la province de Sicile. Originaire de Malte, il exerça les charges de secrétaire et commissaire de sa province et fut consulteur du Saint-Office. Il mourut à Xaples d’une mort prématurée. Il composa La lettera di Mcssina in di/esa di Maria, cioè Pimmacolata sua concezione provalae difesa, Messine, 1650, dont J.-H. Sbaralea semble avoir fait à tort deux ouvrages distincts intitulés : Apologia pro epistola B. Virginis ad Messancnscs, Messine, 1611, et Defensio imm iculatx conceptionis B. V. Marix, Messine, 1643 ; Catliolica pugna inqaisilorum apostolicorurn in hxrelicam pravitulem : cet ouvrage, chaudement loue par Laurent Brancatus, secrétaire de l’ordre, fut terminé en 1619 ; Tractatus de Melilensibus rébus apologeticus ; Mani/estaliones novissimx provincix Sicilicnsis, C nise, 1644.

!.. Wadding, Scriptores ordinis minorum, Rome, 1906, p. 195 ; J.-H. Sbaralea, Suppleimntum ml scriptores ordinis minorum, t. ii, Il m-, 1921, p. : 17<> ; A. Narjone, Biblio oru/ii Slcola tislemilica, Païenne, 1850-1857 ; J.-H..Mira, Bibllogra/Ut siciliana, t. i. Païenne, 1875, p. 1 i<>.

Ain. Tbrtabht.

7. PHILIPPE DE CASTIQLIONE (début

lu xi ve siècle), frère mineur de la province de Toscane, prit une part active à la célèbre controverse de la pau vrcté du Christ et des apôtres, qui atteignit son point culminant sous le pontificat de Jean XXII (13161334). Il l’i.ii.i isa, vers cette époque, Opuscula super eontroversla de pauperiate Christi ri apostolorum.

!.. Wadding, Annale » minorum, t. vi, Quaracchi, 1931, ad an. 1316, n. viii, p. 277 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ad teriptoret ordinlt minorum, t. ii, Ro ne, 1921, » - 376.

Am. Teetært.

    1. PHILIPPE DIEZ##


8. PHILIPPE DIEZ, trère mineur de La pro vinec Saint -Jacques en Espagne, dont il fui dé fini leur. Originaire de Braganoe RU Portugal, il enseigna la théologie a l’université de Salaraanque et mourul en 1601.

Il est l’auteur des ouvrages : 1. Quinze tratados, en los quales se contienen muchos y muy excelenles consideraciones, para los actos générales, que se celebran en la sancta Iglesia di Bios, Salamanque, 1597, 1602, 1612. in-4° ; la traduction latine parut à Venise, en 1589, in-4°. — 2. Mariai de la sacratissima Virgen nuestra Senora, en que se contienen muchas consideraciones de grande spiritu, y puntos deticatissimos de la divina Scriplura, de mâcha erudicion y provecho, assi para predicadores, como para los demas estados de personas ecclesiasticas y seglares. Con un tratado al cabo de la passion de Clirislo nuestro Redemptor, y de la soledad de la sacratissima Virgen nuestra Senora, Salamanque, 1596 ; Barcelone, 1597, in-4° ; la traduction française par Jean Blancone, O. F. M., intitulée La Mariade, ou considérations spirituelles tirées de l’Escriture saincte, pour toutes les festes de la vierge Marie, avecque deux autres conceptions, l’une sur la passion de Jésus-Christ et l’autre sur la solitude de la mesme Vierge, parut à Paris, 1609, in-8° ; la traduction italienne par Matthias Fasano, O. P., fut publiée à Venise, en 1607 et 1610. in-4°. — 3. Conciones quadruplices, en quatre tomes. Ces quatre volumes, reproduisant des éditions séparées, furent édités ensemble à Venise, 1586, 1591, 1600. 1603, 1614 ; Lyon, 1589 ; Cologne, 1604 ; Mayence, 161 I.

— 4. Summa prsedicantium, en deux tomes in-4°, Salamanque, 1589, 1593 ; Venise, 1591, 1595, 1596, 1601 ; Lyon, 1592 ; Anvers, 1600. François de Campis publia un Compendium ou Index moralium conceptuum ex operibus Philippi Diez, Salamanque, 1588 ; Venise, 1597.

L. Waddinjï, Scriptores ordinis minorum, Rome, 1906, p. 195 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1921, p. 377 ; Quétif-Echard, Scriptores ordinis prsedicatorum, t. ii, p. 387 ; Catalogue général des livres imprimés de la Bibliothèque nationale. Auteurs, t. xl, Paris, 1910, col. 695-697.

Am. Teetært.

    1. PHILIPPE FABER DE FAENZA##


9. PHILIPPE FABER DE FAENZA, frère mineur conventuel de la province de Bologne. Originaire du bourg de Spianata, dans le diocèse de Fænza, il entra, en 1582, à l’âge de 18 ans, dans l’ordre des conventuels à Fænza. Il étudia successivement à Ferrare, Padoue et Rome, où il devint docteur en théologie le 6 juin 1593. Il enseigna ensuite la philosophie a Venise et fut régent des études à Crémone, Parme et Padoue. En 1603, il devint professeur de métaphysique à l’université de Padoue et. en 16(16. de théologie. Il occupa cette chaire jusqu’à sa mort. Élevé à la charge de provincial de Bologne, il prit part au chapitre général, célébré en 1625 à Home, où il contracta une grave maladie, dont il mourut, le 28 août 1630, à Padoue. Il s’est révélé un disciple fidèle de Duns Scot, dont il commenta avec mérite les œuvres et interpréta avec autorité la pensée et la doctrine dans ses ouvrages : 1. Philosophia naturalis ex IV libris Srnlenlinrum ri quodlibetis collecta, in theoremala distributa et cintra adœrsartos omnes tant veleres quam recentiores impugnationibus et dc/ensinnibus illuslrata ac dilucidata, Venise, 1602, 1606 (quelques exemplaires portent au frontispice la date de 1605, tandis qu’à la lin de tous tes exemplaires on lit 1606), 1615, 1622 ; Paris. 1622 ; l’édition de Parme. 16(11, citée par

J.-H. Sbaralea, n’aurait jamais exlsl e, d’après les réédl teurs de l’érudit conventuel. 2. Tractatus formait tatum, qui fut édité à la suite de la Philosophia naturalis, dans les éditions de Venise, 1602 (comprend i chap.), 1606, 1615, 1622 (on4 toutes il chap.). 3. Disputationrs théologien’librum I Sententiarum coin

plectentes ; ex secundo autem materlam de creattone ci de

angelis ; ex tertio maleriam de incarnalinnr ; ex quarto qux speelanl ad sm -rameuta in génère et in sperir ad

baptiamum, conftrmattonem et euchartstlam, secundum serirm distinelionum magislri Sentent /arum et gu.is