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PHILIEUL (VASQUIN) PHILIPPE DE BRIDLINGTON

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Goujet, Bibliothèque française, t. vii, p. 99 ci 319-320 ; Duverdler, Bibliothèque française, in-fol.. Lyon, 1585, p.USH, édtt. in-4°, t. iii, p. 558-559, édit. La Croix du Maine, t. ii, p. 439-440 ; Eloefer, Nouvelle biographie générale, t. xxxix, col. 849-850 ; Achard, Dictionnaire </ « la Provence et du Comtat Venaissin, in- 1°, Marseille, 17H7, t. iv, Siijiplément et additions, p. 151 ; Barjavcl, Dictionnaire du Vauctuse, t. ii, p. 264-267.

J. Carreyre.

1. PH I LIPPE D’ALLEM AGN E, frère mineur de la province d’Angleterre, doit être identifié très probablement avec Philippe Toriton qui, à son tour, semble devoir se confondre avec Philippe Torrington. Crée maître en théologie en 13(54, il enseigna aux universités de Cambridge et d’Oxford, fut élevé en 1373, au siège archiépiscopal de Cashel en Irlande, fut constitué légat de Richard II auprès d’Urbain VI et mourut en 1380. Il est l’auteur d’une intéressante table alphabétique des termes les plus significatifs, avec indication des ouvrages et des auteurs, dans lesquels ils se rencontrent. Cette table est intitulée : Tabula originalium de quibusdam communibus vocabulis per alphabclum fada, de diversis voluminibus et libris authenticis compilata ; elle était conservée auparavant à la bibliothèque S.Croce de Florence. Il y a 445 vocables, dont le premier est abrcminlialio terrenorum, le dernier zizania.

J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1921, p. 373 ; A. G. Little, The Grcy Friurs in Oxford, Oxford, 1802, p. 243.

Ara. Teetært.

2.PH I Ll PPE D’AN DR I A dans la Pouille, frère mineur de la régulière observance, composa en 1645 : Praxis con/essariorum ad licitam et validam administrationem sacramenti pœnitentise.

J.-H, Sbaralea, Supplementum ad scriptores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1921, p. 274.

Am. Teetært.

3. PHILIPPED’ANGOUIVIOISou D’AIM GOULÊIVIE, frère mineur capucin de la province de Paris (xviie siècle), fut le confesseur de la reine Marie de Médicis et prit une part active dans la fondation de la confrérie du Saint-Sacrement, conjointement avec le P. Suffren, jésuite. Il est l’auteur de nombreux ouvrages : Sept fontaines de méditations sur les attributs divins, Lyon, 1620, in-8° ; Triomphes de l’amour divin dans la conversion d’Hermogène, Paris, 1625, 1631, en deux tomes in-4°, 1250 p., c’est une paraphrase immense et spirituelle de la « conversion » du P. Ange de Joyeuse dont il y a un portrait gravé au début en frontispice ; Florenlinus ad pie vivendum conversus, Paris, 1626, in-8°, c’est la description de la victoire de l’amour divin sur la vanité ; Occupation continuelle de l’âme dévote pour s’unir spirituellement avec son Dieu dans les actes quotidiens, Lyon, 1618, in-12 ; Aspiraliones amoris sacri ex Canticis canlicorum, Paris, 1629 ; Lyon, 1632, in-12 ; Le noviciatd’Hermogène, Paris, 1633, in-4° ; Le séminaire d’Hermogène, Paris, 1635, in-8° : la nécessité y est démontrée de la pratique des vertus nécessaires pour mourir saintement ; Royales et divines amours de Jésus-Christ et de l’âme, Paris, 1631, in-8°, traité des principaux mystères de la rédemption ; Tractatus devotissimus direclionis ad graliam ad Hermogenem, Paris, 1638, in-8°.

Fr. Pérennés, Dictionnaire de bibliographie catholique, t. ii, col. 486, 630 ; t. iii, col. 911, 962 ; L. Wadding, Scriptores ordinis minorum, Rome, 1906, p. 196 ; Bernard de Bologne, Bibliolhecn ^criplorum ord. min. capuccinorum, Venise, 1747, p. 216 ; Ubald d’Aleneon, La spiritualité franciscaine. Auteurs. Doctrine, dans Études franciscaines, t. xxxix, 1927, p. 459.

Ain. Teetært.

4. PHILIPPE DE BAGNACAVALLO//V

caiius), frère mineur conventuel de la province de Bologne, dont il fut deux fois provincial. Originaire de

Bagnacavallo, aux environs de Ravenne, il étudia à l’université « le Paris, où il fut promu docteur en théologie. Revenu dans sa patrie, il y enseigna la philosophie et la théologie. Le !) avril 1188, il fut admis dans le collège des théologiens de l’université de Bologne, où il professa la métaphysique en 1506-1510 et la philosophie morale depuis 1507 jusqu’en 1510. Il n’y eut jamais une chaire de théologie, comme l’affirme à tort J.-H. Sbaralea. II assista au chapitre général, célébré en 1500 a Terni, et collabora à la rédaction des Constitutiones Alexandrinæ de son ordre. Il exerça la charge de procureur général jusqu’à ce qu’en 1510 il fut élu ministre général. Il mourut le 10 septembre 1511.

Il s’est rendu illustre par l’édition de VOpus Oxoniense et des Quodlibeta de Duns Scot, qu’il publia à Venise, en 1497 et 1503, en un vol. in-fol. A la fin du i, r livre des Sentences, il édita les Addiliones prologi primique Sententiarum et, à la fin du IIe, YOpusculum super //um Sententiarum Scoti du frère mineur Barthélémy Bellati. Quant à la table étendue des œuvres de Scot, qu’il aurait composée et publiée, d’après J.-H. Sbaralea, dans son édition de VOpus Oxoniense et des Quodlibeta de Duns Scot, les rééditeurs de Sbaralea doutent s’il faut attribuer cette table à Philippe Porcatius, d’abord parce qu’elle ne se trouve dans aucun exemplaire de l’édition de 1497, ensuite parce que Philippe n’en fait aucune mention dans sa lettrepréface adressée au général de l’ordre, François Samson, et enfin parce que J.-H. Sbaralea attribue cette même table à Gratien de Brescia (Suppl., t. i, Rome, 1908, p. 328-329). De plus, il est très projable que le P. Philippe n’édita que les deux premiers livres de VOpus Oxoniense. Philippe aurait composé, d’après L. Wadding, des Commentaria in Scotum et des Commentaria in libros Aristolelis, et, selon Sbaralea, des Conciones quadragesimales.

L. Wadding, Scriptores ordinis minorum, Rome, 1906, p. 196 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1921, p. 383-384 ; Ser. Mazzetti, Reperlorio de’professori délia nninersità di Bologna, Bologne, 1847, p. 251 ; U. Dallari, / rotuli dei letlori legislie arlisti dello studio bolognese, t. i, Bologne, 1888 ; Giacinto Picconi da Gantalupj, Série iconologico-biografica dei ministrie uicari prouinctali délia minoriiica provincia di Bologna, Parme, 1908, p. 121-122, 125-126 ; Fr. Ehrle, S. J., I più antichi statuti délia facollà teologica dell’uniuersità di Bologna, Bologne, 1932, p. 124 ; C. R. S. Harris, Duns Scolus, t. i, Oxfoid, 1927, p. 317 ; E. Simonin, O. F. M., De vita et operibus B Jo nnis Duns Scoti, dins Antonianum, t. iii, 1928, p. 472-473.

Am. Teetært.

    1. PHILIPPE DE BRIDLINGTON##


5. PHILIPPE DE BRIDLINGTON, frère

mineur de la province anglaise, fit ses études à l’université d’Oxford, où il devint docteur en théologie avant le 26 juillet 1300. A cette date, en efïet, ce grade lui est attribué par Hugues de H artlepool, provincial des frères mineurs d’Angleterre, dans une liste de frères qu’il présenta à Jean Dalderby, évêque de Lincoln, comme confesseurs pour le couvent d’Oxford. Il fut probablement aussi, dès 1300, maître régent du Sludium générale des frères mineurs à Oxford. Par le ms. 158, fol. 327 r° a, de la bibliothèque communale d’Assise, nous savons que, vers 1290, il répondit au maître Richard de Heddrington, qui défendit la question : An omnes beati equaliter participant bealitudinem ? Dans le groupe des questions disputées chez les frères mineurs, intitulé Quaternus fratrum minorum et contenu dans le cod. Q. 99, fol. 60 r° sq., de la bibliothèque capitulaire de la cathédrale de Worcester, se lisent les vespérics de Philippe de Bridlington. Seule la question : Ulrum in bono creato sit aliquid prius bonum in se quam relatum ad summum bonum est attribuée explicitement au maître Philippe. Les deux questions suivantes : Ulrum essentia Dei ex se habeat quod obiieiat