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qui prouve que Jacques occupait encore son siè^c épiscopal en 1.023. De plus, les catalogues d’évêques, mentionnés par Gams, op. cit., et par Eubel, <>i>. cit., ne mentionnent le successeur de Jacques « le Petruzzi qu’en 1526.

Il a composé des Annotationes in quintam lamentationem Averrois terlii de anima, in-4°, s. 1. n. d. D’après l. II. Sbaralea, op. cit., le texte publié commencera il : Quare neque ipsius rsl esse naturam quandam ; il s’ensuit que ce traité doit être incomplet et que le début manque. Ensuite, il résulte d’une lettre de Jean Scoppa, écrite à Xaples.cn 1508, à Jean-Baptiste de Petruzzi, archevêque de Tarente, et publiée au début de sa Grammaire (Venise, 1524), que Jacques de Petruzzi a rédigé encore des Collectanea pro Scoto et des Pomeridianæ Morronianw ou plutôt Muironiamv ou Avcrronianæ, comme le corrige J. H. Sbaralea, op. cit. On lit, en elïet, dans cette lettre : Vellem tamen, uli hortatu vestro promissa emillere cœpi, ila tu numerosa, et priscis œquanda de universali cornets judicio carmina cum suivis ; et episcopus Larinensis germanus tuus dialecticus peracutus, philosophus subtilis, pomeridianas mine Morronianas, mox pro Scoto Collectanea incunclanter ederetis. Il s’agirait là de leçons que Jacques aurait faites à Xaples, quand il y occupait la chaire de théologie.

J. H. Sbaralea, Supplenienluni ad scriptores O. S. F., t. ii, Rome, 1921, p. 17 ; P. B. Gams, Séries episcoporam, Leipzig, 1931 ; p. 888 ; Cappelletti, Le Chiese d’Ilalia, t. xix, p. 241 ; C. Eubel, Hierarchia catliolica Medii /Eut’, 2e édit., t. ii, Munster, 1914, p. 172 ; t. iii, Leipzig, 1923, p. 219 ; L. Wadding, Annales ordinis minorum, t. vii, Lyon, 1548, an. 1490, n. xxiii, p. 248 ; t. viii, Rome, 1654, an. 1503, n. xxiii, p. 43.

Am. Teetært.

    1. PETZELT Léopold##


PETZELT Léopold, frère mineur conventuel. Né à Ofîenbourg le 23 avril 1733, il fut lecteur en théologie et mourut vers 1806. Il a laissé une Œconomia salutis, in-4°, Œttingen, 1768, et des Prsecognita ad theologiam dogmatico-historico-scholasticam, in-4°, ibid., 1769.

Hurter, Nomenclator, 3e édit., t. v, col. 657-658.

Am. Teetært.

PEU PLUS Ambroise, frère mineur récollet belge, lecteur de philosophie et de théologie († 1658), publia : Breviarium universæ philosophiie scoto-augustinianæ, in très partes distinclum, ralionalem, transnaturalem et moralem cum brevi reductione lectionum ad theologiam, Liège, 1648, in-4° ; Breviarium practiese theologise ad usum confessariorum præsertim regularium, Liège, 1653.

J. H. Sbaralea, Supplementuin ad scriptores Irinm ordinum S. Fr., t. i, Rome, 1908, p. 31 ; H. Hurter, Nomenclator, 3e édit., t. iii, col. 1204-1205.

Am. Teetært.

PEY Jean (1720-1797), né le 2 mars 1720 à Sollies (diocèse de Toulon), devint chanoine de Toulon. Il défendit les droits de l’Église contre les magistrats ; officiai de la cathédrale, il dut lutter contre le parlement d’Aix. Pey vint à Paris, où M. de Beaumont le nomma, en 1771, chanoine de Notre-Dame. Au début de la Bévolution, Pey quitta la France et se réfugia en Belgique, d’abord à Liège, puis à Louvain. Chassé de Belgique, il se dirigea vers Borne et il mourut à Venise, le 15 septembre 1797.

La plupart des écrits de Pey sont consacrés à la défense de l’Église contre les empiétements du Parlement. On peut citer : La vérité de la religion, prouvée à un déiste, 2 vol. in-8°, Paris, 1770, ouvrage qui valut à son auteur les encouragements de l’assemblée du clergé de 1775. — Z.e philosophe catéchiste ou Entretiens sur la religion entre le comte de *** et le chevalier de ***, in-12, Paris, 1779 ; il y a huit entretiens. —

L’autorité des deux puissances. 3 vol. in-8°, Strasbourg, 1780, et 2’- édit., 1788 ; I vol. in-8°. Liège, 1790. Cet écrit, plein d’observations délicates sur les rapports de l’Église et de l’État, eut beaucoup de succès : il provoqua la colère des gallicans et les attaques des Nouvelles ecclésiastiques, ~> et 12 décembre 1783, p. 194-200, et Il et 18 juin’1781, p. 93-100. Il en parut plusieurs éditions et l’assemblée du clergé de 1782 accorda à Pey une pension de mille livres. — Lettre pastorale du prince de Saxe électeur de Trêves, à I Église d’Augsbourg, in-12, Paris. 1782 ; elle est probablement l’œuvre de Pey, bien que le titre porte qu’elle a été traduite de l’allemand ; elle est en opposition formelle avec les principes de Joseph II. De la tolérance clirétienne opposée au lolérantisme philosophique, ou Lettra d’un patriote au soi-disant cjjré sur son dialogue au sujet des protestants, in-12, Fribourg, 1784 ; c’est la réfutation de l’ouvrage composé, quelques années auparavant, par l’appelant quidi, sous le titre : Dialogue entre un évêque et un curé au sujet des maritales des protestants. — La loi de la nature développée et perfectionnée par la loi évungélique, in-12,.Montauban et Paris, 1789. — Observations sur la théologie de Lyon, intitulée « Institutiones theologicæ », in-12. Liège, 1787. Il s’agit de la théologie du P. Valla, publiée par l’ordre de M. de Montazet pour son clergé. Pey s’attache à montrer que cette théologie est toute janséniste. Les Nouvelles ecclésiastiques des Il et 18 décembre 1786 (p. 197-202) répondirent aux Observalions de Pey, qui répliqua dans une réédition de son ouvrage où il réfutait les deux articles, qui avaient probablement pour auteur le P. Valla lui-même. — Le sage dans la solitude. in-8°. Paris, 1787. réédité, in-18, Lille, 1825 (voir Ami de la religion et du roi, 22 février 1826, t. xlvii, p. 44-45). — Vrais principes de la constitution de l’Église catholique, opposés aux spéculations modernes destructives de la hiérarchie et de la jurisprudence canonique, in-12, Paris, 1789 (voir Journal ecclésiastique de l’abbé Barruel, février 1789). — Dévouement à la sainte Vierge, in-12, Paris, 1790. — Le philosophe chrétien, considérant les grandeurs de Dieu dans ses attributs et dans les mystères de la religion, in-8°, Louvain, 1793 ; Venise, 17 (."J. — En 1788, Pey avait publié un petit livre intitulé : Association aux saints anges, dans lequel, à la grande indignation des Nouvelles ecclésiastiques (9 juillet, p. 112), Pey parle de l’immaculée conception de Marie.

D’après l’Ami de la religion, Pey laissa à son neveu un certain nombre de manuscrits qui furent remis par lui à l’archevêque de Fermo : ils ont pour titres : Additions au traité des deux puissances : La divinité de la religion de Jésus-Christ : Défense de l’Église catholique contre les hérétiques et schismatiques ; Les sols, dupes du charlatanisme philosophique ; Explication des prophètes de l’Ancien et du Nouveau Testament, relativement au royaume de Jésus-Christ.

Nouvelles ecclésiastiques du 9 juillet 1788, p. 112 ; Quérard, La France littéraire, t. viii, p. 105 ; Feller-Weiss, Biographie universelle, t. vi, p. 464-465 ; Picot, Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique duXVIIl’siècle, ^’édit., t. vii, p. 335336 ; Desessarts, Les siècles littéraires, t. v, p. 159 : Ami de la religion et du roi, 21 juin 1826, t. xlviii, p. 177-182, et 18 novembre 1826, t. i., p. 26-27 ; Hurter, Nomenclator, t. v, col. 306-307.

J. Carheyre.

1. PEZ Bernard, savant bénédictin allemand, né le 22 février 1683 à Ips. petite ville de la Basse-Autriche, mort le 27 mars 1735.

I. Vie.

Après de brillantes études, pendant lesquelles il montra déjà un goût très vif pour la lecture et les livres, il entra, à l’âge de seize ans, à l’abbaye bénédictine de Melk. Son noviciat y fut traversé de