Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 11.2.djvu/270

Cette page n’a pas encore été corrigée

1673

O U D I N

V I E D O

L674

de Jésus, et laissé 1928 articles sur les quatre premières lettres de l’alphabet et d’autres biographies importantes.

Michaud, Biographie universelle, t. xxxi, p. 493194 ; Hocfer, Nouvelle biographie générale, t. XXXVIII, col, 9(56-967 ; Moréri, Le grand dictionnaire historique, 1759, t. viii, p. 152-154 ; Michault, Mélanges historiques et philologiques, t. ii, p. 1-357 ; P. Zaccaria, Saggio crilico délia currente litteratura straniera, 1757, t. iii, p. 116-142 ; L. Bertrand, Vie, écrits et correspondance de Laurent-Josse Lcclerc, in-8o, Paris, 1878, p. 156-174 ; Kirchenlexicon, t. IX, col. 1195-1196 ; de Backer, Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus, t. I, p. 530-536 ; Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, t. vi, col. 17-30 ; Hurter, Somenclator, 3e édit., t. iv, col. 1433.

J. Carreyre.

OUVRARD René (1620-1694), savant polygraphe, naquit à Chinon, le 16 juin 1620. Il embrassa la carrière ecclésiastique et s’adonna à la musique ; il fut maître de chapelle à la cathédrale de Bordeaux, puis à celle de N’arbonne et enfin à la Sainte-Chapelle de Paris. Il publia de nombreux travaux, relatifs à la musique et composa des vers latins ; il fut chanoine de Tours où il mourut le 19 juillet 1691. Ouvrard a composé de nombreux écrits dont quelques-uns sont restés inédits ; ces écrits prouvent sa grande curio-NJté et sa science immense : Secret pour composer en musique par un art nouveau, in-8o, Paris, 1660 ; Studiosis sanctarum scripturarum biblia sacra ad lectiones in singulos dies per legem, prophetas et Evangelium distributa et 529 carmin i bus mnemonicis comprehensa, in- 12, Paris, 1668. On trouve, parmi les écrits d’Ouvrard, des ouvrages apologétiques : Motifs de réunion à l'Église catholique, présentes à ceux de la religion prétendue réformée de France, avec un Avertissement sur la réponse d’un ministre (Claude) à l’office du Saint-Sacrement, in-12, Paris, 1668 ; Les motifs de la conversion du comte de Lorges-Montgommenj, dédiés au roi, in-12, Paris, 1670 ; Défense de l’ancienne tradition des Églises de France, sur la mission des premiers prédicateurs évangéliques dans les Gaules, du temps des apôtres ou de leurs disciples immédiats, de l’usage des écrits de SulpiceSévère et de Grégoire de Tours et de l’abus qu’on en fait, en cette matitre et en d’autres pareilles, in-8o, Paris, 1678. I)ans cet écrit, adressé au clergé et au peuple de Tours, Ouvrard suit l’opinion de M. de Marca, touchant saint Denys. — Il y a aussi des écrits liturgiques : Calendarium novum perpetuum et irrevocabile, in-12, Paris, 1682 ; Breviarium Turonense renovatum et in melius reslitiitum, 4 vol. in-8o, Paris, 1685. Un manuscrit d’Ouvrard s’efforce de justifier ce bréviaire : Raisons de la disposition du bréviaire de Tours renouvelé en 1681, avec les avantages qu’on en peut tirer.

Dans le même temps, Ouvrard publiait L’art et la science des nombres, en français et en latin, ou l’arithmétique pratique et spéculative en vers latins, avec une préface de l’excellence de l’arithmétique, in-4o, Paris, 1677 : c’est un ouvrage curieux, où les règles de l’arithmétique et de l’algèbre, et les définitions mathématiques sont exposées en vers mnémoniques ; un manuscrit complète ce travail : Les définitions, divisions et axiomes de la géométrie en vers latins. — Lettres sur l’architecture harmonique, ou application de la doctrine des proportions de la musique à l’architecture, in-4- Paris, 1679.

Parmi les autres manuscrits d’Ouvrard, on peut citer une Histoire de la musique ancienne et moderne, que l’auteur alfectionnait beaucoup et qui est restée inédite, bien qu’elle ait été composée longtemps avant sa mort. Mais il faut noter particulièrement les deux manuscrits suivants : Les disputes de la religion chrétienne réduites à ses premiers principes,

avec les preuves réciproques de la vérité de la foi catholique et de la divinité de Jésus-Christ par les vérités catholiques, et Avis aux catholiques, aux calvinistes et aux nouveaux convertis, sur les prédictions des ministres calvinistes, louchant le règne de l’Antéchrist et le rétablissement de la religion prétendue réformée en France.

Michaud, Biographie universelle, t. xxxi, p. 519 ; Moréri, Le grand dictionnaire historique, 1759, t. viii, p. 158 ; Feller-Weiss, Biographie universelle, 1849, t. vi, p. 326 ; Nouvelles de la république des lettres d’octobre 1703.

J. Carreyre.

1.OVANDO (François d'), frère mineur de l’observance. Originaire d’Espagne, il fut ministre provincial de la province Saint-Michel et, le 15 avril, 1577, il devint le premier évêque de Trujillo (Pérou). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages théologiques : 1. Breviloquium scholasticæ theohgia qu’il publia à Salamanque, en 1584 et, à Madrid, en 1587 ; — 2. C.ommentaria in IVum librum Sententiarum, imprimé à Madrid, en 1587 ; — 3. Additiones in quarlum Sententiarum librum, inédites mais citées par Franciscus Seguntius, O. F. M. Obs., dans Exposilio Regulæ Fralrum Minorum, cap. 10, text. 3, § 7 ; — 4. Elucidalio philosophiæ moralis et ralionalis en trois tomes ;

— 5. Exposilio in regulam fralrum minorum. Ces trois derniers traités n’ont jamais été édités.

Stanislas Melchiorri de Cerreto, Annales minorum tontinuati, t. xxi, Ancône, 1844, p. 123 ; L. Wadding, Scriptorcs ordinis minorum, 2e édit., Borne, 1906, p. 88 ; J. H. Sbaralea, Supplementum ad scripiores trium ordinum S. Fran cisci, 2e édition, t. i, Borne, 1908, p. 292.

A. Teetært.

2. OVANDO (Jeand'), frère mineur de l’observance. Originaire d’Espagne et membre de la province Saint-Jacques des frères mineurs de l’observance, il enseigna, pendant de longues années la théologie à Salamanque. Ilmourut en 1610. lia composé : 1. (. « //(menlarium in lerlium librum Sententiarum, imprimé à Valence, en 1597 et en 1624. Cette dernière édition porte pour titre : Subtilissimus… J. Duns Scotus elucidalus. .. circa lerlium librum Sententiarum. Ejus lillera articulala, elucubrationc exornala… in claris> immain redacla melhodum, a J. de Ovando : c’est donc un commentaire sur le texte du IIIe livre des Sentences de Duns Scot. — 2. Pastorale ou Tralado pastoral ordenado par discursos, en et quai por varios symbolos ij metaphoras de la sal y de la luz, se trala copiosamenlc de las propriedades de un buen pastor y predicador, Salamanque, 1601. — 3. Discursus prædicabiles super mysleria fidei, cum brevissimis tractatibus super ipsa mysleria, Brescia, 1603 ; Paris, 1606 ; Lyon, 1606. Ce n’est point un exposé et un commentaire du Symbole des apôtres, mais (il sermons pour six principales fêtes de l’année, parmi lesquelles il y a la Circoncision, l’Epiphanie et la Fête-Dieu. — 4. Traclalus de incarnalione ad concionatores divini verbi perlinens, Salamanque, s. a. — 5. In omnes dominicas post Penlecoslen sermones, Lisbonne, 1609. Il faut noter que VExpositio in Symbolum apostolorum et les Discursus prædicabiles de mysleriis fidei, dont L. Wadding, Scripiores ordinis minorum, Rome, 1906, p. 146, fait deux ouvrages distincts, doivent être considérés comme un seul et même traité.

L. Wadding, Scripiores ordinis minorum, 2e édit., Borne, 1906, p. 146 ; J. H. Sbaralea, Supplementum in scripiores trium ordinum S. Francisci, 2e édit., t. ii, Borne, 1921,

p. 109.

A. Teetært.

OVIEDO (François d'), lle à Madrid, en 1602, entra en 1618 dans la Compagnie de Jésus ; profes-