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1U71

OTROKOTSI FORIS

OUDIN

1672

sru veræ pieialis et sanctilatis via ex Gen., xvii, 1, Tyrnau, 1699, paru aussi en hongrois.

A. Horanyi, Memoria Hungarorum et provincialium scriptis editis notorum, t.n, Vienne, 1776, p. 71 1-710 ; Feller-Pérennès, Biographie universelle, t. IX, 1834, p. 312 ; Ilurter, Nomenclator, 3e édit., t. iv, col. 703.

É. Amann.
    1. OUDEWATER (Jean d’)##


OUDEWATER (Jean d’), plus connu sous les nomsdePALÉoNYDORE, en iatin de Aquaveteri, historien et théologien carme du xv° siècle. — Né à Oudewater en Hollande, il revêtit l’habit carmélitain à Malines le 6 avril 1455 et y prononça ses vœux le 8 du même mois de l’année suivante. Après avoir résidé en plusieurs couvents, entre autres à Francfort-surle-Mein, il mourut en son couvent d’origine à Malines en 1507. Il se consacra surtout à l’histoire de son ordre ; mais sa méthode de travail laissa bien à désirer, à tel point que son contemporain et confrère Arnold Bostius le critiqua dans ses lettres. On lui doit plusieurs œuvres : 1. Fasciculus (rimerestus, sur l’histoire de son ordre, paru à Mayence en 1497, à Venise en 1570, et en partie dans le Spéculum carmelitanum de Daniel de la V. Marie, Anvers, 1680, t. i, p. 220 a-273 b, sous le titre de Fasciculus tripartitus ; 2. Manuale ordinis carmelitarum, Mayence, 1495 ; 3. Propugnaculum carmelilarum, Venise, 1570. Ses autres œuvres sont restées inédites, entre autres : 4. In Boelium de consolationc libri v ; 5. Dialogus inter carmelilam et carthusianum : 6. des sermons ;

7. De puritate conceplionis B. V. Mariac lib. 1 ; et

8. Contra Wigandum, pro abbale Trilhemio, car, de même que d’autres carmes et plusieurs frères mineurs, il prit une part active dans la controverse qui avait surgi à Francfort-sur-le-Mein au sujet de l’immaculée conception de la vierge Marie entre le célèbre bénédictin Jean Trithème et le dominicain Wigand Wirth d’Oppenheim.

Jean Trithème, Calalogus illuslrium virurum Germanium exornanlium, dans Opéra historica, t. i, Francfort, 1001, p. 174 ; Pierre Lucius, Biblintheca carinelituna, Florence, 1593, fol. 38r° ; Possevin, Apparalus sucer, Venise, 1000, t. ii, p. 114 et 234 ; Augustin Biscareti, Palmites irineæ Carmeli, tas. de 1038 conservé au collège Saint-Albert a Rome, fol. 95v° et 125 v° ;.J.-B. de Lezana, Annales, Rome, 1015-1050, t. iv, p. 1021 ; Daniel de la V. M., Spéculum carmelitanum, Anvers, 1080, t. i, p. 220a-273b ; t. ii, p. 899, n. 3092, p. 1109, n. 3929 ; Aubert Le Mire, Aucluurium de scriploribus ecclesiusticis, Hambourg, 1718, p.’.Il ; Foppens, Biblintheca belgica, Bruxelles, 1739, t. II. p. 708 ; Cosme de Villiers, Bibliotheca carmelilana, Orléans, 1752, t. i, col. 730-737, n. 83 ; t. ii, col. 05-00, n. 71, et col. 138143, n. 148 ; B3nedict Zimmcrmann, Monumenlu historica carmelitana, Lérins, 1907, p. 210, 208, 512.

P. Anastase de Saint-Paul.

1. OUDIN Casimir (1638-1717), érudit Français, naquit à Mézières-sur-Meuse, le 14 février 1638. Il entra chez les prémontrés et fit ses vœux, le Il novembre 1658 ; après ses études de philosophie et d’histoire, il s’adonna spécialement à l’histoire ecclésiastique. En 1681, il visitait les monastères de France et des Pays-Bas, pour recueillir des documents sur l’histoire de l’ordre : en 1683, il se fixa à Paris. Ses relations étroites avec le pasteur Jurieu et quelques calvinistes le firent soupçonner. Il se retira en Hollande, en 1692, et renonça à ses vœux et à sa religion. Il fut bibliothécaire de l’université de Leyde et il remplit cette charge, jusqu’à sa mort, en septembre 1717.

Les principaux écrits de Casimir Oudin sont : Supplementum de scriptoribus vel scriplis ecclesiasticis, a Bellarmino omissis, ad annum 1640, in-8o, Paris, 1686. GuillaumeKrncst Tentzélius a publié, en 1688, des remarques sur cet écrit, qui est rempli d’inexactitudes. Après son apostasie, Oudin a publié les écrits

suivants : F.pistola de ratione studioruni suorum, in-4o, I.eyde, 1692, adressée à Mayer, surintendant des églises de Hambourg ; il s’y plaint d’avoir li< ! iié dans son ordre peu de ressources, pour faire des éludes sérieuses. — Le prémontré défroque, in-12, Leyde 1692. — Velerum aliquet Gallisc et Belgise scripUmm oj>uscula sacra, nunquam édita, in-8o, L.e de, 1692. Après sa mort, on a publié Trias dissertatii : num crilicarum, in-8°, Leyde, 1718. — Ccmmeniarius de scriptoribus Fcclesiæ antiquis illcrumque scripiis, adkuc extantibus in celebrioribus Furopæ bitliithecis a BellarnJno, Possevino, Ptiil. I.abbœo, Cuil. Careo, I.ud. RU. Lupin et aliis, omissis, 3 vol. in-fol., Leipzig, 1722. Cet écrit, d’après Laurent Josse Leclcrc, fourmille d’erreurs ; mais il ne laisse pas d’être de capitale importance. — Acta beati Lucse, deeani primum Laudunensis, deinde primi abbalis lleatæ Marias Cuissiucensis, édité par Oudin, dans les Sacra antiquitatis monumenta historica, dogmatica, diphmutica, 2 vo !. in-fol., Saint-Dié, 17251731, t. ii, p. 1-13.

Michaud, Biographie universelle, t. xxxi, p. 492 : Hoefer, Nouvelle biographie générale, t. xxxviii, co), 905900 ; Rloréri, Le grand dictionnaire historique, édil. 1759, t. viii, p. 152 ; Quérard, La France littéraire, t. VI, p. 511512 ; Feller-Weiss, Biographie universelle, édit. de 1849. t. vi, p. 323 ; Nicéron, Mémoires pour servir à l’hiitoire dis hommes illustres, t. i, p. 278-282, t. x, p. 48-53 ; houvellis littéraires du 12 mars 1718 ; Hugo, Annales ordinis pta : monslralensis, t. i, col. 55 ; Michault, Mélanges historiques el philologiques, 2 vol. in-12, Paris, 1770, t. ii, p. 34-35 ; l.ienhart, Spiritus lilterarius h’orbertinus a scabiosis Casimiri Oudini calumniis vindicalus, in-4o, Augsbourg, 1771, p. 1-7, 445-449 ; Boulliot, Biograpliie ardennaise, 2 vol. in-8o, Paris, 1830, t. ii, p. 289-302 ; Haag, La France protestante, ’, t. viii, p. 58-59 ; Prolesl. Retdencyklopàdie, t. xiv, p. 539 ; Kirchenlexicon, t. ix, col. 1194-1195.

J. Carreyre.

2. OUDIN François (1673-1752), né le 1° novembre 1673 à Vignory (Haute-Marne), entra au noviciat des jésuites de Nancy, le 13 octobre 1691. Il enseigna d’abord les humanités, puis la théologie : ensuite, il se fixa à Dijon, où il mourut, le 28 avril 1752, laissant un très grand nombre d’ouvrages, imprimés ou manuscrits, dont on trouvera le détail, dans la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus du P. Sommervogel, t. vi, col. 17-30. — Le P. Oudin débuta par des poésies diverses et des hymnes en l’honneur de quelques saints, en particulier de saint François-Xavier, et Ili/mni novi ad publicam JEduensis Fcclesiæ usum comparali, in-8o, s. I., 1720. Comme ouvrages de théologie, on peut citer : Synopsis theologiæ thesibus digesta pro aclu publico in collegio cl universitale Mussipontina, 9 nov. 1703. — Mémoirt concernant les traités théologiques du cardincd Oregius. où l’on examine si le P. Pétau en a extrait ses Dogmes. dans les Mémoires de Trévoux de 1718, p. 109-153. et dans le Journal des savants ledit, de Hollande), mars 1719, p. 303-329. — Mémoire instructif sur le bref de Notre Saint-Père le pape Benoit XIII. adressé aux religieux de Saint-Dominique, et qui commence par ces mois : Demissas preces, in-4o, Dijon. 1725, et dans les Mémoires de Trévoux, juin 1725. p. 1021-1058. — Mémoire sur quelques propositions dictées par un professeur de philosophie, dans le collège de la Compagnie de Jésus à Auxerre, pour servir de réponse « l’ordonnance et instruction pastt raie de M. l’évêque d’Auxerre, en date du 18 septembre 1725, in-8o, Paris, 1726 et Besançon, 1727. — Fpistola beati Pauli apostoli ad Romanos explicata, in-12, Paris. 1743. — Dans les Mémoires de’Trévoux, le P. Oudin a fait des comptes rendus de divers écrits, en particulier du Dictionnaire de Richelet (Mémoires de 1731. p. 1868-1894, 2096-2120) ; il avait aussi prépare des notices pour la bibliothèque de la Compagnie