àxpiêeîa 8taT7)pEÎv xàç à Dieu que les fonctions sainttjç t£p<oaûvr)ç èy/eipYjasiç, tes soient bien remplies. 0ew EÙâpeaTOv.’EtcI oùv Or nous remarquons que ôpcôjjtev èxTÔç yetpoGeaîaç certains ayant reçu encore V7]7T166ev tï]v xoupàv toû très jeunes la tonsure clérixX ?
- pou XafiéàvovTâç Ttvaç, cale, sans autre ordination
(i.ïjrtw Se 7Tap’ÈTTiox67rcov de la main de l’évêque, font X£tpo0Eatav Xa66vTaç, xal cependant les lectures du àvaytvcôo*xovTaç èv TÎj ouhaut de l’ambon, lors de la và^st è7t’à|i.6a)voç, àxavosynaxe (ce qui est contraire vIcttcoç Se toûto TrotoûvTaç, à la règle). Il ne devra plus £7UTpé7TO|i.ev « 710 toû neten être ainsi à l’avenir. La pôvTOÇ toûto [X7] ytVEcr0af même règle sera appliquée to aÙTÔ Se cpuXâTTeaôat aux moines ; toutefois l’hixai stcI tôv fiovaxôiv.’Avagoumène pourra conférer à yvwaTOu Si ystpoÔEaîav ses propres moines le grade âSctà ècmv èv tSîç) [i.ovaade lecteur, si cet higoumène a TYjpîw xal fjtôvco éxàaTW reçu l’imposition des mains Tjyoufjiévep tvoisîv, si aÙTÛ de l’évêque pour être higouxw 7)youfi.évM £TT£T£0r) - /£tmène, c’est-à-dire s’il est po0£o"ta 7rapà £7TioxÔ7VOU prêtre. Semblablement selon 7Tpoç 7TpoeSpîav 7)youfi.É- l’ancienne coutume les chorvoi ) StjXovoti ovtoç aÙTOÛ évêques pourront, sur de7rp£o"6uT£pou.’QcraÛTCùÇ xal mande de l’évêque, conférer Toàp/aîov è’60ç, Toùç X W P~ le lectorat.
E7Tiax67TOUÇ Xax’£7TI, Tp07r7]V
toû ètoctxôttou Set 7tpoxEtptÇsaOat àvayvcoaTotç.
Pour apprécier toute la portée de ce canon, il faut se souvenir que le lectorat est l’unique ordre mineur de l’Église grecque. Le lectorat est régulièrement conféré par l’évêque. Ce canon permet aux higoumènes (correspondant à nos abbés) de le donner à leurs sujets, à la condition qu’ils soient eux-mêmes prêtres et aient été établis par l’évêque. Dans sa traduction, Anastase a certainement compris que seuls les higoumènes ayant reçu une imposition des mains spéciale étaient autorisés à faire cette ordination mineure (si duntaxat abbati manus impositio facta noscatur ab episcopo, secundum morem præficiendorum abbatum). C’est une précision qui n’est pas dans le grec. Comme Gratien a inséré la traduction d’Anastase dans le Décret, dist. LXIX, c. 1, le droit occidental a réservé aux seuls abbés, ayant reçu la bénédiction solennelle, le pouvoir de conférer les ordres mineurs.
ts’Kk-qpixbc, oltzo toû rax- 15. A l’avenir, aucun clerc
povTOÇ i^T) xaTaTaTTÉCTÔw èv ne pourra être préposé, en
Suoiv èxxX7]CTtaiç- èfjt7ropîaç même temps, à deux Églises.
yàp xal aïaxpoxEpSEÎaç Ceci est du commerce et de
tStov toûto, xal àXXÔTpiov la recherche d’un lucre mal èxxXvjaiacmxYJç o-uvY)6sîaç. honnête ; c’est aussi contrai-’Hxoùo-afjtev yàp è£ aù-rijç re a l’habitude de l’Église.
TTJçxupiaxî)ç cpwvîjç, ÔTioù Nous avons entendu de la
SùvaTaî Tiç Suai xuptotç bouche du Seigneur que nul
SouXeÙeiv 7} yàp TÔv éva ne peut servir deux maîtres ; ou
[Xiarjæi, xal tov srspov il haïra l’un et aimera Vautre
àya7nf)o-ei, ï] toû évôç àv0é- ou il soutiendra l’un et négli ÇeTai, *al toû êrspou xaTagéra Vautre. Chacun selon la
<ppovr)a£t. "ExaaTOÇ oùv, parole de l’apôtre devra res xaTà tt)v à7rooToXix-/)v « peuter là où il a été appelé et
vv)v, èv w exXy)07), èv toÙtcû demeurer dans une seule
ôçstXst fiivstv, xal 7TpoæS- Église ; ce qui se fait par
peùetv èv fila êxxXvjaîaTa esprit de lucre dans les cho yàp St’atCTXpoxspSsiav ytses d’Église éloigne de Dieu.
vôfiEva èm twv èxxXyjcriao-- Pour subvenir à ses besoins,
Tixwv 7tpay(jtàT6JV àXX6- il existe différentes occupa TpiaTOÛ0£OÛxa0eaT7)xa°"itions auxquelles (si son bien
IIpoç tï)v toû [iiou toutou ne sulTit pas), le clerc peut se
Xpeiav è7tiT7)8eû[xaTà état livrer pour gagner ce qui lui
Stâcpopa- èE, aÙTÛv oùv, eï est nécessaire, ainsi que l’a
Ttç poùXoiTO, Ta xps^Svj dit Paul : A l’égard des choses
toû acifJtaTOÇ 7roptÇéaOa>. dont moi et ceux qui sont avec
"Ecpv] yàp 6’AttocttoXoç- moi ont besoin, ces mains n
Taîç ypsionç fi.ou, xal toîç onf pourvu. Cette règle sera
oùoi [i.ET’èfi.oû, Û7T7)pÉT7)- applicable à la capitale,
aav al y_tïpzç aÙTat. Kal Quant aux petits pays, on
TaÛTa [AÈv èv TauTf) tï) devra, vu la diminution des
0£O<puXâxTW 7r6X£f èv Se liabitants, avoir égard à la
toîç e^co ytùploiç 8tà tyjv situation (si les localités sont
eXXei’Jiiv twv àv0pcÔ7rcov, petites, un clerc pourra en
Trapa/opEiaGoi. desservir plusieurs).
Inséré au Décret, causa XXI, q. i, c. 1.
tç’Iïâaa pXaxsta xal 16. Tout luxe et tout soin
x6ct(jL750°(.ç aco[i.aTiX’/) àXX6- (exagéré) du corps est étran Tptal zlesi zî)ç kpaTix^ç ger à la vie ecclésiastique.
Ta^stoç xal xaTacyTàascùç. Les évêques et les clercs qui
Toùç oùv ÉauTOÙç xoaji.oûvse parent de vêtements lu Taç èTTiC7x67rouç r] xki)pixueux doivent être rappelés
xoùç Si.’èo"07)Tcov XapLTtpwv à l’ordre ; s’ils s’obstinent
xal TCEpiçavwv, toutouç qu’on les punisse ; de même
Siop00ûa0ai XP’V £’- ^ £ ceux qui usent de parfums.
èrouivoiEV, èraTiuio) rcapaQuand la racine de la malice
Sî80a0ai - waauTcoç xal eut poussé des rejetons dans
toùç Ta (i.ùpa XP’op’-svouç. l’Église, l’hérésie des calom-’EkeI Se pî(^a TTtxplaç àvw niateurs du Christ et ses ad qjûouaa (xlaCT[i.a yéyove t^ liérents n’a pas seulement eu
xa00Xix9j’ExxXr]ala, y) les images en horreur, mais
Twv XP tOTtavoy - aT " / ]Y°P tov a rejeté toute sainteté et a
aïpeo-iç, xal ol TaÙTrjv Sopris en haine tous ceux qui
^âfjiEVOi, où (jLÔvov Tàç Elmènent une vie sainte et
xovtxàç àva^wypacp7)(T£ti ; austère, et en eux s’est ac e68eXùÇavT0, àXXà xal 7tâ- complie la parole de l’Écriture
cav EÙXàSeiav àrKoaavTO, qui dit que la piété est un
toîç a£|j.vwç xal eÙcteSwç sujet de haine pour le pécheur.
Ploûcti. 7rpoaox0lÇovT£ç- xal S’il s’en trouve qui se mo TCETcXTjpcoTat è7r’aÙT0Îç to quent de ceux qui portent
yEypafi.fi.evov pSÉXuyfxa un habit simple et austère,
àfi.apTO>Xù 0socj£6Eia. El qu’ils soient punis, car de eùp£0à)CTi toîvuv Tivèç èyyepuis les temps anciens tout
Xcôvteç toîç T7)v eÙteXîj xal homme d’Église portait un
CT£fxvr)v àficptacHv TirspixEihabit simple et austère. Qui fxévoii ;, 8V ETCiTipLÎou Siopconque, sans nécessité, mais
00ÙCT0waav èx yàp twv par vaine gloriole porte de «
àvco0£V XP 0VWV Tfôtç kpavêtements de pourpre est en
tixoç àvrjp, [XETà fxeTptaç faute comme le dit le grand
xal aEfivîjç àfi-çiâoEcoç èizoBasile : Ils ne portaient pas
Xiteueto.. nôcv yàp Ô fjt’J] non plus des vêtements de soie
Sià XP £ & av, àXXà Slà xaXde couleur variée, ni des orne Xw7T !.CTfX0V 7tapaXafi.ëâv£- ments de diverses couleurs sur
Tai, UEpTiEpElaç è’xei xafa bordure de leurs habits. Ils
TTjyoptav, wç ô fiéyaç £<p/) avaient entendu de la bouche
BacuXEioç -’AXX’oùSè êx divine, que ceux qui portent
C7)pt.xô !)VÙ<pa(T(i.âTOJVîT£Troides vêtements de mollesse sont
xt.Xfi.év7)v èa0î}Ta èvsSÉSuvdans les palais des rois. to, oùSè Ttva rrpOCT£TÎ0r)CTav ETEpôxpoa è7u6Xr)fi.aTa èv toîç àxpoiç tôjv IfxaTttov. "Hxouaav yàp èx ty)ç 0eo906yyou yXwaaïjç, oti ol Ta fzaXaxà (popoûvTEç èv toîç oïxoi.ç twv paatXécov eIctIv.
Très caractéristique de ce qu’a été la lutte iconoclaste ; ce fut essentiellement une réaction contre le
monachisme, appuyée par tous les éléments plus ou moins mondanisés de l’Église. Les moines prennent ici leur revanche. — Le canon a été inséré au Décret, causa XXI, q. iv, c. 1.
iÇ’Tivèç twv fiovaxcôv 17. Certains moines dési
xaTaXiTtovTSç Ta éauTwv roux de commander et las
|i.ovao-T7)pta, e91.Eji.EVOt TOÛ d’obéir, abandonnent leur
àpxeiv, xal to Û7taxoùetv couvent, et commencent à
àTOtvatv6fi.£V01, èyxetpoûat bâtir des maisons de prière