Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 11.1.djvu/215

Cette page n’a pas encore été corrigée

NICEE (1er CONCILE DE

41 fi

pov Tt Èmvocov ataypoù plus ou s’il se livre à quelque

xépSo’jç ËvExa, xa0atps0y ; - autre manière de gain scan aETat toù xXrjpo’j xal daleux, celui-là doit être

àXXoTptoç toù xavôvoç chassé du clergé et son nom

ecTTOU. rayé de la liste.

Cf. Hefele-Leclercq, p. 605.

tv)’v HX0sv stç t » )v àytav 18. Il est venu à la conxal [isyôtXr^ aùvoSov, ÔTt naissance du saint et grand ev Tiai TÔxcotç xal TCÔXtoi concile que, dans certains toïç 7rpEO"6uT£potç t » ]V euendroits et dans certaines yapiCTTtav oî Stâxovot 8tvilles, des diacres distr186ao"tv, Ô7T£p oote ô xabuaient l’eucharistie aux vebv outs 7] auv7)0Eta prêtres, quoiqu’il soit con71apÉScoxs, toù ; s^ouaîav traire aux canons et à la fi.7) s/ovraç 7r<poo"s ?Épstv coutume de faire distribuer TOtç Tïpoacpépouai 8t86vat le corps du Christ à ceux qui xô acôfjta toù Xptcrroù, xà- offrent le sacrifice par ceux Jteîvo 8s Èyvcopto-07), ÔTt qui ne peuvent l’offrir ; le îrfiq Ttvàç tcov Staxovcov concile a appris également xal irpà tcov È7uax67rcov que quelques diacres rece-TÎjç sùyjxpiGiiac, aiuTOVTat. vaient l’eucharistie, même TaÙTa [ikv oùv aTravTa avant des évoques. Tout cela 7T£pi.7]pY)a6(o. Kal SLi[i.sdoit cesser ; les diacres doivÉTCoaav ol Stâxovot TOtç vent se tenir dans les limites ISîotç flérpotç, eISoteç cm de leurs attributions, se soutoù [AÈv £7Viax67TOU Û7r/ ; psvenir qu’ils sont les servirai, statv, tcov 8è 7Tp£a6’jteurs des évêques, et ne TSpcov ÈXocttouç Tuyx a " viennent qu’après les prêtres. vouât, Xapt6avsTcoaav 8è Us ne doivent recevoir la xaxà ty ; v râ^tv ttjv £Ù ; (acommunion qu’après les ptaxtav |j.£Tà toÙç 7tpE<70Uprêtres, ainsi que l’ordre TÉpouç, ï) toù" ETUaxoTrou l’exige, que ce soit un evêque StSovxoç aÙTOtç y] toù ou un prêtre qui la leur dis-TCp £a6uTÉpou. àXXà [XTjSè tribue. Les diacres ne doixa 0rjo-0at Èv [iiocp tcôv vent pas non plus s’asseoir 7tpsaëuT£p<ov ÈÇecttco TOtç parmi les prêtres, cela est Staxôvotç, rcapà xavova contre la règle et contre yàp xai TOtpà TaÇtv ÈaTt tô l’ordre. Si quelqu’un refuse yt.Yv6fx.Evov. Eî 8é Ttç (i.Y) d’obéir aux présentes pres-OÉXot TTEtOapxE’tv xal jjtErà criptions, il sera suspendu du tootooç toÙç ôpouç, 7T£- diaconat. 7raùa0co ttjç Siaxovtaç.

Cf. Hefele-Leclercq, p. 611.

t0’LlEpï tcôv LTa’jXiavi- 19. A l’égard des pauli câvTCOv, sïxa 7tepoacpi>YÔvnianistes, qui veulent revenir

tcov tt xa00Xtxr, ’ExxXt- à l’Église catholique, il faut

t t, /o > observer 1 ordonnance por ata, opoç EXTS0£tTai, ava-, ._., ., …’."

p’#v a > i >r/ tant qu ils doivent être

6awCT9ai aoTOÙç eÇaroxvre baptisés. Si quelques-uns

toç Et 8e TtVEÇ ev tcù TOCd’entre eux étaient aupara p£X7]X’j0OTt yç>6v(ù Èv tw vant membres du clergé, ils

xXï)pco È^vjTâaOYjcyav, Et [xÈv seront ordonnés par l’évêque

S(ie(iTCTOl xal àv£71tX7]7tTOt de l’Église catholique après

cpavEÏsv, àva6a7TTiCT0évTeç ? a’i]s auront été baptisés, à

> n < » ~ la condition toutefois qu’ils

YEipoTovEtaOcoaav uiro too t, , , T, ;.

A - r ii, „ 5T, , , aient une réputation intacte

TTjç xaOoXixïiç ExxXvjataç et qu. ils n>aient pas subi de

s^to-xo^ou. Et 8e 7] avaxpicondamnation. Si l’enquête

CTtç àv£7TtT7]8Etou( ; aùxoùç montre qu’ils sont indignes,

EÛptaxot, xaOatpsta0at auon doit les déposer. On agira

toÙç 7rpoo-r)xst- ÔjaaÙTCoç de même à l’égard des diaco 8è xal Tcspl twv Staxovtanesses > et, en S énéral la P ré "

> »  » j sente ordunnancc sera ol) ocov, xat oXwe usot tcov „

, L, , ? v’, servee pour tous ceux qui

ev to) xavovt EÇETa^svcov sontsurletableaudel’Église.

o auTÔç TUTioç TxapacpuXaxNous rappelons aux diaco 0yja£Tat. ^xvi]aQrJ.z^ 8È nesses qui sont dans cette

StaxovtCTcrcôv tcov Èv tco situation qu’elles n’ont pas

cr/y)(i.aTt ÈÇETaaŒtacôv etteI été ordonnées, et qu’elles

fxriSs ystpo0Ecrtav Ttvà doiv ent être simplement, « , , , r f comptées parmi les laïques.

S^OUCTIV, COCTTS EÇaTTaVTOÇ’H

èv to tç Xatxo tç aÙTàç ÈÇETa-Çso0at.

Cf. Hefele-Leclercq, p. G15. Ce canon régie la récon Paul de

E.

Samosate. Voir

20. tomme quelques-uns plient le genou le dimanche et aux jours de la Pentecôte, le saint concile a décidé que, pour observer une règle uniforme, tous devraient adresser leurs prières à Dieu en restant debout.

ciliation des partisans de l’article Paul de Samosat

XE7T£tSr] TtVEÇ EtCTtVEV T"7 ;

xuptaxîj yôw xXîvovteç xat Èv Tatç tyjç 7T£vrr ; xoaTrjç rjfxÉpatç, Ù7rèp toù TîâvTa Èv na.ay Trapotxta cpuXaT-Tsa 0ai ÉaTcoTaç eSoçe tt ; àyta auvoScp ràç EÙyàç aTioSiSovat TCO 0ECO.

Cf. Hefele-Leclercq, p. 619. Les « jours de la Pentecôte » dont il est ici question doivent s’entendre des cinquante jours qui suivent la fête de Pâques.

VI. Conclusion.

Parvenu à la fin de ses travaux, le concile a dû faire connaître, au moins aux principales Églises, ce qu’il avait réalisé. De ces lettres synodales, une seule, celle adressée aux Églises d’Egypte, de Lybie et de la Pentapole, nous a été conservée par Socrates, II. E, , I, ix, P. G., t. lxvii, col. 77, et par Théodoret, H. E., i, îx, édit. Parmentier, p. 38. En voici la teneur :

Les évêques réunis à Nieée, pour le grand et saint concile, à la sainte et grande Église des Alexandrins et aux frères d’Egypte et de Lybie et de la Pentapole, salut dans le Seigneur.

La grâce de Dieu et le très pieux empereur Constantin nous ayant assemblés de diverses villes et provinces pour la célébration du saint et grand synode de Nicée, il nous a semblé nécessaire d’envoyer une lettre du saint concile à vous aussi, afin que vous puissiez savoir ce qui fut proposé et examiné, ce qui fut décrété et décidé. Avant tout on examina, en présence du très pieux empereur Constantin, ce qui concerne l’impiété et la perversité d’Arius et de ses adhérents, et à l’unanimité il fut décidé de frapper d’anathème sa doctrine impie ainsi que les locutions blasphématoires, dont il se servait pour blasphémer en disant que le Fils de Dieu est du néant, qu’il fut un temps où il n’était pas, qu’il est capable de se décider pour le bien et pour le mal, qu’il est une créature ; tout ceci le saint concile l’a frappé d’anathème, ne voulant pas même entendre cette impie et folle doctrine, ni ces paroles blasphématoires. Et ce qui a été décrété contre lui, vous l’avez entendu ou vous l’entendrez, afin que nous n’ayons pas l’apparence d’insulter un homme qui a reçu une juste récompense de sa faute. Son impiété a eu une si grande force qu’il a entraîné avec lui Théonas de Marmarique et Secundus de Ptolémaïs. Tous deux ont eu le même sort que lui. Après que la grâce de Dieu nous eut délivrés de cette erreur impie, ainsi que des personnes qui avaient osé introduire le trouble et la dissension dans le peuple de Dieu qui auparavant était en paix, il restait l’affaire do la contumace (audace) de Mélèce et de ceux qui furent ordonnés par lui ; nous vous faisons savoir, très chers frères, ce que le concile a décidé sur ce point. Il fut décrété, le concile étant porté à la clémence envers Mélèce, quoiqu’en vérité il ne méritât aucun pardon, il fut donc décidé qu’il devait demeurer dans sa ville, sans avoir aucun droit pour imposer les mains ou pour élire ; sans paraître à la campagne ou dans une autre ville pour pareil cas, se contentant du seul titre et de l’honneur (d’évêque). Ceux qui ont été établis par lui, après avoir été confirmés par une imposition des mains plus sainte (ixvoTixairÉpa), pourront être admis à la communion, en ce sens qu’ils conserveront titre et ministère, mais qu’ils seront en second rang après ceux qui dans chaque paroisse et église auront été éprouvés et ordonnés par notre tiès honoré confrère Alexandre ; en outre, ils n’auront aucun droit de proposer ou de suggérer les noms de ceux qui leur plaisent (pour être ordonnés), ni de faire quoi que ce soit sans le consentement de l’évêque de l’Église catholique soumis à Alexandre. Ceux qui par la miséricorde de Dieu et grâce à vos prières n’ont été convaincus d’aucun schisme, et qui ont persévéré sans aucun reproche dans l’Église catholique, ceux-là conservent le droit d’élire et de proposer les noms de ceux qui sont dignes d’être admis dans le clergé, et aussi celui de tout faire selon la loi et le canon ecclésiastique. S’il arrive que quelqu’un meure de ceux qui sont (en dignité) dans l’Église, on pourra élever à leur place ceux qui ont été reçus récemment, à condition qu’ils en semblent dignes.