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NI CEE (1er CONCILK DE

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TOIO’JTUV XP^vai 7rpoaY ea " aura ! l B> ainsi. Mais comme il Gai. ÛO7W0 8è toùto tzûoest évident que ce qui vient

8rXov, 6ri nepl tûv èTtmsd’* trc dit ne rcgarde quc

  • /, r _ i ceux qui ont agi ainsi avec

Seoovtwv tÔ TtpaYfxx xal intenlion et qui ont eux.

toX^wvtwv eauirouç bertm èmes voulu se mutiler,

(j.av eïpviTai, oikcoç eï ceux qui l’auront été ou par

Ttveç Û71ô [3ap6âpcov v^ les barbares ou par leur

Seo-tcotcôv sùvou}(ÎCT0r)CTav, maître pourront, eonfor eûpCaxoiVTO Se fiÇtOl, toÙç mément au canon, rester

toioutouc : elç xXîjpov Trpodan f s, la cMricature s’ils en

, ’7 " sont clignes par ailleurs, oie-rai o xavwv. Voir sur ce canon. Hefele.

Leclercq, t. i, p. 529 sq. ; les articles Eunuques, t. v, col. 1515 ; Irrégularité, t. vii, col. 2550.

P’, ETce18r / 7roX>vàr ( TO(.Û7tô 2. Soit par nécessité, soit

àviv> « ; ç ¥j aXXcoç etceiyoa cause des ""stances de

fxÉNWV TÛv àv6pa>™v è Y é- 1. uel « ues. Personnes, plu ™ v. r / i sieurs choses contraires à

veto Ttapa tov xayova tov la r ègle ecclésiastique se sont

ÉxxXrjenaaTixov, wote avproduites ; ainsi, on a accordé

0po>7touç txiib eOvixoô pîou le bain spirituel et avec le

&pTi 7TpoæX66vTaç rr) niabaptême la dignité épisco T61, xal èv oXtyw XP 0%C) paJe ou sacerdotale à des

xavr.VYiOévTaç EÙ8ùc ; fart to hommes qui avaient à peine

TWEUuaTixovXourpôv fiyew, passé t de î a ™ F*™ » à la

, T, ~ n r o~ foi, et qui n avaient été ins x « i <xua t « ( poitnofojvai truits que pendant trés peu

TTpoaaystv sic etuo-xotcttjv de temps ; il est juste qu’à.

r, 7rpsa6uTspeïoV xaXwç l’avenir on n’agisse plus

ISoÇev èyew, toû Xchtcoû ainsi, car il faut du temps

(jiY)Sèv toioùto yLveaQou au catéchumène (en vue du

xal vàpxal ypôvou Sei tcû baptême) et après le bap xarnxouiiévw, xal jierà -rô * ème u / w pl " s lo, ngu f „, , A » / ^ ( épreuve (en vue des ordres).

PaTmqia Soxipaoïaç TïXetEHe est sage, a parole de

ovoç. aacpeç yap to aTTOcrroivp 6tre disant (I Tim., iii,

Xixôv YÇ>â.y.y.<x tc^ XéyoV 6) que l’evêque ne soit pas

Mt) veôçurov, ïva (X7) Tucpconéophyte, de peur que par

6elç etç xpî^a èj.néay] xal orgueil il ne tombe dans le

TOCYiSa toû 8(.a66Xou.’sl 8s Jugement et dans le piège

7rpoïôvToçToijxp6vou4-uxidu démon - Si dans Ia su iîe « i { o~ un clerc se rend coupable

x6v ( ti ana P Tr l( ia eupsOn ^^ faute grave> cm J tatée

Ttepi to rcp60-<07rov xai par deux ou trois témoins, il

êXéyxoiTO Û7t6 Sùo ï) xpiwy doit cesser d’appartenir au

fxap-rôpcov, 7r£7TOcûa0to ô clergé. Celui qui agit contre

toioÛtoç toû xXïjpou, ô Se cette ordonnance et qui se

ræpà Taùxa ttoiwv, cbç montre désobéissant à l’égard

ÛTcev-avTia Tfj ucvàXTj ouv6- de ce gr f nd c0 ? cile cs. cn » o I V_ _ _*_i danger de perdre sa clen Sw epaouvotxsvoç, ^ ain-o ; catl f re

xivSuvEÛaei Tispl tôv xXrj pov.

Ce canon prescrit un temps de probation avant la réception du baptême, et, après le baptême un temps de probation avant la réception des ordres.

Un clerc qui se rend coupable d’une faute grave (^u/ixôv ne peut ici avoir que ce sens), constatée par plusieurs témoins, doit être déposé.

Ceux qui contreviennent à ce canon, c’est-à-dire ceux qui ordonnent des néophytes, ou les néophytes qui se laissent ordonner sont menacés de déposition. Cf. Hefele-Leclercq, t. i, p. 533-536.

y’'A7rr, YÔp£UCTEV xa6$1-$2. Le grand concile dé Xou Y) LXEYaXyj ouvoSoç |j.y)te Iend absolument aux évê etuo-xôtoû litre npto^zé- 1 ues’aux prêtres > aux d ; a "

< » / ( cres, en un mot à tous les

pep (x-/)Te Siax6vçp u^ts membres clu cIergé ; d>avoir

oXwç ml Ttov ev Tcp xXr jP oj (avec eux) une pe rs0 nne du è< ; eivai croyEiaaxxov è/s-.v, sexe, à moins que ce ne soit 7cXt)v et |i.7] apa (XY)TÉpa r) une mère, une sœur, une àSEXçrjv r t Oslav, rj a y.ôvx tante, ou enfin les seules 7tp6<TtoTCa 7râaav ù^o^lav personnes qui échappent à SiaTTÉÇEUYE. tout soupçon.

Ce canon ne défend pas au clergé le mariage spirituel, c’est-à-dire la cohabitation avec une vierge consacrée à Dieu, comme on en trouve parfois l’usage

dans les premiers siècles de l’Église ; pareil mariage étant sévèrement défendu à tous, on ne conçoit pas que le concile l’aurait permis aux clercs avec leurs sœurs ou avec des personnes au-dessus de tout soupçon. Le concile prescrit simplement que les clercs ne doivent avoir dans leur maison que leur mère, leur sœur, une tante ou des personnes au-dessus de tout soupçon. La traduction de auvetaax-roç par sœur cmjupdlc, donnée dans Hefele-Leclercq, est donc inexacte. Ce canon ne s’occupe pas du mariage des prêtres ; mais il montre qu’au ive siècle, le célibat ecclésiastique était fréquent. Voir Agapètes, t. i, col. 557 ; Célibat des clercs, 1. 1, col. 2068 ; et Hefele-Leclercq, t. i, p. 538.

S’'Etc(ctX07T0V TlpoaTjXei. 4. L’evêque doit être et a

l^âXioTa uèv ùno toxvtcov bli Par tous ceux (les évè

xûv èv Tfj STrapxta xa61aques) de l’éparchie (pro û > « < s>’i « vince) ; si une nécessite

T « a0ao, _E t Se Sucr/epeç tir urgen t e> ou, a Iongueur du

to toiouto, /) 61a xaTETTEtchem in s’y oppose, trois

youaav àvaYXYjv ^ Stà (évêques) au moins doivent

[/îjxoç ôSoû, ÊÇâTTOlVTOÇ se réunir et procéder à la

Tpsîç IttI to aÙTÔ ciuvaiY " cheirotonie (sacre), munis de

(xevouç, auLn}/Y)(pcov Y LV0 " la P ermiss ion écrite des ab (iEvcov xal twv àjtdvTOV sents La confirmation de ce

~ « o’î. > qui s est fait revient de droit

xatouvTieeu.evcov81aYpaiidans ch éparchie, au

{xaTwv, tote tt)v xfipoTOmétropolitain, vlav TcotetaGai, to 8è xùpoç tûv ywo[iév(x>v SiS6a0at xaO’éxâCTTYiv ÈTCapxtav tôî

JAY)Tp6TC0XÎT]f).

L’evêque doit donc être installé par tous les évêques de la province ecclésiastique, laquelle, en ce temps-là, était la même que la province civile. Si tous ne peuvent venir, trois au moins sont nécessaires pour l’imposition des mains avec le consentement des autres donné par écrit. La confirmation appartient au métropolitain, ce qui signifie que contre la volonté de ce dernier, personne ne peut devenir cvêque. Cf. Hefele-Leclercq, t. i, p. 540. Y°’r Élection des évêques, t. vi, col. 2256 ; t. v, col. 1682 ; Consécration des évêques, t. v, col. 1684.

e’LT£plTcôvàxot.vcùvr)Ta)v 5. Pour ce qui est des

YEVOfiivwv eÏte tôjv Èv tw excommuniés clercs ou laï xXrpco eÏte èv XaïxG Tâ Y L ? UeS’l a sentence portée par « ( ~ û><’'’es évêques de chaque pro um, u ; ro tcov xa6 exaorr.v vince doit avoir for ^e de ' loi>

êTWpxiav STuaxoTrwv xpaconformément à la règle

Trbco }] YvwfJ.7] xaTà TÔv prescrivant que : Celui qui a

xavôva tov StaYopsûovTa, été excommunié par l’un

Toùç ûcp’ÉTÉpov àTro6XY)6Évne doit pas être admis

Taç ûcp’ÉTÉpoiv [ir npoGieP^ les autres. Il faut ce oOat.’EÇETa^aeco Se, ^ Pendant s’assurer que I’éyé i / « » i A que n a pas porte cette

{ « xpo+uxi ? T) Ç iXoveixiqç 1 sentence d’excommunication

TIVl TOtauTT) a7]Sla tou pa r « roitessed’es P rit. pares ETrt0XO7rou àTTOauyâYCOYOt prit de contradiction ou par

yzyisir^TCLi. "Iva oûv toîjto quelque sentiment de haine.

T7)v 7rpÉ7rouaav ÈÇÉTaoLV Afin que cet examen puisse

Xa^ëâvYi, xaXwç evelv avoir lieu, il a paru bon

ëSoEsv, ’èxào-TOU êviauroû d’ordonner que dans chaque

û. « » >’*> province, on tint deux lois

xau sxao-TTiv ETrapyiav bic’', „.., _ _ „’»  » i pai an un concile, qui se

tou etouç o-uvoSouç yivzcomposera de tous les évê CT0at, ï’va xoivf) TiâvTwv twv q Ue s delaproince ; ils feront

èttloxôtccov tyjç È7rapylaç toutes les enquêtes néces È7rl to aÙTÔ ouvaYOfjLÉvcov, saires pour que chacun voie

TàTOiaÛTaÇTinnaaTaÊÇETOCque la sentence d’excomniu Çoito, xal oÛtcoç ol ôu.0- nication a eté ^^P^ . / portée pour une desobéis XoYouu-evwç Trpoaxsxpou- » ance c ^ astat6c et Jusqu. à

xoteç tw ETTiaxoTCW xaTà ce qu.j] plaise a r asse mhlée

Xôyov àxoivo’)VY)TOi Tcapà des évêques d’adoucir ce

Ttâcuv slvai Sô^watv, [J.éyjugement. Ces conciles de p’.ç âv tôj xoivâ) tcôv vTont se tenir l’un arvant le

Ètti.ctx6tvcl)V’Sô^Ti Tïiv micarême, P our que, ayant

Xav0pco7TOTÉpavÛ-è ? aÙ7cov « " » < tout intiment peu