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MÉTHODE DE CONSTANTINOPLE — MÉTHODE D’OLYMPE

la vie originale. — 5. Methodii ad Theodorum in vitam et reliquias sancii Nicolai Myrensis episcopi’, édité deux fois par G. Anrich, H agios Nikolaos, t. I, p. 140150, et t. ii, p. 546-556 (texte plus critique). Pour l’authenticité, lire ibid., t. ii, p. 283-286. — 6. L’Enconion in Sanclum Nicolaum, attribué par une série d’anciens manuscrits à notre patriarche, ne serait pas de lui. Lire dans G. Anrich, op. cit., t. ii, p. 296298, les raisons de douter qui ne nous paraissent pas décisives. Le texte de l’Éloge est inséré dans le même ouvrage, t. i, p. 153-182.

Compositions poétiques.

Elles comprennent

divers canons paraclétiques et quelques idiomèles. On en trouvera dans Pitra, p. 354, une première liste dressée sur les catalogues de manuscrits, avec indication du jour où se célèbre la fête des saints célébrés : ce qui permet de se rapporter facilement aux diverses éditions des livres liturgiques. En outre, on trouve les éditions suivantes : In Constaritinum et Helenam. Cf. W. Christ et M. Paranikas, Anthologia græca carminum christianorum, p. 99. — Canon de S. Nicolao, édit. Pitra, op. cit., p. 363-364. — In imaginem sic dictée tyjç yocvx ?)ç portée, édit. L. Sternbach, Melhodii palriarchæ et Ignatii palriarchæ carmina inedita, dans Eos, t. iv, 1898, p. 150 sq. et S. Mercati, dans Bessarione, 1920, t. xxiv, p. 198, 199. — In Crucem, édit. L. Sternbach, ibidem, et S. Mercati, ibidem, p. 199. Les raisons développées, p. 195-197, contre l’authenticité de cette pièce de vers ne nous paraissent pas décisives.

5° Homélies. Cf. Pitra, op. cit., p. 354-355 (n. 28 et 29) ; cf. aussi p. 355 une liste d’ouvrages douteux.

I. Sources.

Hagiographiques.

Vita S.Meihodii,

dans Act. sanct., juin, t. iii, p. 440-447, ou P. G., t. c, col. 1244-1261. Un panégyrique de Grégoire de Syracuse en l’honneur du même, doirt il y a mention dans le Vatic. gr. 825, n’a pas été retrouvé ; Vita S. Michælis Syncelli, édit. Schmitt, dans Bulletin de V Institut archéologique russe à Constanlinople, 1906, t. xi, p. 227-259 (première vie) et p. 260-279 (seconde vie) ; ^4c/a SS. Davidis, Symeonis et Georgii, dans Anal, bolland., 1899, t. xviii, p. 211-259 ; Vita S. Joannieii P’, dans Act. sanct., nov., t. ii, p. 332-383 ; Vilæjusdem II*, ibid., p. 384-435 ; Vita Ul », dans P. G., t. cxvi, col. 36-92. — In translalionem et deposiiionem exuviarum Theodori Sludilæ, dans Anal. Boit., 1913, t. xxii, p. 50-61 ; Vita Theodori Grapti, dans P. G., t. cxvi, col. 653684 ; Vita Theophanis et Theodori Grapti, dans Papadopoulos-Kérameus, Av<z).EX7a UprjaoXup.(Tix^c <J a/uoXoytar, t. iv, p. 185-223 ; Vita Theodoræ, dans Regel, Analecta byzantino-russica, p. 1-19 ; Vita S. Ignatii pair., dans P. G., t. cv, col. 487-574 ; Vita Theodori Sluditæ, dans P. G., t. xcix, col. 294-328 ; Synaxarium, cf. Delehaye, Propyleum ad Acta SS. nov., p. 750 ; Menœum, P. G., t. cxvii, col. 498-500. — Pour les diverses éditions de ces vies, voir la Bibliollwca hagiographica græca, Bruxelles, 1909. On consultera surtout Ch. Loparev, Vie des saints byzantins des YIII-1X’siècles, dans Vizantijskij Vremennik, 1910-1912, t. xvii-xix.

Historiques.

Anonyme, Chronica synopsis, éd. Sathas,

Bibliolheca gra-ca medii aevi, t. vii, p. 134 sq. ; Cedrenus, Historiarum compendium, P. G., t. cxxi, col. 1023 sq. ; Ephrem, Cœsares, vers 9996-10 004, P. G., t. cxLm, col. 365 ; Glycas, Annalium, pars IV, P. G., t. avm, col. 537 sq. ; Genesius, Regum, t. II, III, IV, P. G., t. cix, col. 1051 C, 1088 B, 1090-1118 ; Georges le Moine, Vite recenliorum imperat., P. G., t. ax, col. 871 sq. ; Manassès, Compendium chronicum, P. G., t. cxxvii, col. 403 sq. ; Symeon Magister, Annales (Theophilus, n. 21-29 ; Theodora n. 1-9), P. G., t. cix, col. 701-716 ; Theophanes conlinualus, t. II, c. viii ; III, c. xxiv ; IV, c. xi, xii, P. G., t. cix, col. 61, 129-132, 161-176.

Littéraires.

’1 héodore le Studite, Correspondance, P. G., t. xcix, et Mai, Nova Patrum bibliolheca, t. vin a, p. 1-244 ; Joan. Chilas, De schismate lollendo, cf. II. Lammer, Meletemaium romanorum manlissa, p. 103-108, ou Mai, Script, vet. nova coll., t. iii, p. 246-264 = P. G„ t. cxl, col. 779-806. L’extrait de saint Méthode inséré par l’auteur dans son traité a été reproduit par Dobschûtz, Methodios und die Studilen, dans Byz. Zeitsehr., 1909, t. xviii, p. 49-50. Ce savant a tort de rattacher le traité de Jean Chilas au synode antiunioniste de 1283. Certes il y est question de Jean Beccos, mais l’archevêque d’F.phèse n’y poursuit d’autre ftn que d’appeler à une action commune contre l’ancien patriarche catholique les moines, pour la plupart arsénites, dont l’élection de Georges de Chypre au patriarcat avait aggravé le schisme. La seconde partie de la citation (Dobsch., p. 50), se lit plus complète dans Pitra, Juris ccclesiaslici Grœcorum hisloria et nwnumenla, t. ii, p. 361 ; Méthode (moine du xme siècle), De schismate vitando, P. G., t. cxl, col. 791-794 ; le pape Nicolas I er, Ei>ist., lxxxvi, P. L., t. exix, col. 946-947 ; Photius, Idiomelon in Meihodium, éd. W. Christ, Anthologia græca carminum christianorum, p. 99-100.

IL Travaux. — 1° Pour la bibliographie générale, nous renvoyons a l’article Iconoci.asme de ce Dictionnaire, t. vii, col. 594, 595, et à l’art. Images (Culte et querelles des) du Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, t. vii, col. 300-302. On s’étonnera qu’après la démonstration du bollandiste Van den Gheyn, Act, sanct., nov., t. ii, p. 318-320, et celle de C. de Boor, Der Angriff der Rhos au/ Byzanz, dans Eyz. Zeits(hr., t. iv, p. 450 sq., l’auteur ait jugé, bon (col. 286-287), de maintenir pour la chronologie de l’empereur Théophile et de saint Méthode l’opinion de Banduri et de Le Quien. L’ouvrage général le plus récent est celui de F. Dvornik, Les Slaves, Byzance et Rome, au IXe siècle ; voir la bibliogr., p. 323-343.

2° Pour lalittérature spéciale, Fortescue, art. Metliodius 1, dans Thecatholic Encyclopædia. t. x, 1911, p. 242, 213 ; J. Pargoire, et Dobschiitz, articles cités plus haut ; Ivan Andreev, Les patriarches de Conslantinople du Concile de Chalcédoine à Photius (en russe) 1. 1, p. 202-205 ; M. Gédéon, [IaTptapytxoi 7Uvax.Ec, p. 277, 278 ; Hergenrôther, Photius, 1. 1, t. II, c. iii, p. 351 sq. ; Ouspenskij, Le synode de Conslantinople en 842, et la consolidation de l’orthodoxie (en russe), dans Journal du ministère de V Instruction publique, janvier 1891, p. 73158 ; Pitra, Juris ecclesiastici Grœcorum historia et monumenta, t. ii, p. 351-365 ; C. Émereau, Hymnographi byzantini, dans Échos d’Orient, 1924, t. xxiii, p. 410 ; S. Mercati, Note d’epigrafia byzantina, dans Bessarione, 1920, p. xxiv, p. 192 sq.

V. Laurent.

3. MÉTHODE D’OLYMPE, ainsi nommé de la ville d’Olympe, en Lycie, dont il fut évêque (iiie siècle).

I. Le personnage et la tradition. — Le personnage est très mal connu ; Eusèbe, son contemporain, n’en dit pas un mot dans son Histoire ecclésiastique, les écrivains postérieurs n’en parlent guère que par conjecture ou par ouï-dire, bien que son œuvre écrite ait été de bonne heure en beaucoup de mains et largement utilisée. La notice que lui consacre saint Jérôme, Vir ill., 83, si elle permet de dresser le catalogue des œuvres, est bien propre à égarer l’historien : Methodius Olympi Lyciæ et postea Tyri episcopus… ad extremum novissimæ persecutionis, sive ut alii affirmant, sub Decio et Valeriano in Chalcide Græciæ martyrio coronatus est. Le seul fait que pour la date du martyre Jérôme hésite entre 250 (258 ?) et les dernières années de la grande persécution montre déjà qu’il n’a sur le personnage que des renseignements extrêmement vagues. Quant à la translation de Méthode du siège épiscopal d’Olympe à celui de Tyr, elle paraît, étant donnée l’époque, tout à fait invraisemblable. On peut tenir ce dernier renseignement comme sans valeur ; Th. Zahn et W. M. Ramsay ont, d’ailleurs, fourni de cette bévue du De viris une explication plausible (voir en sens contraire A. Harnack, Chronologie, t. ii, p. 147. n. 3). Il est donc inutile de rechercher, comme l’a fait Tillemont, la date probable du transfert de Méthode du siège d’Olympe à celui de Tyr. Pour ce qui est du martyre de notre évêque, il est impossible de le mettre sous Dèce ou même sous Valérien. Nous verrons que Méthode a composé une réfutation du Κατὰ χριστιανῶν de Porphyre, qui parut en 270 : par ailleurs, dans son Apologie d’Origène, qui est perdue sauf quelques