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LES RUINES DE PARIS

pas du gouvernement de leur petite patrie.

Les natures modestes rêvent de posséder une humble position publique, qui leur livre au moins quelques subalternes à régenter ; mais tous, même les plus misérables et les plus ignorants, se croient parfaitement aptes à régir la tribu, parlent à tort et à travers des affaires de la cité, émettent des idées, des théories, des principes aussi insensés que disparates, et, ne les voyant pas adoptés, vivent dans un perpétuel état de mécontentement politique, qui, du reste, n’enlève rien à leur bonne humeur.

On nous a raconté qu’à une époque encore récente, ils se préoccupaient