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LES RUINES DE PARIS

l’historien Henri Martin[1], eurent l’innocente manie de se faire représenter ainsi. D’autres sont presque nus : ceux-là préféraient imiter certains dieux des religions primitives. Les reines elles-mêmes n’échappaient point à ce travers. Nous savions déjà par Jehan de Sismondi[2] que l’une d’elles, nommée Diane, avait plus d’une fois posé pour des statues de cette déesse, et nous retrouvons ici les marbres auxquels le véridique historien fait allusion.

Les Vénus sont également nombreuses, et il s’en trouve une qui l’emporte sur toutes par la hardiesse et le fini de l’exécution. Elle est nue jusqu’à

  1. Recueil général des historiens français, XII, 17, 22.
  2. Fragments de l’histoire de Henri II, p. 39.