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LES RUINES DE PARIS

Toutes les forces de la nature étaient évidemment liguées contre nous. En moins d’une heure des monceaux de cadavres et un océan de boue avaient remplacé cette florissante cité, cette merveilleuse civilisation qui, lentement édifiée par les découvertes et les progrès accumulés d’âge en âge atteignait, nous le croyions du moins, les dernières limites du développement artistique, scientifique et social auquel notre race puisse prétendre.

« Humilions-nous, mes sœurs, et bannissons un orgueil insensé ; le coup terrible et inexplicable qui vient de nous frapper éveille en moi des doutes navrants. Peut-être notre ville si immense n’est-elle qu’un point imperceptible,