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par Jehan de Sismondi[1] que l’une d’elles, nommée Diane, avait plus d’une fois posé pour des statues de cette déesse, et nous retrouvons ici les marbres auxquels le véridique historien fait allusion.

Les Vénus sont également nombreuses, et il s’en trouve une qui l’emporte sur toutes par la hardiesse et le fini de l’exécution. Elle est nue jusqu’à la ceinture, et son genou gauche, un peu relevé, semble retenir seul les mille plis de son vêtement prêt à tomber. Le torse est souple et vivant. La poitrine rappelle ces jolis vers de l’Anthologie :

Voyez-vous ces veines d’azur,
Légères, fines et polies,
Courant sur des seins arrondis
Dans la blancheur d’un marbre pur[2] ?

  1. Fragments de l’histoire de Henri II.
  2. A. de Musset, dans l’Anthologie française,