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Nous savons par Max du Camp[1] que les jardins étaient fort rares dans l’enceinte de Paris ; notre première pensée fut donc que cet immense espace avait dû servir de cimetière, et les fouilles partielles, exécutées un peu au hasard sur divers points, ont confirmé cette supposition.

Plusieurs tombes existent encore. Dans celles que nous avons ouvertes, toutes traces de corps organisés avaient disparu sous l’action des siècles ; mais le groupe et la statue qui surmontaient deux d’entre elles étaient encore en parfait état de conservation.

Le groupe est composé de trois personnes : un homme vigoureux et deux jeunes gens, ses fils sans doute ;

  1. Fragments, I, 19, 37.
5.