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Lève-toi jusqu’aux cieux, porte de la[1]

[victoire !
Que le géant de notre gloire
Puisse passer sans se courber[2]!

Toutes les faces du monument sont revêtues de sculptures d’une conservation parfaite. Sous la voûte, haute de vingt mètres, une multitude de noms gravés dans la pierre étaient destinés à conserver le souvenir des principales victoires remportées par les Français ; et sur trente boucliers placés autour de l’attique on lit les

  1. Ces trois mots étaient enlevés dans l’original et ils ont été ainsi restitués par M. Walken. On se rappelle la longue discussion qu’il a soutenue contre M. Laignes, qui préférait : « portique de victoire. » On peut consulter sur ce point : Lettre de M. Walken à M. Laignes, au sujet d’une épigramme attribuée à Victorugo et insérée dans le troisième volume de l’Anthologie française, Nouméa, 3860, in-8o.
  2. Anthologie française, t. III, ch. IX, p. 281.