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LE DEBAT DE L'OMME MONDAIN ET D'UN SIEN COMPAIGNON QUI SE VIEULT RENDRE RELIGIEUX

Cette jolie pièce ne porte, ni dans les manuscrits, ni dans les imprimés, le nom de Guillaume Alexis ; elle est cependant si bien dans sa manière que nous n'hésitons pas à la joindre à ses oeuvres. Nous ferons d'ailleurs observer qu'un des manuscrits qui nous en ont conservé le texte est précisément celui qui réunit un certain nombre d'ouvrages de notre poète. La donnée du Debat est des plus simples. Un mondain cherche à dissuader un homme pieux et zélé d'entrer en religion. Il lui expose tous les avantages de la vie séculière ; mais l'autre ne se laisse pas détourner de sa sainte vocation, et finalement le mondain reconnaît que le religieux a raison, bien qu'il ne se sente pas le courage de suivre son exemple. La troisième strophe commence ainsi :

Frere, chascun en son mestier ;