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« Et puis tous les deux,
« Nous irons lutter. »

Ils s’assemblent tous,
Se mettent à table,
Font chère joyeuse
Et se réjouissent,
Et choquent leurs armes
À grands cris de joie ;
Puis, quand vers le jour,
Ils eurent fini
De se régaler,
De goûter les vins ;

Janok le Hongrois,
Mihou le Moldave,
Se rendent à part
Et la lutte commence.

Tous les Hongrois,
Neveux de Janock,
Sont à regarder,
Comme ils se retournent,
Comme ils se renversent,
Ainsi que des braves
Et de vrais zméï.
Mais voilà, voilà,
Que Mihou soudain
S’arrête sur place,
Saisit le Hongrois,
En l’air le soulève
Le rejette à terre,