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Les Hongrois s’élancent,
Et barrent le chemin,
Mais dès qu’il les voit
Mihou de leur dire :
— « Braves Haramins !
« Malheur à vos têtes ! »
Et sans achever
Sur eux il s’élance
Tourne à droite, à gauche,
Et les abat tous ;
Puis repart encore
À travers les bois,
Avec son mourgo,
Pendant que les pierres
En étincelant
Éclairaient la nuit,
Comme un jour brillant.
Ils vont vers Janock,
Janock à leur Vue :
— « Oh ! vous tous, mes braves,
« Vous, mes Haramins,
« Saisissez vos lances,
« Tirez vos fusils. »
— « Laissez là vos lances,
« Laissez vos fusils,
« Car je suis Mihou,
« Et veux vous chanter,
« Un chant fier et beau,
« Un vrai chant de brave ;