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Entre mes amis, j’ai pu, avec sérénité, franchir une seconde fois l’éphéméride funèbre.

Je n’écris pas ordinairement de journal, emportée toujours par le courant. Mais, à cette date, j’ai voulu noter mes impressions, le résultat du passé, le bilan du présent, dresser l’inventaire de mes ressources mentales.

Ainsi que l’a souhaité celui dont la volonté me guide, je sers ! Humblement, mais certainement, j’atteins des âmes. Je m’efforce surtout d’animer les existences vides, stériles, délaissées — il en est tant ! Je stimule les solitaires et les sacrifiés à chercher les sources de joie où je puise moi-même : la constance, l’énergie, l’espoir !

Ici, environnée de paix, je me prépare avec recueillement aux tâches futures. Je m’équilibre. J’essaie de filtrer la quintessence de ce que mon pauvre moi, façonné par l’expérience, acquit de meilleur.


Le parc a reçu la touche fauve d’octobre, le bel octobre du pays de Loire. Les recoins