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auquel chacun fit le plus chaud accueil ; la danse ouvre beaucoup l’appétit : tout le monde avait énormément dansé.

Vers huit heures du matin, on débarqua et on retourna à cheval à Talca.

Tout le monde fut d’accord pour reconnaitre que l’hospitalité du corsaire avait été véritablement princière.

Ce fut seulement en rentrant chez lui que don Pablo Galvez s’aperçut enfin de l’absence de don Estremo Montès.

Olivier n’avait pas de motif pour être discret. En quelques mots il mit son hôte au courant des faits.

À cette révélation, don Pablo Galvez hocha la tête et ne témoigna aucune surprise.

— Cela ne m’étonne que médiocrement, dit-il cet homme avait dans la physionomie un je ne sais quoi de répulsif qui faisait mal.

Le capitaine aurait voulu prendre congé et retourner tout de suite à Maule auprès de ses amis ; mais il avait compté sans ses nombreuses connaissances.

Il fut contraint de séjourner, bon gré mal gré, pendant huit longs jours à Talca.

Ces huit jours se passèrent en fêtes.

Enfin, il fut permis au capitaine de s’arracher à ces nouvelles délices de Capoue, et de reprendre le cours de ses croisières ; il rendit ses visites officielles et partit pour Maule, en compagnie de don Pablo Galvez, qui ne voulut se séparer de lui qu’au dernier moment.

Enfin, vers deux heures de l’après-midi, le