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des échantillons de ses marchandises. Que pensez-vous de ces renseignements, capitaine ?

— Je les trouve si bons, mon brave ami, que je veux immédiatement les mettre à profit. Antoine, sellez les chevaux en double, nous partons.

— Cet homme fait comme nous, dit Ivon ; il est sur une piste ; laquelle ? voilà ce qu’il nous importe de savoir.

— Et ce que nous saurons bientôt ! dit vivement Olivier.

— Toutes les chances sont en ce moment pour nous, dit Fernan Nuñez, sachons les utiliser.

– Le fait est que nous engageons une rude partie, reprit Ivon.

— Bah ! dit Olivier en riant, nous avons eu affaire à des gaillards plus madrés que celui-ci ne saurait être, et nous les avons battus.

— C’est juste ! il ne s’agit que de jouer serré ; c’est ce que nous ferons.

— Les chevaux sont prêts, capitaine, dit Antoine.

— En selle ! cria Olivier.

Les quatre cavaliers quittèrent alors la clairière, et se dirigèrent vers Talca, où ils ne devaient pas tarder à arriver.