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gens, qui se croyaient complétement ruinés ; ils prodiguèrent au capitaine du corsaire les bénédictions et les assurances de leur reconnaissance éternelle.

Olivier était assez sceptique en fait de reconnaissance : il avait de nombreuses raisons pour cela ; il sourit, et, après un long et chaleureux échange de poignées de mains :

— Oubliez donc votre tristesse, messieurs, leur dit-il ; tout se terminera sous deux jours à Southampton, si le temps continue à nous favoriser ; jusque-là, au revoir !

Olivier remonta sur le pont, et, après avoir pris congé du capitaine Jeansens, il descendit dans sa baleinière et mit le cap sur le Hasard, où depuis longtemps déjà l’avait précédé la famille Quiros de Ayala.